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  • Apprenti Fayn

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  • Fonction

    Apprenti

    Race

    Onyx

    Sexe

    Indéterminé

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    255 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    Cette étrange sensation de chute.. L'air qui sifflait, le vent qui claquait tout autour de moi.. Le contact glacé de l'eau sur ma peau.. La morsure du sol sous mes pieds, le soleil qui brillait au-dessus de ma tête. Une question qui monopolisait mes pensées: "Où suis-je ?" La vaste plaine qui s'étendait devant moi.. Les moutons qui paissaient paisiblement.. Les formes floues au loin qui se rapprochaient, les éclats de voix qui me parvenaient. "Qui est-ce ? Je ne vois rien.. Que me veulent-elles ?" Le martèlement de leur pas, le grondement qui l'accompagnait "Ce n'est pas normal. Concentre-toi, écoute... -Tombée là-bas ! .. Pas pu aller bien loin ! .. Rattraper !" Moi qui claquais de la langue, ne comprenant rien à ce qu'il se passait. Les voix approchaient. "Ils cherchent quelque chose ? Ce qu'ils dient n'a aucun sens.. il n'y a que moi ici qui.. Ah." Ce doit être à ce moment que mon cerveau s'est décidé à fonctionner. Après une brève observation des lieux, tournant et retournant sur moi-même, je décidai de me diriger vers la forêt dont on pouvait apercevoir les premiers arbres non loin de là, une direction opposée à celle des voix qui me parvenaient encore de la prairie, et qui me semblait donc la meilleure à suivre. Mes pieds se bousculaient, les hautes herbes semblaient m'en vouloir tout particulièrement. Ce fut non sans peine que j'atteignis l'orée de la forêt. "C'est bien ici.. c'est calme et je suis cachée." En effet, l'ombre des grands arbres se révéla être une alliée précieuse. En plus de me faire profiter d'une faible luminosité qui allait me permettre de crapahuter plus discrètement entre les arbres, cette forêt avait l'avantage de ne pas comporter d'énergumènes bruyants, aux intentions plus que douteuses. Le souffle du vent qui m'accompagnait ne fut interrompu que par le bruit sourd de mes nombreuses chutes et le claquement impétueux que produisait ma langue contre mon palais. Les voix ne reparurent pas. Soudain "Il fait noir. Pourquoi.. pourquoi il y a du noir partout ?" Le jour s'en était allé: le soleil avait terminé sa course journalière parmi les nuages et laissait à présent la place à sa consœur lunaire. Le peu de lumière filtrée par la cime des arbres s'était estompée, jusqu'à disparaître. Tout n'était qu'ombres et fantômes. "Je.. Où-où sont partie les couleurs ? Restez ! Ne.. ne me laissez pas.." L'inquiétude s'empara de moi, bientôt suivie par une terreur morbide.. Rien, je ne discernais plus rien du monde où j'avais atterri. Les glapissements qui s'élevaient tout autour de moi, les bruissements, craquement, hululements en tout genre... Les mouvements que je devinais, ou imaginais deviner, au fin fond des ténèbres, le froid qui m'envahissait, sournois, capturant jusqu'à la plus petite parcelle de mon être. Le forêt entière semblait s'en prendre à moi. Et j'attendais. J'attendais, terrée dans l'horreur de ne pas voir, de ne pas savoir. Les heures passèrent, interminables, puis la lune à son tour céda sa place. Peu à peu, la lumière revint chasser l'obscurité et la forêt reprit la forme que je lui connaissais. ".. Plus.. plus de Noir ?" Le Noir.. C'est comme ça que je nommai ce qu'on allait plus tard me présenter comme la nuit. Je repris ma route. Je repris ma route et sortis bientôt des bois pour me retrouver face à une vaste étendue d'eau. Gigantesque à vrai dire, s'étendant à droite et à gauche, aussi loin que portait le regard à l'horizon et, j'en étais certaine, bien au-delà. Passés la surprise et l'émerveillement à cette vue, je décidai de longer la côte, jugeant préférable de m'éloigner de la forêt. Le grondement des vagues, d'abord inquiétant, devint vite par sa régularité un apaisant ronronnement. Des semaines, des mois passèrent avec chacun leurs lots de surprises et de découvertes. Je croisais quelquefois le même genre d'énergumènes que j'avais rencontré le jour de mon arrivée, mais ceux-ci étaient plus paisibles et passaient leurs journées à jeter du fil à l'eau et à le remonter. J'appréciais la proximité avec ces créatures, ou du moins la proximité avec la lumière qu'elles savaient recréer. En effet, lorsque le jour commençait à décliner, elles s'empressaient d'allumer de petits "feux", pâles comparés au soleil, mais permettant tout de même de discerner nettement ses alentours. Je dormais donc souvent non loin de leurs campements mais prenais soin de ne pas les approcher de trop près. En effet, à ma vue, les Énergumènes avaient une curieuse tendance à se volatiliser, fuyant à toutes jambes ou se réfugiant dans leurs tentes. Pratique pour se servir dans les réserves de nourritures, moins pour communiquer. Le soleil et la lune continuèrent à se succéder, se poursuivant l'un l'autre, inlassablement. J'avais fini par élire discrètement domicile dans une petite cité Énergumène, ou plus précisément dans une cabane de pécheurs à l'abandon, dans un vieux port tout aussi désert. J'aimais bien l'eau. Ce fut elle qui m'offrit la première ce que mes yeux étaient incapables de capter seuls : mon image. Mes cheveux longs, clairs, en bataille me descendaient jusqu'aux épaules et cachaient une partie de mon visage tandis que mes yeux d'un blanc profond, à demi-ouverts, y creusaient deux lacs luisants, limpides qui contrastaient avec ma peau d'un noir de geai. Déroutée, je faillis tomber à l'eau en tentant de détailler mon reflet de plus près ! Je n'avais jamais rien vu de tel et ne saurais sire combien de temps je restai là, à m'observer.. Était-ce donc ce physique peu commun qui me valait mon effet répulsif sur les Énergumènes ? Je fus arracher à ma contemplation par mon estomac qui, semblant imiter le grondement du ressac, m'implorait de passer à table. C'est dans un état de profonde perplexité que je pris le chemin de ma cabane. Celle-ci ne pouvait être meublée plus sobrement: une table bancale et une caisse d'un bois gondolée par l'air marin, qui tenait lieu à la fois de chaise et de garde-manger, constituaient le seul mobilier. Il y avait aussi dans un coin, un amas de cordes qui, recouvert de couvertures élimées, ressemblait à un nid. Mon nid. Je prélevai dans mes réserves de quoi calmer ma faim.. un mouvement, perçu du coin de l’œil, attira alors mon attention.. La porte de la cabane s'ouvrait ! ... [Suite et fin au prochain épisode *musique dramatique*]

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