Bonjour à toi qui lis ceci, pose ça où tu l'as trouvé si tu veux des histoires palpitantes, ici tu n'apprendras rien de bien passionnant. Je m’appelle Endan ça te suffit,non ? Bon si tu es toujours là, ça veut dire que tu veux savoir, donc allons-y ! J’ai grandi dans une ville portuaire, je ne me suis jamais intéressé à cette ville. Je connais à peine son nom et sa place marchande, près du port. Tout jeune, j’ai été lâchement abandonné par mon père, avec lequel je vivais sous le même « toit ». Il passait ses journées dans une taverne à boire comme la plupart des gens disons… pauvres. Moi je faisais avec ce que j’avais … Mes mains, ma vivacité et mon intelligence. Je passais souvent au marché pour piquer des choses et je ne me suis fait jamais prendre ! Enfin si, deux fois ... La première par un enfant plus grand de 2,3 ans. J’ai partagé mon butin contre son silence. Nous avons échangé quelques paroles, il avait le visage sale et il était très maigre. Une fois tout englouti, il partit, me laissant seul ; je ne connaissais même pas son nom. La seconde fois s’est moins bien passée. Le marchand lui-même m'a pris la main dans le sac, littéralement ; Il allait me la trancher, je pleurais en implorant son pardon, rien ne l'atteignait. Il leva sa lame, mais se prit une beigne dans la tronche par l’adolescent de la dernière fois. Je profitais de l'attaque pour lui éclater un melon sur la tête : il s’écroula au sol. Nous en avons profité pour fuir, mais la fille du marchand se mit en travers de notre route. L'autre rougit instantanément, et baragouina des mots gênés, ce qui la mit plus en colère : la fille lui envoya une gifle monumentale en criant « Dégage ! » On partit vers la ruelle en courant, d’un coup je ne le vis plus, et j’entendis : -Hé, petit, lève la tête ! Il était en haut, perché sur le toit, - Comment... As-tu fais ?! - Ben... J'ai grimpé ! - Je me doute, comment ? - Tu sais pas faire? -… Il me rit au nez. - Ton nom ? C’est quoi ? - Endan, et toi ? - Asmogia ! Enchanté. Il s’assit et se mis a jouer avec un objet. -C’est quoi ? -Une pince à cheveux, tu la veux ? -Envoie ! Il me la jeta, c’était une belle pince féminine... Machinalement, je passais ma main dans mes longs cheveux. Je lui rendis, car il semblait nerveux. Peut-être qu'il avait peur que je la casse ? Avec Asmogia on se vit plusieurs fois, souvent Je le pris pour modèle, tout paraissait si facile pour lui. Sauf bien sur le vol à la tire, domaine où moi j’excellais. On passa plusieurs années ensemble, c’était mon seul ami. Puis un jour il devint de plus en plus distant, je le voyais de moins en moins. Une nuit je le suivis, avec difficulté : il passait par les toits, où je n'étais pas du tout à l'aise. Je le vis entrer dans une maison qui n’était pas la sienne. Je grimpai maladroitement, et l'aperçu à la fenêtre, lui avec un vieux devant un cahier sur un pupitre. Je ne voulais pas en voir plus, les larmes me montèrent au yeux : je me sentais trahi alors que non, il faisait ce qu’il voulait. Depuis ce jour, on ne s’est plus vu. Donc je suis allé voir ce vieux, ce … Je suis allé le voir furieux, puis il m’expliqua que Asmogia a voulu apprendre à lire, à écrire et deux trois petit truc sur la vie. Devant son sourire bienveillant, toute haine disparue et la seule chose qui me vient à l’esprit fût de dire : - Écrire et lire ? Ce qui me sert de père m'a dit que c'est que pour les riches... Il rit, doucement… Vous devez commencer à trouver le temps long, je vais abréger et faire un petit bond dans le temps. Je partis, emportant avec moi mon baluchon, ma barbe fournie, un peu de savoir, sans vraiment savoir où je me dirigeais : Le vieux m'avait expliqué qu'Asmogia, était parti vers une île volante. Alors je l'ai suivi. Le sourire aux lèvres je vais vers l’horizon…

Ancienne joueuse disponible encore sur discord : ccbrun#4891