(Un vieux livre usé traîne. En l'ouvrant, on aperçoit un long texte, rédigé à l'encre rouge, écrit proprement, et où figure comme titre "G.R.K") "Les lâches ne sont peut êtres pas les plus braves, mais ce sont eux qui survivent après tout." Telle est ma devise. Prenez un criminel repenti, croisez le avec un fou furieux sorti d'un asile avec des séquelles, et vous obtenez... moi. Je me présente: Gotenks Ragnos Keraunos. Voici un échantillon de mon histoire.... Je suis né dans un endroit reculé du monde, situé sur aucune carte. Fils de tavernier, j'aidais du mieux que je pouvais mes parents à tenir la taverne familiale. Ils recevaient énormément de client. Des gardes, des Nezloyans, des Onyx, tous racontant les aventures et périples qu'ils avaient vécu. J'écoutais avidement leurs récits. Puis, un beau jour, je décida de vivre moi aussi une aventure. Je partis du foyer, équipé d'une épée, d'un peu de pain et d'une ration d'eau. J’atteignis la 1ère ville en quelques jours. C'est là que je me rendis compte de la cruauté du monde extérieur. N'ayant point d'argent, je ne pus m'acheter de quoi manger, et les commerçants refusaient de me donner ne serait-ce qu'un reste de nourriture. Alors que je commençais à dépérir, je vis une bande d'enfants des rues chaparder la bourse d'un passant. C'est là que je trouva ma vocation. Le vol. Les débuts furent difficile. Il fallait attirer les passants, les amadouer sur la situation d'un jeune homme de 15 ans en pleine détresse en s’accrochant à eux d'un air désespéré, et pendant qu'ils versaient des larmes, subtiliser leurs bourses et leurs biens de valeurs. Tous ne furent pas dupe, et certains me prirent la main dans le sac. Mais lorsqu'ils appelaient les gardes, je me dégageais et je fonçais dans les ruelles. Bien que cet épisode de ma vie fut peu glorieux, c'est le vol qui me permit de survivre. Je pus m'acheter de quoi manger, je pus prendre un équipement de base, puis je pus de nouveau partir à l'aventure, à la recherche des grottes et des trésors caché dans les ruines comme un vrai aventurier! Mais les trésors sont bien cachés. Pour les trouver, je devais avoir des informations. Quoi de mieux que de continuer ma carrière de voleur, en fréquentant les tavernes, pour tomber sur une rumeur ou une carte quelconque? Ainsi, je me fis une certaine renommée dans les villes et les villages, me taillant une petite place dans la grande communauté des "malfaiteurs". Mes petits larcins me firent vite connaître de divers petits groupes de voleurs, qui me proposèrent de me joindre à eux. Mais cherchant toujours l'aventure, je refusa. Jusqu'au jour où je vis une affiche de recrutement, proposant à ceux qui le désiraient de partir à la recherche du mystérieux "Coffre Englouti" sur un navire partant à l'aube. Je ne réfléchi pas en voyant cette affiche pleine de promesses, et je partis trouver le capitaine du rafiot, lui jurant que j'étais l'un des hommes qu'il lui fallait. Il m'engagea directement, et nous priment comme convenu le large à l'aube avec un vingtaine d'hommes d'équipage. Le voyage en mer commença plutôt bien, malgré le fait que j'avais le mal de mer. Mais dans l'ensemble, tout se passa sans encombre. Jusqu'à la tempête. Je fus réveillé en sursaut. Le navire tanguait plus que d'habitude, amplifiant mon envie de vomir. Je monta tout de même sur le pont. Il y régnait un véritable chaos. A la barre, je vis le capitaine crier des ordres aux marins, qui s'empressaient d'essayer de stabiliser le bateau. L'eau inondait le pont, le mat commençait à pencher dangereusement, et le ciel était zébré d'éclairs. Face à la fureur des éléments, on ordonna la mise à l'eau des chaloupes. J'étais dans les premiers à être évacué. A peine avions nous touché la surface de l'océan qu'un craquement sinistre retentit. Derrière nous, le bateau se renversa et se brisa, emportant avec lui dans les profondeurs les pauvres bougres et leur capitaine, qui n'avaient pas réussi à s'échapper à temps. Désespéré, mais ne souhaitant pas mourir, nous nous reprîmes vite en main. Avec mes compagnons d'infortune, nous ramâmes pendant des heures et des heures, essayant d'échapper à la tempête, en avançant à l'aveuglette sur les flots déchaînés. Après une nuit de labeur, le canot toucha le sable d'une terre inconnue. Épuisés, nous ne fîmes pas attention à notre environnement, tellement nous étions fatigués. Après nous être accordés quelques instants de répit, nous fîmes une minute de silence en la mémoire de nos compagnons disparus, puis nous commençâmes à nous aventurer sur cette terre étrange. Nous nous enfonçâmes dans ce continent, cherchant une aide quelconque nous permettant de rentrer chez nous. Pendant le voyage, nombre d'entre nous moururent de la faim, de désespoir ou tué par des créatures hantant les alentours. Les explosions des creepers emportèrent beaucoup des nôtres, les flèches des squelettes encore plus. Au fur et à mesure que le temps passait, notre nombre se réduisait. Nous ne fûmes bientôt plus que 5. Puis 4, 3, 2... Je me retrouva tout seul. Seul, sans personne à qui parler. Seul, sans personne sur qui compter. La tentation de me laisser partir moi aussi était grande. Mais ma volonté encore plus. Je continua, sans faiblir, convaincu de trouver au bout de mon périple, une assistance. Et pour une fois, mon instinct ne me trompa pas.... A bout de force, épuisé, je m’apprêtais à me résigner, quand j'aperçu une maison. UNE MAISON! C'était mon salut! Le message que j'attendais depuis le début! Une maison! Je courais voir si il y avait des occupants! Personne, il devait être absent. Le four était brûlant, et des vêtements pliés dans un coin. Je mangea goulûment la nourriture encore chaude, puis subtilisa les habits pour me changer et avoir une tenue convenable. Vivant! Je me sentais vivant! Je sortis à la recherche d'une ville, puis en vis une au loin. Y arrivant, j'essaya de passer inaperçu. Par le ciel, personne ne sembla remarqué que je n'étais pas d'ici. Je me renseigna auprès d'un marchand, et quel ne fut pas mon étonnement quand je vis qu'il parlait ma langue! Il m'indiqua la taverne, et la bibliothèque. Je le remercia, et j'alla me documenter sur ce pays. Je passa un temps fou à lire les livres, les témoignages historiques, les traités sur les divers créatures. Les heures passèrent sans que je m'en rende compte, trop occupé à lire et à assimiler les informations. Je ressortis du bâtiment plein de vie. Désormais, j'étais garni d'informations sur ce lieu! Je me rendis à la taverne et y resta longtemps, réfléchissant à un moyen de rentrer chez moi. Puis, finalement je décida de rester sur cette contrée. Un nouveau pays, un nouveau monde. Une nouvelle vie. C'était parfait. Le destin m’avait amené ici, et je comptais bien y rester! Redescendant de ma chambre, plein d'une énergie nouvelle, j'entendis à une table de l'établissement plusieurs personnes parler d'une mystérieuse organisation, nommée l'Ordre d'Herobrine qui rassemblait de nombreux érudits et novices venus des quatre coins du pays. C'était parfait! Si je pouvais me joindre à eux, j'en saurais plus sur mon nouvel environnement!!!! Débordant d'une conviction sans faille, je partis en quête de l'Ordre... et je le trouva. Mon périple: Ça allait faire un moment que j’avais rejoint l'académie. Les membres étaient tous très sympa, sauf quelques personnes. C'est devenu mon second foyer. Mais je n'ai jamais pu oublier malgré mes efforts mon pays natal. Le vent sur mes cheveux, l'odeur de la mer... Les villes à l'architecture si magnifique.... Un matin, j'ai décidé de m'absenter un moment de l'Académie. Je devais revenir chez moi. Juste pour retrouver ces veilles sensations, l'impression de rentrer au bercail . Sans rien dire à personne, je suis parti. J'ai utilisé un rituel de téléportation vers Andalaue, et avec un minimum de nourriture, je m'en suis allé. C'était comme au départ, mais à l'envers. Je partais de l'arrivé pour revenir au début. J'ai marché longtemps. J'ai vu des superbes paysages, mais aussi des horreurs. Après un moment de marche, je suis arrivé à un village de Nezloyans au bord de la mer. Ils m'ont plutôt bien accueilli, et m'ont aidé à construire grossièrement une embarcation taille dans un tronc. Il est vrai que les Nezloyans ne sont pas très bons sculpteurs. Après les avoir salué, je suis allé vers l'Ouest, là ou le soleil plongeait dans la mer. Ramer était devenu ma seul occupation. Je pêchais parfois pour me nourrir et reconstituer mes vivres, puis je repartais aussitôt. Je ne savais pourquoi j'allais vers l'Ouest. Mon corps semblait répondre à un appel, comme si il savait que ma maison était là bas. Après une éternité en mer, des côtes furent en vue... J'étais revenu. Je ne raconterai pas dans ce livre ce que j'ai vécu sur la terre de mes ancêtres. Il se déroula trop de choses pour qu'elles soient consignées... Mais je suis revenu à Shanga transformé. Ce voyage me fis l'effet d'une douche, et je rentrais en homme nouveau.

Je me présente: Gotenks261 Je suis un joueur de minecraft en quête de nouveautés et de sensations fortes. Je choisis ce RP (qui est mon premier concrètement) car j'adore les jeux de rôles et les histoires mystérieuses (en particuliers celles avec Herobrine). N'oubliez pas: HE'S WATCHING YOU...