Que dire sur moi... J'ai vécu 17 ans dans une famille de fermiers. J'ai eu un frère, mais la maladie l'a emporté trop jeune pour que j'en garde des souvenirs marquants. Dans mon village, la tradition veut que le fils aîné prenne les rênes des champs. Puisqu'ils n'avaient que moi, mes parents décidèrent de m'envoyer dans l'école du coin afin d'apprendre à lire, à écrire et à compter. Très vite, cette routine m'a agacée : mon père qui avait toujours une moue désapprobatrice en me voyant, et ma mère qui ne faisait que soupirer m'ont rapidement fait prendre une décision que je ne regrette pas. M'enfuir. Et avant, apprendre à survivre seule. Il y avait dans le village un vieux chasseur qui avait ma confiance, il m'apprit à vivre dans la nature et me fit cadeau d'un jeune chien-loup pour m'aider à chasser. Un an plus tard, je partis avec mon arc, une vingtaine de flèches et une petite dague. J'ignore si mes parents ou si ceux qui me connaissaient ma regretteront. Ils ont certainement déploré mon départ, puisque je ne peux plus les aider à retourner la terre, mais je ne pense pas leur manquer. En tout cas, ils ne me manquent pas. J'avais entendu parler d'un château, d'une académie, quelque part vers l'Est, qui accueillait ceux dans le besoin. Avec Ankhara, mon chien, nous sommes donc parties vers le soleil levant. Étrangement, avec Ankhara pour seule compagnie, et sans autres âmes humaines (ou onyxs, ou sapères, ou naines, ... ch'uis pas raciste) à des lieux à la ronde, je me sentais plus vivante qu'avant, comme si mon départ était une délivrance. Malheureusement, je dus vite désenchanter et remettre les pieds sur le cube-monde en entendant des grondements inhumains s'échapper des bois que je longeais. Je vis émerger de la forêt des morts-vivants qui se dirigeaient vers moi. Ankhara se mis à gronder, mais je l'appelais pour fuir vers une étrange statue que j'avais aperçue au loin, lorsque je fus poussée en avant. La douleur éclata dans mon dos alors que je tombais par terre et que je me sentais partir. Ce qu'il se passa ensuite, je l'ignore. Je sais juste qu'au lieu de mourir, j'étais de retour sur le cube-monde. Je ne m'en étais pas sortie vivante, j'en étais sûre. Pourtant j'étais toujours là. Cela bouleversa tout ce en quoi j'ai toujours cru: auparavant, pour me faire croire en quelque chose, il fallait me le mettre sous le nez, mais cette renaissance me prouvait qu'il y avait des mystères bien cachés dans notre cube-monde. Je me levais, la tête bourdonnante de questions auxquelles j'espérais pouvoir un jour répondre, dans cette fameuse Académie. Je retournais bien vite vers les statues (mes connaissances en astrologies sont faibles mais suffisantes pour savoir me repérer) et vis Ankhara qui fonçait vers moi, et semblait vouloir me guider quelque part. Je la suivis et trouvais mon arc, mes flèches et ma dague, ainsi qu'une flèche ensanglantée. Des zombies, plus une trace. Je partis examiner la statue que j'avais repéré plus tôt. Étrange statue... Elle représentait un huit flottant à un demi cube du sol. D'autres la précédaient, formant une ligne vers le levant. Je décidait de les suivre, toujours accompagné d'Ankhara, pour aller jusqu'à l'Académie, en quête de Savoir et de réponses.

Je m'appelle "quelquechose" et je vis quelque par en France (c'est précis). Herobrine.fr est mon 1er serveur RP sur lequel je vais et j'espère bien y rester longtemps :) Mon personnage est plutôt individualiste mais courageuse (mais pas téméraire), elle a du mal à accorder sa confiance mais elle est loyale envers ceux en quoi et en qui elle croit.