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  • Apprenti Shayne

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  • Fonction

    Apprenti

    Race

    Humain

    Sexe

    Indéterminé

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  • Réput. HRP

    Présence

    Aucune heure

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    [Il n'est pour l'instant pas encore trouvable en RP.] J’ai été une protégée. Cachée de tous, chacun m’était dissimulé. Mon univers à moi me limitait à mes embrasures et mon manoir. Les murs m’y obstruaient la vue et mon air était épuré par les pores et défauts des carreaux. Je n’y voyais que rarement une brèche : c’était mon jumeau. Il me présentait parfois le village en me masquant de différents titres. J’ai été son amie, son client, une rescapée d’abandon. Même si Delfimos se résumait à un marché, une chapelle, un fleuve et quelques pavillons, j’étais amplement satisfaite. L’air me faisait un grand bien, les quelques tapages par ci par là tout autant. J’y prenais excessivement goût. Il a eu cinq ans et moi aussi. Il passait la plupart de son temps à la chapelle. J’ignorais ce qu’il y faisait, j’étais curieuse et il me manquait. De mes quelques pixels de haut, rebelle et accompagnée de la cime de mon courage, je pris l’habitude de sortir en laissant derrière-moi une des fenêtres béantes, me faufilant à travers les fougères du verger. Mes parents étaient aveuglés par leurs absences. J’en ai profité pour dompter la courte fugue et domestiquer l’abri familial. Ça ne change malheureusement que chaque année : j’avais toujours cinq ans. Prise par le réveil, réveillé par un chahut, ce jour je n’avais pas réussi à démêler leur motif. Ils avaient l’air plus craintif qu’hargneux. Ils partirent le matin même comme leur quotidien le prescrit. J’ai décidé de les suivre, de loin. Je n’avais même pas pris le temps de m’habiller correctement. Je suis restée dans ma liquette et mon pantalon de nuit. Je laissais entre eux et moi une vingtaine de cubes et les épiais du regard. Eux marchant jusqu’au marché, moi jusqu’à eux. Ma petite tête dépassant d’un mur ou de l’autre, je les scrutais leurs visages et gestes. Ils ne se retournaient jamais lors de leur marche précipitée et ne se regardaient que de temps en temps pour s’échanger quelques répliques, un air soucieux sur le visage. Ce n’était qu’à quelques rues. On entendait de loin les sollicitations prosaïques des commerçants combattant pour leurs clients. Ils pénétrèrent la place. Sur la pointe de mes petits pieds, élevée sur une caisse et appuyée contre la façade en coin de rue à l’abri de toute lueur, je surplombais un fleuve de figures à la coiffure caressée par la brise. Là-bas se dressaient sur les toits, cinq encapuchonnés noirs qui dévisageaient tour à tour les gens présents. Deux d’eux fixèrent chacun respectivement un de mes parents. Ignorés par la vague humaine, ils étaient prêts à plonger … Dès lors que je fus vue, ils s’adressèrent un consenti puis s’élancèrent en un fracas d’étonnement en plein centre de l’essaim qui s’arrêta tel un ressac. Je n’eus seulement le temps de baisser les yeux que je vis le couple crouler au toucher des capuchonnés durant cet instant sempiternel. Des hurlements de terreur retentirent abruptement alors que le troupeau se déroba à la scène. Un homme prit par la main mon corps figé, hébété, incompréhensif et m’arracha à mes parents tout en lâchant une kyrielle d’injures, horrifié. Mes pieds traînaient derrière lui avec la même parfaite dysharmonie qui s’imprimait sur mes yeux et sifflait sur mes oreilles. Je risquais de tomber contrairement à mon attention mais il tirait toujours avec plus de tonicité jusqu’à ce que je quitte l’événement des yeux. Il me mena au bord du village, me désigna l’horizon du bras et me poussa de l’avant d’un coup de main dans le dos, un air grave sur le visage : « Fuis petite ! Cours ! ». Immobile, il me lorgna sévèrement de loin. J’avançais nonchalamment grâce mes petites jambes, tournant la tête vers lui, de temps en temps. Je l’avais perdu de vue après avoir dépassé une petite colline. J’ignorais s’il était encore là, par précaution, s’il était parti dans une autre direction ou s’il était retourné en ville. Peu importe … Je courrais sans but, parallèlement aux arêtes des cubes qui m’entouraient, jetant un regard au peu de monstres environnants qui me regardaient passer et qui se lancèrent à ma poursuite. Maigrichonne et jeune comme j’étais, j’ai rapidement pris faim … Mais j’ai eu la chance, après avoir traversé une distance approximative de trois kilocubes de tomber sur un dirigeable qui stationnait en l’air, à basse altitude, juste au-dessus d’une sorte de campement illuminé par d’énorme fanaux qui pendaient du vaisseau. Ce dernier se portait fièrement dans les airs. Son ballon difforme, plus volumineux à l’avant qu’à l’arrière, me donnait l’impression qu’il allait s’écraser à tout moment et sa queue translucide, preuve de son originalité esthétique, flottait pendant ce temps calmement entre quelques bourrasques de vent malgré son air fébrile. Sa coque en bois sombre comme pris par plusieurs périodes de pluies ne faisait qu’en réalité la moitié de la taille du ballon mais il semblait si grand grâce à ses ailerons, hélices et étages. L’ensemble était unifié grâce à une large toile de cordes nerveuses, impérissables. À chaque déplacement de regard, je voyais une nouvelle mécanique qui m’était inconnue, une innovation technologique. Le tout était finement décoré. Attirée par tout mouvement et quelconque nitescence distinctif, je les rejoignis et ils m’acceptèrent, me voyant seule, sans se poser de questions, les bras grands ouverts, lors de leur arrêt de ravitaillement. Ils ressemblaient à une grande famille en pérégrination : ils devaient être une vingtaine de personnes à vivre ou travailler dessus. Ils cherchaient à retrouver leurs terres, le lieu de conception de leur aérostat. Je les ai suivis jusque là-bas. J’ai vécu avec eux durant plusieurs années. J’ai appris à leurs côtés. Je suis devenue leur nouveau rejeton et élève. Pour tout avouer … J’en oubliais mes premières célébrations annuelles … Un jour, lors de ma 33ème année, un jeune homme, plein de vie, annonça tout haut, dans une brasserie réputée, un livre à la main, que l’invention de toute une vie avait été découverte. Il l’ouvra grand et le présenta à tout le monde. On y voyait un amas de cubes de pierres flottantes couvertes d’herbe : c’était une énorme île volante. Ce n’était pas si crédible mais … D’un instant à l’autre, déjà, les plus grands parleurs annonçaient déjà leur prochain voyage vers les terres de l'Ordre … [Un paragraphe semble avoir été rajouté, loin des autres.] Elle est démesurée. Ses formes sont parfaitement arrondies. Elle a assez de bras ébène pour me recueillir tel sa fille. Elle supporte déjà une fière famille sur le sanctuaire qu’est son ventre … Je m’y hisse, c’est aberrant, J’en tombe sur terre : elle me rend lucide, ça m’effare … [Le livre s'arrête là, brusquement.]

    Présentation du joueur

    (Le Back Ground ne recense qu'une petite partie du passé de Shayne.) Présentation physique rapide du personage : La demoiselle qu’est Shayne reflète une apparence accueillant, souriant et pour le plus sympathique. Son corps, en forme de sablier et svelte, est pourvu de muscles fins, ceux-ci recouverts toujours par la même tenue ample et légères. Les traits de son minois sont encore purs et préservés. Ses grands yeux bleus reflètent son innocence et sa joie de vivre. Sa volumineuse chevelure brune soigneusement peignée se boucle légèrement et met en valeur les caractéristiques de son visage : ses joues finement arrondies, ses lèvres fines et le début de ce qui semblerait être des fossettes creusés par la fatigue et qui mettent en valeur ses cernes. Ses gestes sont généralement précipités et maladroits.
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