Histoire du personnage
Savira. Telle est le nom qu’on m’a donné à la naissance. Ainée d’une famille de cinq membres. Un père bien bâti répondant au nom de Varkin, et une mère douce comme une fleur ayant l’adorable prénom de Keldra. Il y a également mon frère au nom d’Amreth. Destiné à un bon soldat… puis enfant, la cadette de la famille, Amane. Nous avions une famille heureuse et avec une certaine renommée, jusqu’ au jour d’un malentendu entourant ma mère.
Le petit village dans lequel nous étions établis n’eut guère apprécié ce que m’a mère trouva « Trouble paix » « Assassin » nous criait-on sans scrupule. J’étais assez vieille pour pouvoir me défendre les quelques fois que je fus bousculer, ça jusqu’au jour où même les gardes se tournèrent contre notre famille. Je ne pouvais plus, hélas, esquiver la réalité. On finit par se terrer dans notre domicile. Cela ne prit guère peu de temps avant que la foule campât devant chez nous pour nous faire exiler, voir bannir de notre foyer. Nous résistâmes aux attaques diplomatiques du mieux qu’on put, jusqu’à l’impatience de certains des villageois, et prirent faux et pioches avant de nous sortir de force. Amreth voyait la situation comme un débordement, et que l’on avait le choix entre rester et mourir, ou fuir et s’exiler. Le temps était ce qui nous manquait, et il nous glissait entre les doigts, telle une rivière de sable dans le sablier. Il décida donc de prendre son épée de fer, et se planqua sur la pauvre porte meurtrit de coup de toutes sortes afin de nous acheter de précieuses minutes, voire maigres secondes... C’était un sacrifice qui en valait la peine ? Étais-je la mieux placée pour juger son action ? Je ne sais guère. J’étais pétrifié, ma famille aussi, et on hocha, non sans agoniser intérieurement. La lune argentée nous surplombait de ses beaux rayons de paix, comme si chacun nous apportait une douceur et chaleur intérieure.
Depuis cette nuit, aucune nouvelle d’Amreth ne nous vint à leurs oreilles quémandeurs. Nous présumâmes la triste mort d’Amreth… nul ne saura la vérité avons-nous finalement concédé, et tourné la page.
Des années passèrent, et notre famille s’établit isolée au cœur d’une forêt épaisse et dense, remplie d’une faune et flore assez riche. Tous les problèmes semblaient être disparus, outre celle de la survie quotidienne. Cette dernière était dure, mais elle était désormais plaisante, limite réconfortante. La nature devint rapidement le quotidien de la famille, développer un lien avec celle-ci et contribuer à un certain « potentiel ». La nature, les animaux… c’était un univers si riche, si beau. Seul, mais tranquille. À découvert, mais au calme.
Pour ma part, étant la grande sœur et l’aînée des sœurs, je m’occupai du mieux de ma petite sœur Amane. Pour combler ce côté maternel de ma part, et de son besoin, je me mis à la tâche de garder ma sœur. Elle était instable. Elle était perdue. Encore timide. Je fis le nécessaire afin de prendre soin d’elle, alors que nos parents s’occupaient de notre survie. J’aimais bien les animaux en général, et eux également. Cette réciprocité, cette balance que l’on offrait nous donnait un réconfort. L’équilibre semblait se rétablir lentement, bien qu’on soin loin de la richesse d’antan, nous étions heureux et heureuses, la vie se rétablissait.
Tout cela jusqu’au jour où je partis cueillir des fleurs, afin de décorer plus amplement notre modeste demeure. Je me souviens encore de ce lacs aux reflets bleuâtres, ces papillons dansant dans les airs, ces arbres au ras l’eau… c’est une scène qui était plus que magnifique. Je voulais offrir un environnement encore plus agréable, et pour une fois que je prenais l’initiative… la seule fois que je baissai la garde de ma protection, le pire arriva. J’aperçus au loin un torrent de nuages épais et noirs, plus noir encore que les abysses… enfin je présumais. J’étais à des lieux de la sombre colonne nuageuse et j’accourus du plus vite que j’ai pu, titubant à de nombreuses reprises sur de viles racines qui se tortillaient entre les arbres. Trop peu trop tard… Arrivée sur place, ma pire crainte se révéla véridique.
La maison était nimbée de flammes puissantes et chaudes. Je me mordais les lèvres, je me retins de crier instantanément. Je voyais trois corps gisant sur le sol, trois distinctifs. Inertes. Entre mes cris intérieurs, mes larmes chaudes coulant sur mes joues, et le sang qui s’écoulait dans ma bouche due au mordillement de mes lèvres, j’eus pu apercevoir des traces de lutte et de fracas sur le peu de meubles à dispositions dans notre cabane de fortune.
Je perdais le contrôle en moi. Une rage sauvage, primitive me dictait de relâcher mes émotions sur les barrières à l’improviste que l’on avait construite en guise d’enclos. Je passai ma frustration sur les parois chaudes de la maison, chose que je regrettai vu les brûlures sur le corps que j’eus, mais avec réflexe, les enleva sans trop de dégât. Je regardai le spectacle morbide devant mes yeux impuissants, sur le tronc d’un arbre coupé la veille. Je ne pus dormir cette nuit. J’attendais que les flammes se meurent d’elles-mêmes. Enterrer les corps… Ce ne prit que de longues minutes. Des longues minutes où mon état mental était sur le point de chavirer.
Les flammes se sont tues peu après. Alors que je marchai lentement vers les décombres de ce qui était ma deuxième vie, je remarquai qu’un corps manquait. J’étais trop mal en point pour m’en préoccuper. Alors que j’enterrais les corps, Amane, ma sœur cadette apparue derrière moi. Je fus « soulagé », mais le mal en moi était déjà fait.
Peu après, nous partîmes loin d’ici… silencieuses.
Je prétendais bien aller. Je montrai un sourire réconfortant alors que c’était tout autre en moi. Depuis l’incendie, depuis ce jour… une partie de moi avait disparu. Tué. Pourfendu. Lorsqu’Amane avait le dos tourné, j’en profitais pour m’éclipser et affronter mes propres démons : moi. Que s’était-il passé en moi ? À priori, rien n’avait changé. Comme si j’avais vendu mon âme à des êtres supérieurs, mais ce n’était pas le cas. Était-ce le seuil de la folie ? Je ne sais pas, mais je me devais d’affronter la vie, et moi-même. Cela était mon propre fardeau. Je peinais à remporter contre la vie, mais si mon combat était sur deux fronts… j’aurais besoin de plus de force, plus d’expérience… si j’y arrivais.
Présentation du joueur
Bonjour à tous,
moi c'est Sabrina, ou bien Sab pour les intimes. Je suis actuellement en étude afin de devenir scénariste de jeu vidéo chez Ubisoft. J'ai également de nombreuses études derrières moi, tels que la sociologie, l'histoire (Religieuse, Antique, Mésopotamie, mythe, Moyen-Âge, etc), de nombreux cours de mythes, et panthéon, oeuvre et écriture, psychologie, philosophie avancé, ainsi que les programmes en lien avec ma matière actuelle. Je suis originaire d'Irlande, et aménagé au Québec il y a plusieurs années déjà.
J'ai actuellement 21 ans, en couple et toutes mes dents.
Si je me présente sur ce serveur, c'est ainsi pour rechercher une partie Roleplay différent des Rp-forum, JdR de table (et roll20) ainsi que Rp sur World of Warcraft que j'orchestre actuellement. J'espère pouvoir apporter du positif et de mon grain de sel sur ce serveur qui me semble épatant.
Ps : J'ai minecraft depuis la Beta 1.7.2, mais n'ayant pas la date exact, je laisse aux curieux chercher, hehe ! J'ai fait partie du staff d'Epicube entre Décembre 2015, et Juillet 2016 pour ceux qui sont intéressés par mon historique ~