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Enorme merci à Alice qui quitte aujourd'hui le staff ! Nous lui souhaitons tous le meilleur possible !

  • Maréchale Sylkabe Mindst'

  • Ma parole est d'or, ma main sera de fer.

  • Fonction

    Maréchale

    Race

    Humaine

    Sexe

    Féminin

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule éteinteAmpoule éteinteAmpoule éteinte
  • Réput. HRP

    Présence

    11000 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    Je suis, il me semble, née à Holmerton, sur les côtes de l’Aral, bercée de timides ombres écarlates aux premiers jours d’été. Je n’ai connu que tardivement la place de Timour ou la route des cerfs blancs, les premières années de ma vie restèrent cloitrées aux docs, pas une semaine ne se passait sans que ma triste cahute soit balayée par les violentes averses portées par l’ondé. Ce premier lieu de vie me fut malgré tout rendu plus agréable, et oserais-je dire vivable, par l’éducation que j’eu reçu des traines la faim et gagnes-petits qui avaient fait du vieux port leur logit, et des grands esquifs marchands leurs gagne-pain. Leurs visages m'étaient déjà flou à l’époque, aujourd’hui je ne saurais pas en reconnaître un seul si l’on m’emmenait soulever leurs linceuls. L’exception serait peut être ce vieux cosaque qui s’était improvisé chieftain du clan, grimant sa vieille toque délavée en couronne altaïque et agitant en guise de sceptre une hallebarde rouillée qui tenait à peine dans sa paume infesté de vérole. C’est cette charmante compagnie qui me recueillit, me nourrit, et me nomma : Gabrielle, Force de Dieu, Le vieux cosaque m’avait appris sur son lit de mort qu’il ne voulait pas pour moi d’un nom de miséreuse, qu’il m’avait nommé selon sa propre mère à qui il avait mené la vie rude des décennies plus tôt. Mais à cette époque sur le port, on me nommait déjà Sylkabe, La gamine, la souillonne, la vagabonde. Celle qui parasite le commerce, tranche la ceinture des bonnes gens pour leur subtiliser leurs deniers, celle que l’on préfère ne pas regarder pour se protéger de la misère du monde. Celle qui, n’ayant ni parents ni famille, porte le nom de l’abandon, Mindst’, le préfixe nominal sans nom pour le porter. Ironiquement m’a t-on plus tard appris, l’année de ma supposée naissance était celle ayant vu advenir la conjuration des généraux. Durant ma jeunesse, j’entendais tous les jours parler de l'avancée des troupes de telle ou telle faction. L’Empereur de Vrahs avait été assassiné, trahi par son armée acquise à cause plus grande que la gloire du monarque. Je voyais passer un jour les soldats grimés de rouge du régent de l’empire, et le lendemain c’était les Unitaristes qui franchissaient les murailles, portant la terrifiante bannière blanche. Dans ce climat troublé, et alors que, le vieux cosaque disparu, ma bande se désintéressait de moi, je fit la connaissance d’une jeune fille, je ne saurais pas bien la décrire aujourd’hui, la peau aussi pâle que si elle fut sculptée dans l’ivoire, les cheveux noirs ébène, et les yeux rouge vif, comme si à travers ces derniers on assistait au coucher d’un soleil derrière les vitraux d’une église. Je ne me rappel que de son prénom : Serra. Je ne l’ai pas connu très longtemps, mais c’était sans doute la première expérience amicale dont je peux me rappeler aujourd’hui. Nous n'étions pas de même extraction, sa famille s’était installée dans les hauteurs, non loin de la falaise du duc où ils occupaient un four de boulangerie, elle m’était malgré tout devenue précieuse, et je me plais à penser que c’était réciproque. Sa connaissance naissante des affres du monde était l'étincelle qui éveilla ma soif de découvertes, de changements. Quelques mois à peine après notre rencontre, et alors que la guerre s’intensifiait, les parents de la petite décidèrent de quitter la ville, désormais trop proche du front. Du jour au lendemain, j’étais seule, une fois de plus. Seule, et sans le sous. Sans même savoir dans quoi je m’engageais alors, ivre de changement et malade de sédentarisme, j'empaquettais mes maigres affaires avant de m’élancer sur les routes, sans savoir ni lire les panneaux, ni déchiffrer une carte. Me reviens encore cette euphorie alors que je franchissais la porte de granite de la ville et rejoignait la forêt en contrebas dont les arbres se paraient d’écarlate. Nous étions aux derniers jours de l’été. Holmerton était derrière moi, et m’assurant de la laisser en bonne compagnie, j’y abandonnais également la première décennie de ma vie. Accusant la paternité toute cosaque de mon prénom, je faisais mienne la vie de nomade, traversant à pied l’immensité des steppes Vrahelites, passant de village en village pour m’y vendre à l’emploi. Un jour j’aidais un vise-haut à monter une nouvelle arnaque, le lendemain j’aidais sa victime à récupérer sa mise, quand le surlendemain je m’enfuyais avec la somme des deux partis. Par la force des choses et la dureté de cette vie, j’en arrivait petit à petit à apprécier les raffinements urbains : Surins, matraques, hachettes, le fer que je ne pouvais m’offrir, je me contentait de le ravir, ma ceinture reluisaient bientôt de toutes mes trouvailles qui, je l’esperais, me donnait l’aspect d’une dure à cuir, en dépit de mon apparence juvénile. Aussi, il ne me fallu pas longtemps pour que l’éclats de mes larcins n’attire le regard de gens de biens que mon activité de tantôt aurait rebuté. Deux ans durant, je me fis ainsi mercenaire, garde, mentant sur mon âge et baissant mes exigences aussi bas que terre afin d’attirer les yeux de ceux qui ne pouvaient se réduire à partir seuls sans escortes sur les routes sillonant l’empire. C’est durant l’un de ces trajets que, à la faveur d’une tempête de neige, mon client et moi même nous étions retrouvés bloqués dans un refuge fortifié. Là, autour d’un grand feu, un petit contingent de soldats à l’uniforme immaculé scandaient des sermons profanes. Le feu qu’ils avaient dans leur voix faisait de l’ombre à celui près du quel je me réchauffais, et, curieuse et avide de changements, je me rapprochais de la bande. Mon jeune âge ne semblait pas les déranger, au contraire, ils me prirent à témoin, contant mon histoire à ceux qui avaient la foi de les écouter et faisant de moi l’incarnation même d’une jeunesse sacrifiée aux intérêts de l’empereur. J’étais séduite. Abandonnant la compagnie de mon client, et le maigre salaire qu’il me promettait, je pris la route le matin même, alors que la neige tombait encore, et me dirigea en direction de la place forte décisionnaire des Unitaristes. L’ancienne capitale impériale, Vanguard. C’était la première fois que je m’y rendais, la ville trônait là, solitaire, perdue et isolée au milieu d’une gigantesque steppe herbeuse parsemée de tapis de neige faisant d’autant plus ressortir la magestée des formidables murailles noires encerclant la ville. Aucun mot, aucune légende ne m’avait préparé à telle merveille, chancelante, je m’en souviens encore, je m’étais arrêtée sur un basalte en bordure du chemin, reprenant mon souffle et observant des heures durant cette ville qui semblait venu d’un autre monde, taillée à même le jai et dont les édifices cyclopéens mariant la pierre au métal pouvaient être deviné à travers le brouillard des manufactures urbaines. Franchissant la muraille, et décidant de ne plus m’attarder sur la plastique de la capitale, je me suis dirigé en direction de l’ancienne forteresse d’Astev dont les imposants murs de marbre blancs cachaient la première académie militaire unitariste. Me remontent encore les souvenirs de mon entretient, on me mit le crâne à nu, on m’offrit un uniforme et une couchette en l’échange de toutes mes lames précieusement obtenues. Mais si jeune déjà, je savais que ce bâtiment allait m’offrir plus que ce que ces pauvres fers n’auraient jamais pu me faire gagner. Les premières années étaient difficiles, mais mon précepteur n’avait pas été tendre durant mon enfance. Je faisais mienne ses enseignements, et adoptait les doctrines que le sédentarisme avait refusé à la plupart de mes semblables. Apprenant les merveilles de l’écriture et de l'arithmétique, j'ai enfin accès au savoir théorique brute, aux enseignements des morts, à l’Histoire et aux sciences humaines. Les années passant, le savoir pratique prenait le pas sur la théorie, nous délaissions les amphithéâtres luxueux pour nous éloigner chaque jour un peu plus du couvert de la forteresse. Aux études de sciences politiques et d'algèbre succédèrent les enseignements extérieurs, et avec eux, les châtiments corporels et l'intégration hiérarchique. Notre ultime année d’enseignement nous mena à quitter la capitale, traversant les plaines, les taïga et les forêts hyper boréales pour nous isoler loin de toute civilisation, sur les rivages gelés de la mer de Kara où des mois durant nos instructeurs sacrifièrent à la collectivité les membres les moins endurants de notre groupe. Jamais dans ma vie expérience ne fut plus difficile, j’en venais parfois à regretter le temps où je pouvais m’endormir dans les bras de dame misère en rêvant à un meilleur lendemain, sachant que la journée à venir serait marquée par les mêmes exercices décérébrant, les mêmes punitions, le même froid glacial qui détruisait mon corps, et les mêmes ordres répétitifs. Nous avions depuis longtemps perdu la notion du temps et n'étions guère plus que de vulgaires machines organiques quand l’on nous annonça enfin nos affectations. J’avais vingt ans. Je laissais derrière moi le camp de Taboristl et faisais chemin vers le sud. Ma peau était brûlée par le soleil se reflétant sur la glace, mes yeux s’étaient fait profonds, ma diction vive et mon esprit aussi dur que ma chair. J’étais prête à rejoindre le front de l’est, à mourir si tel était l’ordre de mes supérieurs, à survivre si le destin le voulait. J’avais pour moi le détachement existentiel que mes instructeurs voulaient en chacun de leurs hommes, celui-là même qui faisait défaut aux impériaux qui cherchaient encore dans ce conflit d’idée à enrichir leur gloire personnelle. Les souvenirs de cette époque me sont encore particulièrement doux, aucune richesse, aucune gloire ni aucune compagnie ne rivalise de majesté avec l’ordre chaotique d’un champ de bataille. Se sentir rouage d’une incroyable machine humaine, se savoir partie intégrante de l’Histoire, et sentir ses connaissances, son expérience et sa détermination s’enrichir du sang coulé. Ni mes expériences passées, ni mes expériences futures n’auront, je pense, un impact si fort sur mon existence que le délice pervers d’une guerre totale. Dame Belligérance m’en fut d’ailleur témoin, mariant mon orgueil à ma passion et m'octroyant après quelques échauffourés acrobates, la tête d’une petite division de mortiers. Les batailles s'enchaînaient, et profitant des plus simples pour tenter d’audacieuses manoeuvres, je faisais mien l’art de la guerre, m'enivrant de mes réussites pour mieux préparer mes tactiques. De lieutenante je fut promu capitaine, choisissant alors de conserver ma vieille armure d’officière de terrain et m’initiant au commandement moins mécanique des unités de cavalerie, d’infanterie et de chasseurs. Les années passèrent, ma division fut envoyée aux six coins du front, combattant un jour dans les plaines gelées du Safin, et plus tard dans une passe montagneuse Vengis, au confin des Zemlya, remplissant de force la clepsydre de mon ascension par le sang des vaincus. Promue Générale, j'obtiens le droit à la permission. Si les hauts-quartiers de Vengis avaient trouvé grâce à mes yeux, c’est à Vanguard que je retournais, prenant possession d’une luxueuse suite du centre-ville, à quelques pas à peine des bains noirs, je m'installais dans la bonne société urbaine unitariste, finançant artistes et ingénieurs, créant ma cours et nourrissant ma réputation citadine. Si durant ces fastes temps je pu cotoyer d’incroyable artistes et philosophes, des notables, politiques, des confrères militaires ou d’habiles scientifiques, j’appréciais passer de longues après midi au sein des manufactures Vanguards. Les contremaîtres honorés de mon grade prenaient souvent l’initiative de m’offrir la visite et les regards respectueux de leurs ouvriers, lesquels n'hésitaient que rarement à me faire démonstration de leurs arts mécaniques qui m’enchantaient tant. Je me plaisais à rêver l’avenir passionnant que nous préparaient ces moteurs et ces biels de bronze et d’étain. Il arriva cependant un jour où, vêtu de l’uniforme blanc des fonctionnaire, une burocrate fit ma rencontre, m’appelant sous ordre du conseil des généraux à prendre ma place au côté de l’illustre stratège Gracchus Mindst’Talien, Ministre des armées. J’étais Haute Maréchale-ministre adjointe aux armées, conseillère syndic de Talien. Mon prestige n’en était que plus grand, mais les responsabilités politiques que ma désignation engageait ne m’avaient jamais été expliqué. L’académie militaire m’avait formé à trouver ma place sur un champ de bataille, mais un gouvernement décentralisé relève d’une toute autre guerre. Deux ans durant, mon mentor et moi même avons ardemment travaillé. Il m’initia aux différents courants idéologiques radicaux qui divisait l’unitarisme vrahelite, me laissant petit à petit me faire ma propre interprétation des écrits de Lebgrad. Dans l’ombre de notre mission cependant, s’agitait de sinistres pantins, si je ne su jamais la raison exacte de ce qui allait advenir, je m’étais depuis longtemps fait à l’idée que ma gradation rapide avait été le fruit des manigances de Talien, profitant de la présence d’une militaire prestigieuse mais manipulable pour s’assurer une suprématie politique sur ses rivaux synarchistes. Ces derniers n’étaient pas aveugles, et j’allais bientôt en faire les frais. Il arriva un jour où pénétrant dans le bureau de mon ministre, je ne pu apercevoir qu’un dernier regard de sa part dans ma direction avant qu’il ne s’écroule, égorgé par l’adjoint de son principal adversaire. Je devais bien entendu être supprimée de même pour ne pas pouvoir prétendre à sa place, et le faiseur de veuve le savait. Il se jetta sur moi, mais à sa surprise, ma vieille armure de lieutenant me permit de survivre au coup mortel du jeune homme. Achevant le misérable, je choisit de jouer la prudence. Le conseil m’était désormais ouvertement hostile, et je préférais fuir le pays et retrouver mes troupes sur le front afin de préparer une contre-offensive une fois la tempête passée. La nuit tombant, je fis travailler le cocher, et rejoignant Vengis, j’engageais un équipage pour me mener sur l'archipel de Célèbes où je pourrais retrouver les fidèles de Mindst’Talien. La chance qui m’avait porté jusque là semblait m’avoir définitivement abandonné, et la solide jonc que j’avais fait affréter heurta un récif. Dérivant quelques heures sur l’épave, je découvris à l’horizon la silhouette d’une île isolée, une île dont l’allégeance devait changer ma vie. Tidareir.

    Présentation du joueur

    Hey ! Gabrielle Sylkabe Mindst, si vous la croisez, se présentera comme une silhouette massive, plus de 2m15, plus de 130kg, une trentenaire entre deux âges aux traits durs et secs, relevés par une peau basanée et une chevelure blond platine. Elle portera sans doute une tenue sobre et rigide, stricte, dont la seul fantaisie sera le plastron corinthien visible sous les couches d'étoffes. Sans doute également portera t-elle en bandoulière un assortiments d'armes étranges et mécaniques, inconnues à votre personnage. (Illustration du personnage) https://www.herobrine.fr/uploads/posts/post_143902_82298269.jpg Elle s'exprimera à vous d'une voix forte, avec un léger accent oriental, roulant les R et forçant sur les O. Quand à savoir ce qu'elle vous dira, ma foi il ne vous reste qu'à essayer pour le découvrir ! ___ Musique du personnage : https://youtu.be/72FwmPgHhP0 ___ Quand à moi, le joueur, j'ai découvert HB il y a 12 ans désormais, mais je ne me suis vraiment mis au jeu sur ce personnage il y a 8 ans. Grand amateur de jeu de rôle, je suis également animateur 3D, dessinateur à mes heures perdues, souvent builder sur Minecraft, et grand amateur d'Histoire aussi. N'hésitez pas à me contacter sur discord si vous avez quelque chose à me demander, je ne mord pas ! Et pour le reste, merci à tous pour vos fan art !!! https://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_127355_827546774.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_110639_181942527.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_110463_234255452.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_110229_694204703.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_110304_579576752.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_110178_500467157.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_109886_709390438.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_109931_791112868.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_109966_538554237.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_109519_613171506.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_109511_704286489.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_108759_1929167.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_107061_488372749.jpg http://www.herobrine.fr/uploads/posts/small_post_106843_139827552.jpg
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