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Dans une canopée antique, un Sage s'élève, se faisant porteur de la flamme d'une Oracle disparue. Félicitations à Yazor qui passe Sage !

  • Lyséen Ahm'Nima Agaard Jum Saï

  • J'y étais. J'y suis. Et j'y serai. C'est tout !

  • Fonction

    Lyséen

    Race

    Sapère

    Sexe

    Masculin

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule éteinteAmpoule détruite
  • Réput. HRP

    Présence

    2688 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    [*Une poussiéreuse page semble dépasser d'une étagère travaillée et soignée. Au milieu d'ouvrages de toutes tailles et de toutes époques. Un coin pointu du feuillet, marqué par les affres du temps, ressort de l'ensemble des différents grimoires.*] VI - Des murs blancs Dans une pièce isolée, on m'avait demandé de me changer. Tracés de mirliflores marges dorées, les disparates recoins de la loge me paraissaient être d'un monde qui ne m'appartenait point. Le marbre étendu sur les murs et le sol et le carrelage orné de motifs basiques me rendaient nerveux. Dans ce malaise s'immisçant subrepticement à travers les pores de ma peau, j'ai retiré mes habits de ville et j'ai commencé à enfiler une tenue de soirée. L'ensemble fait de satin, j'avais un air chic et de bonne figure. Puis le silence dans la pièce se brisa. "Avances. Ils attendent beaucoup de toi." dit une imposante personne apparaissant à la lisière d'une porte. "Ce sobre style te va comme un gant. Ne te rates pas." dit une plus mince personne se tenant derrière la première. Tremblant et hésitant à m'avancer pour découvrir ce qui m'attendait après ce long couloir, j'ai d'abord marqué à nouveau un silence. "Dépêches toi. Ils en veulent pour leur argent." dit l'intimidante personne sur un ton se voulant hâtif et sec. Pris alors d'un choc panique, j'ai fini par bouger une jambe. Puis l'autre. Marchant machinalement sans m'arrêter. Les deux individus me suivirent tout le long du trajet. Sur le chemin, un luxe sans limite caressait les façades du corridor. Des rideaux semblant confectionnés à partir d'un tissu aussi somptueux que l'accoutrement dont j'étais vêtu. Des tableaux que n'importe quel esthète pouvait jalouser. Et des sculptures à l'allure raffinée qui portaient les entailles d'un style hautement académique. L'ensemble était impeccable, soigné, ôté de toutes souillures. "Tu vas déclamer un livre à cette soirée. Pour un groupe de lecture." prononça solennellement la plus petite personne. "Ce sont de gros poissons." ajouta la plus grande. "J-Je ne comprends pas.. Un groupe de lecture.. ?" disais-je d'une manière chancelante. "C'est la saison des groupes de lecture en ce moment. Donc ceux qui désirent lire, mais ne veulent pas le faire d'eux-mêmes… Font appel à de mignons "Sans-faces" comme toi afin d'en déclamer un dans des maisons chics comme celle-ci." m'expliqua sinistrement le fin personnage. "C-C'est tout ?" demanda-je d'une voix encore fébrile. "Ils y a des règles barbantes à respecter en général dans ces groupes. Les gens finissent par les enfreindre." évoqua l'individu à la mince allure avant de marquer un silence et de s'arrêter devant moi pour me couper le pas. "Ce n'est pas n'importe quel ouvrage ce soir. Il s'agit d'un livre interdit." dit-il en marquant un ton plus appuyé pour ces derniers mots. "Des vrais tordus. Heureusement qu'ils paient bien." rajouta la deuxième personne. Puis ils reprirent la marche dans un silence qui se prolongea jusqu'à la fin du parcours. Traversant alors un épais voilage, j'ai posé le pied sur une estrade qui faisait face à un public. Chaque spectateurs, vêtus de pompeux habits, portaient un masque couvrant le contour de leurs yeux. Ils me fixaient tout en se murmurant entre eux de pervers chuchotements. Au centre de l'estrade, un pupitre sobrement disposé. Reposant dessus lui, un livre dont je ne discernais aucunement la couleur. Pas de motif, pas de signes distinctifs. De l'extérieur, il semblait totalement immaculé de toutes plumes. J'en feuillètais les premières pages blanches avant de tomber sur le commencement de l'écrit. Le titre m'apparaissant finalement, il me glaça d'effroi. "L'exentération. Une pratique universelle." Redressant vivement mon attention vers la foule en face de moi, j'ai brièvement chercher un regard compassionnel. Une âme charitable susceptible d'accepter mon refus de lire cet effroyable manuscrit. Mais je me suis vite ravisé à cette idée en constatant de la silencieuse attention que me portait le collectif. Ils n'attendaient qu'une chose. C'est qu'à leurs exécrables oreilles, je leur porte ces odieuses lignes. Et dans la crainte d'imaginer ce qu'il aurait bien pu me faire si je ne répondais point à leur attente, j'ai fini par parcourir de ma voix les différents segments de cette abjecte œuvre. Il m'avait fait lire un tel ouvrage. Il m'ont fait user de ma langue pour prononcer de tels atrocités. Ils m'ont souillé. Leur allure et leur attitude qui tentaient vainement d'imiter une pureté factice. Leurs présences qui ne contenaient aucune chaleur. Aucune émotion. Un vide oppressant. Tout chez eux, m'évoqua pour la première fois, une couleur. Pour la première fois de mon existence, j'ai imaginé à quoi ressemblait la couleur blanche.

    Présentation du joueur

    §gSapère :§r Âgé de plus de cent ans. Allure svelte et sèche. Un mètre soixante-seize et soixante-dix-huit kilocubes. Peau noire, sauf à la poitrine où une sorte d'étoile blanche apparaît. Deux cornes osseuses partant du front pour faire les contours du crâne. Visage lisse et dégarni. Aucun attribut faciale de visible. Petites mains d'apparence délicate et frêle. Tantôt d'attitude joviale et curieuse. Tantôt d'un comportement religieusement silencieux. Voix enjouée et harmonieuse. Prouesses physiques indécelables. Capacités d'analyse améliorables. Sensibilité sensorielle remarquable. [Rapport du ** par ****]
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