Il fait une belle journée dehors, deux gardes semblent garder une frontière, ils semblent s'ennuyer à vérifier des papiers, personne ne vient par ici.. enfin, sauf une personne actuellement, mais qui serait assez fou pour aller par là-bas ? Alors que les deux gardes continuent de vérifier les papiers du vieux clochard assis sur une pierre, un autre individu fait son apparition, un Onyx aux yeux orangés, celui-ci arbore une tenue marchande, mais.. ne semble transporter aucune marchandise. L'un des gardes le remarque et l'interpelle, un peu lassé : "Bien.. vous êtes à la frontière du Royaume, si vous franchissez cette forêt, le Royaume n'assurera plus votre protection, êtes-vous sûr de vouloir passer ?" Le Marchand répondit d'un air calme : "Eh bien.. Oui, je veux passer, j'ai entendu dire que l'activité recommençait là-bas, je ne peux pas manquer une telle occasion en sachant les rumeurs qui coulent dans les tavernes." Le Garde répondit d'un air encore plus lassé, soupirant : "Bien.. donnez-moi vos papiers, vous avez une trentaine de minute à attendre.. aller discuter avec.. euhm.. le clochard là-bas." Le Marchand donna ses papiers aux gardes qui l'examinèrent, celui-ci s'asseyait en face du Clochard qui parla avec un fort accent gras : "Alors.. t'es qui toi ?" Le Marchand toussa légèrement à cause de l'halène du vieux Monsieur, mais il répondit : "Je suis Lif Geora, Marchand dans la belle ville de Traflopine, comme vous le voyez.. je suis un Onyx avec une belle vingtaine d'année derrière moi." Le Clochard rigola et dit : "Un Marchand ? ici ? AH AH AH ! La bonne blague, les gens riches comme vous pourrait se payer le luxe de passer par d'autres frontières autre qu'ici !" Marchand souffla légèrement du nez, amusé : "La nuance étant que je vais dans l'endroit qui couvre cette frontière, pas à travers pour rejoindre un autre Empire." Le Clochard s'arrêta net, fronçant les sourcils : "Attend.. tu comptes sérieusement aller là-bas ? Mais.. tu sais aussi bien que tout le monde que c'est du suicide, il y a des tas de dangers, comment veux tu te r'poser dans un tel endroit ? M'enfin.. c'est pas mes s'cis.. uhm.. Gamin, t'as des passions dans la vie, ou des trucs autre que marchander l'argent des gens ?" Lif réfléchissa quelques instants, avant de répondre d'un air franc : "Eh bien.. J'ai beaucoup cuisiné, je sais faire des plats corrects, je fais de l'Ocarina lorsque j'en ai le temps, et.. hm.. Ah ! Je fais de la poterie quand j'en ai le temps, c'est mon hobbit en quelque sorte." Le Clochard répondit : "Ca se voit que tu n'as pas fais la guerre, regarde ta tête, tu as presque la peau d'un bébé ! Ah ah ah !" En effet.. Lif n'avait pas de grande cicatrice, il faisait bien 1m75, mais il n'avait clairement pas la corpulence d'un homme d'armée, il a cependant été bien nourris et cela se voit au niveau de son ventre qui est un mix entre un squelette et quelqu'un de bien dodu.. il était dans la moyenne, ses cheveux étaient très soigné, une grande mèche partant au dessus de son visage, et comme dit précédemment, ses yeux étaient d'un orange incandescent. Le Clochard regarda à nouveau Lif : "Question indiscrète, mais.. t'es quel genre de type ? Sympa, méchant, perfide ?" Lif haussa légèrement un sourcil, amusé : "Je suis quelqu'un de plutôt sympathique du moins, j'essaye de l'être, sourire est important pour un marchand mais.. bon, j'aime pas réellement qu'on m'ennuie pendant mes affaires, généralement, je deviens un peu plus méfiant et froid, si vous voyez ce que je veux dire.. j'ai aussi un grand respect pour les marchands, on vit dans la perpétuelle possibilité de se faire dérober quelque chose, c'est très compliqué.. quoi d'autre, ah ! J'aime pas le froid, on est en pleine saison chaude.. donc tout va bien, mais les saisons froides.. qu'est ce que j'aime pas ça.. Sinon.. je suis un amateur d'alcool léger, j'aime pas les alcools forts mais les alcools légers, j'apprécie grandement." Le Clochard hocha doucement la tête, avant de regarder Lif : "Et.. sinon, t'as fais quoi dans ta vie avant d'arriver ici ?" Lif regarda le ciel quelques instants, se replongeant dans ses souvenirs avant de dire : "Eh bien.. Tout commença Traflopine, une petite ville en plein milieu d'une plaine, le genre de lieu où on aime regarder l'horizon, je suis né de mes deux parents Eslei Geora et Amande Dossas, j'ai passé une enfance relativement heureux et j'ai surtout baigné dans les affaires marchandes de mon père, il dirigeait un magasin de bizarrerie, il vendait de tout, des pots, des sculptures, des pièces d'or étrangères, tout.. et j'étais souvent là à le regarder, mais aussi voir la façon dont il s'exprimait, il essayait toujours d'être sympathique envers le client, cela facilitait les négociations pour l'argent et il entretenait de très bonne relations.. De mon côté, j'ai grandis, mon père m'a payé la scolarité où j'ai appris à bien parler, bien apprendre et surtout bien marchander, déjà quand j'étais petit, j'essayais de négocier les quelques pièces d'or de mes camarades contre des petits trucs que je ramassais à droite à gauche.. ça n'avait pas souvent du succès mais deux-trois, des camarades de classe m'ont acheté des marchandises.. A la fin de ma scolarité, j'ai épaulé mon père dans son échoppe, j'ai appris pas mal de chose cependant.. c'est aussi à ce moment là que j'ai commencé à avoir des échos comme quoi cet endroit redevenait vivable, tu sais, la grande Cité portuaire de la région de Delirean, d'après les rumeurs, les formes bleutés auraient disparus de la région et le commerce reprend là-bas, mais.. c'est pas ça qui m'intéressait, c'était aussi les échos comme quoi les habitants là-bas étaient assez extravagant avec une culture bizarre mais aussi.. on raconte pleins de mystères comme de la foudre qui s'abat sans nuage, ou encore, des phénomènes inexpliqués, ça m'attire tout ça, et je veux voir de mes propres yeux cet endroit.. alors, j'ai déménagé, mes parents m'ont donné quelques piécettes pour que je puisse marchander sur ma route mais ils ne m'ont pas donné plus à cause de la monnaie là-bas, ils ne payent pas en or, donc cela aurait servis à rien. M'enfin.. j'ai pris la route et me voilà ici entrain de te parler." Le Clochard rigola grassement avant de répondre : "Sympa ton histoire, de mon côté je m'ap-" Le Garde cria : "Monsieur Geora, vous pouvez passer, que la chance soit avec vous." Lif réponda : "D'accord ! Bon.. eh bien, on m'appelle, désolé mon cher, je vais devoir vous laisser, je peux pas prendre de retard sur ma destination.. peut-être qu'à l'avenir, on se reverra à la cité ? Sur ce.. que le Vent vous soit favorable !" Et le Marchand s'avança en dehors de la frontière, il reprit un regard lourd et calme, observant son chemin.. si seulement il savait ce qu'il l'attendait là-bas, m'enfin.. c'est pas à moi de vous l'expliquer, je suppose ? Après tout, on forge son avenir sur le présent, et non dans le futur. Ainsi s'acheva le voyage de Lif, il arriva devant des grandes portes en bois.. et il éleva la voix, espérant qu'on l'entende, il n'est toujours pas conscient de qui il est réellement, toujours baigné dans une innocence qui sera sous peu, brisé à jamais.

Que dire de moi.. Eh bien, je suis un joueur roleplay, c'est suffisant non ? Vous me connaissez sûrement ou peut-être pas, dans tout les cas, ce n'est pas le même personnage. Bon jeu !