Histoire du personnage
Je m’étais effondré de fatigue sur le reste de mon embarcation. Essayant de me lever, mes yeux s’entrouvraient mais la fatigue ne voulait qu’une seule chose : me maintenir là, allongés.
Malgré cela, autre chose venait déranger ma quête de sommeil. Un bruit, un doux bruit. Celui des feuilles venant se faire caresser par la brise du mois de Lunatia. Je ne réalisais pas encore que ce fût la fin… La fin d’une péripétie causée par la Grande Bravade.
Je me suis levai, regardant l’horizon, des larmes de bonheur et de soulagement venant humidifier mon visage. Sur le côté de mon lit de fortune, se trouvait un carnet. Un carnet dans lequel j’ai pu narrer ma péripétie. Pris d’une envie de tourner la page, je me suis mis à le relire une dernière fois en attendant d'atteindre le rivage.
Il était recouvert d’un cuir noble, fait à la main, relié par un fil d’or. Ces pages étaient d’une couleur brune et remplis d'une belle caligraphie d'un noir profond.
La première page commence comme ceci :
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J’imagine que c’est dans ce moment-là que le désespoir nous pousse à raconter notre histoire ?...
Je me nomme Rhenar Dennenth, un Humain, fils d’Agriculteur, originaire de l’Île d'Eswela et plus précisément de Vrisha. Je vivais une vie paisible avec ma famille malgré mes petites envies de « jeunes » comme diraient mes parents. J’ai pu bénéficier de l’éducation fournie par l’île ainsi que celle pour devenir Agriculteur et perpétuée la « tradition » familiale… Même si cela ne m’enchantait guère.
J’ai eu 20 ans le 17 Fontame et ça a était le jour où j’aurais dû refréner mes envies de jeux et d’aventure. C’était plus fort que moi, vouloir ressentir le frisson du danger et de prouver mon existence.
Ce jour-ci, on m’annonça que mes parents m’avaient inscrit à la Grande Bravade, ce défi cérémonial qui avait pour but de nous défouler. Moi qui voulais de l’aventure et du danger, j’ai été servi.
Le 20 Fontame, c’était le jour J, nous nous étions rendus, mes parents et moi-même, au départ de la cérémonie, à Brishtar. Le village était en pleine effervescence, de belles décorations coloré et impressionnante, des boutiques et des stands tous étant plus fournis les uns que les autres. Une vraie ambiance de fête.
Nous sommes arrivées à la place où aller être annoncé le début du défi, mes parents me laissèrent là.
Il y avait une grande estrade pour mettre en valeur les participants et devant celle-ci, des rangées de bancs. Sur le côté de l’estrade, on pouvait y voir des « chapiteaux » à côté de ceux-ci, une pancarte, inscrit dessus : « Entrée des participants ».
Alors que j’étais plongé dans la description de moi-même un coup de corne donna le signal aux participants de sortir des tentes et venir parader sur l’estrade avant le début de la première épreuve.
Après plusieurs musiques, explications et j’en passe, le début de l’épreuve était annoncé : parcourir le fleuve à la nage et atteindre Misha. Ce jour-ci, la météo était plutôt clémente malgré des nuages à l’horizon, typique de la saison, et l’épreuve se déroula sans trop d’accros.
J’ai pris mon courage à deux mains, mon envie d’aventure amplifiant l’adrénaline, et sauta à l’eau. Le fleuve était froid, bruyant et puissant. Sur le parcours, on pouvait y retrouver des troncs d’arbres où on pouvait s’agripper et reprendre notre souffle. Ils étaient tenus par la rive avec une corde bien épaisse. Ce fut une longue et douloureuse ascension vers Misha, mais ce n’était rien comparé à ce qui allait arriver après.
Deux heures se sont déjà écoulées et j’arrivai lentement, mais sûrement sur la fin du trajet. Sur la rive de gauche, une échelle, que je rejoignis sans plus attendre. Au loin, on pouvait apercevoir des bateaux, tous amarré n’attendant que les participants pour partir.
J’ai pris le restant de mes forces et me précipitai dans une course titubante vers le bateau à voiles le plus proche. Dans celui-ci, il y avait de quoi survire une semaine ainsi que de quoi ce réchauffé convenablement. Il était petit, aucune cale, juste un petit renfoncement pour pouvoir s’y glisser et dormir. Malheureusement pour moi, j’ai levé les yeux au ciel, et une fois n’est pas coutume qu’au mois de Fontame, il pleuvait des cordes. Malgré un mauvais pressentiment, je pris le bateau et parti pour la deuxième étape, le tour de l’île.
Et c’est là que tout s’est mis à aller mal. Après quelques heures de navigations, un orage éclata et la mer se déchaîna. La voile de mon bateau se déchira dans un tonnerre rugissant et la mer emporta mon bateau. Je me suis démené pour rester à bord et ne pas passer par-dessus bord. Après plusieurs heures de survie intensive, la mer se calma et le soleil pointa le bout de son nez. Je me suis effondré sur mes genoux et restai là, contemplant l’immensité de la mer. Je me suis perdu.
J’ai laissé mon bateau navigué durant plusieurs jours, j’ai rationné eau et nourriture pour tenir le plus longtemps possible
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Une larme de nostalgie coula sur ma joue et vint mouiller la page.
« Il est temps de dire adieu à mon île… Et de prendre un nouveau départ. Avec la distance que j’ai parcourue, jamais je ne remettrai les pieds sur l’Île d'Eswela »
J’ai jeté le carnet à la mer, me releva sur mon embarcation, l’air conquérant, n’attendant qu’une seule chose, découvrir ce que va me réserver ces nouvelles terres.
Après mettre approcher suffisamment du rivage, j’ai comme reconnu le village d’une légende que racontait un vieux conteur à Vrisha. Il nous racontait qu’un ordre y était établi, parlant de secret tout aussi incroyable que désastreux.
Il n’en fallut pas plus à mon esprit d’aventurier pour vouloir en savoir davantage…
Présentation du joueur
Le Crépuscule est un Ours à la carrure aussi imposante que ses congénères mesurant aux alentours des 2m30 pour un poids non négligeable rendu plus agréable par l’argent qui compose sa peau ainsi que ses poils.
Le pelage de l’Ours trace une frontière s’entremêlant entre un blanc immaculé et un noir ébène d’où semble s’échapper des sensations contraires… à la fois l’amour le plus délicat et attentionné et de l’autre, une véritable sensation de malaise et d’angoisse.
Sur le haut de son crâne de magnifiques cornes de béliers aux allures argentés, à la fois sombre et lumineuse, se dressent fièrement pour venir s’enrouler autour de ses oreilles.
De ses yeux se démarquent une couleur tout à fait original, à la fois un magnifique bleu azuré et de l’autre, un orangé gracieux qui pourrait évoquer une certaine personne.
Sur le bras gauche, grimpant sur celui-ci, un arbre squelettique texturé d’un bleu pâle, s’aventurant depuis son poignet jusqu’à son épaule, s’étend tel un arbre Lunaire.
De l’autre côté, sur son bras droit, un étrange cristal noir ébène semble avoir remplacé une partie de sa patte ainsi que de ses griffes au point de venir texturer une partie de son bras dans des formes archaïques.
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Le maître n’en reste pas moins quelqu’un à l’écoute de la Révérence et semble prêt à entreprendre l’impossible pour guider les âmes de sa Guilde vers le firmament de leur évolution.
Si vous le cherchez, peut-être que vous le trouverez la tête dans une ruche ou alors entrain d’expérimenter sur une porte aux allures de cascade d’encre…
Mots de Remortels :
« Kham, le Lunaire. Pour l'enregistrement, je rappelle que je l'appellais comme ça avant que ça devienne vraiment son titre.
La Bête de la Bête de l'astre bleue, dont nous éviscérions il y a peu le cadavre dans les ruines d'une cité que ces mi-hommes mi-chiens avaient réduites à néant, parce que leur dieu ne leur convenait plus.
En voyant son pelage soyeux, en étudiant son calme infini, on ne trouverait plus rien de ces choses là qui sont un peu gênantes à montrer.
Son poil blanc immaculé reflète le bleu comme du métal pur. Il a l'air d'un lingot d'argent très vif, habité du cyan de la vie.
Je ne le connais pas bien mais je le regarde intensément. J'en veux aux chimères, je ne cesserai jamais de leur en vouloir car ils suivent des parvenus.
Mais lui, il m'inspire confiance. Je ne connais virtuellement rien à son niveau, et il traîne près d'une oracle toute petite que je réprouve, car elle est plus jaune que moi. Plus faible que moi.
Mais j'ai du respect pour les hommes -et les bêtes- de foi. Lui, il a toujours été droit.
Il est la force tranquille de l'astre lunaire glorieux, mystérieux, la planète morte qui danse avec les Soleils et émerveille d'un amour maternel monstrueux, dans le sens bestial, les humains primitifs et les animaux les plus sociaux.
Dans les chairs des mondes rocheux résonnent le chant de son amour, sa tristesse et sa mélancolie aussi.
A travers lui, je l'entends chanter, et j'éprouve pour la première fois de la compassion.
Kham est un excellent ambassadeur de sa foi, alors même qu'il est discret à son propos. Pourquoi aurait-il besoin de l'être ? La Lune est là, indéchiffrable, et lui la reflète sans effort.
J'ai hâte d'avoir l'occasion de l'admirer au sommet de sa puissance, loin des parvenus qui lui servent de dirigeants, au sommet des montagnes de son astre il ira et il les noiera du bleu alien. » - Aleiksei
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Progression :
Le 23/08/2021 à 00:06 : L'aventure commence...
Le 27/08/2021 à 02:19 : Ghrikan Aegis vous a promu au rang de Apprenti.
Le 09/10/2021 à 21h00 : Nrahserh de la Meute Argentée.
Le 03/03/2022 à 19h30 : Etudiant du Démentium.
Le 28/06/2022 à 23h00 : Naissance de Narh'Ounda, le Pinceau des Flots.
Le 30/07/2022 à 18h00 : Aliéniste du Démentium.
Le 30/07/2022 à 22h00 : Membre de l'Ordre.
Le 02/10/2022 à 21h30 : Chimérisation
Le 16/04/2023 à 23h00 : Mahnrasyl de la Révérence Argentée
Le 03/03/2024 à 22h00 : Honoré de l’Ordre par Le Zénith Ehlyn
Le 28/08/2024 à 22h00 : Maître de l’Ordre par Le Sage Umbra
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Déformation de nom :
Rehnar, Rrehnarr, Renard, Rhennar, Renar, Rhenat, Rhonar, Rhegar, Renhar, Thenar.