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Une main gantelée écarte le rideau des ombres, mandatée par le Triumvirat, l'Ecarlate Sylkabe impose le respect du Dharma, de gré, ou de force.

  • Profane Dereace

  • Aucune citation.

  • Fonction

    Profane

    Race

    Inconnue

    Sexe

    Indéterminé

  • Ampoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    Aucune heure

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    "Si l'on vous donne du papier réglé, écrivez de l'autre côté." Juan Ramon Jimenez ----------------------------------- Une fois de plus Déréace rentrait chez lui, son panier plein de poissons. Comme d’habitude la pêche avait été fructueuse. Il avait même eu le temps de récupérer des tentacules de poulpes. Déréace commença à préparer le dîner du soir. Sa grande silhouette attacha ses cheveux longs et un peu bouclés en une élégante queue de cheval. Puis Déréace saisit un poisson et lui trancha la tête d’un coup sec. Ces doigts habiles éventrèrent le poisson et jetèrent l’intérieur de l’animal au chat qui se roulait au pied du jeune homme de dix-sept ans. Après une demi-heure, Déréace avait fini de préparer le repas et d’engraisser le chat. Les parents de l’adolescent revinrent de la petite exploitation dont ils étaient propriétaires et saluèrent leur fils dignement. Ils se mirent tous à table. Après le dîner, Déréace s’en alla dans son bateau, accosté près de la maison, elle-même construite au bord d’une falaise abrupte. Le jeune marin navigua un moment puis arriva près d’une cité en ruine au milieu d’une forêt. C’était le terrain de jeu favori du garçon. Il amarra son bateau au quai délabré et sauta sur le ponton puis commença à courir dans tous les sens, escalader les murs, sauter de toits en toits en risquant à chaque fois de se rompre les os. D’une agilité remarquable, il parcourait toute la ville déserte sans toucher le sol. Il se servait de sa canne à pêche, dont le fil était fait de toile d’araignée et de liane, un mélange extrêmement résistant, à la fois d’un grappin, d’un fouet et d’une corde. Il aimait sentir le vent dans ses cheveux, les larmes des ses yeux excitées par le souffle glacé de l’air, rouler doucement sur ses joues. Cette impression de vitesse était enivrante. Déréace se posa enfin sur la branche d’un chêne d’où il voyait tout les environs. Il ouvrit un livre et se mit à ratifier certains mots. Ce livre, c’est lui-même qui l’avait écrit. Le vent se leva et les cheveux de Déréace vinrent sur les yeux du jeune homme. Alors il ferma son livre et se remit à courir mais cette fois-ci fit le trajet en sens inverse. Il sauta par terre et atterrit devant le ponton recouvert d’herbes où était amarré son bateau. Déréace posa un pied sur la construction de bois et une latte céda. Alors l’adolescent fit un pas plus rapide en avant pour ne pas tomber et une autre latte céda entraînant une troisième qui fit se casser un poteau qui portait le ponton. Déréace se mit à courir de plus en vite, le sol s’effondrant sous ses pas. Le poteau auquel était attaché son bateau avait lui aussi cassé. Déréace prit son élan, allant de plus en plus vite. Arrivé au bout du ponton, il sauta sur le bateau. Mais celui-ci était trop loin alors Déréace ne fit que tomber dans l’eau froide de la mer. Toute la structure en bois finit de s’effondrer dans une gerbe d’écume. Le marin se hissa sur le pont de son bateau. Dégoulinant de l’eau boueuse de la mer, il s’essora les cheveux et regarda une dernière fois la ville qu’il venait de quitter. Le ponton auquel Déréace c’était amarré si souvent c’était effondré. En tout bon marin qu’il était, l’adolescent prit ça pour un signe. L’endroit où il avait passé tant de temps avait littéralement coupé les ponts avec lui. Après l’épisode du ponton délabré, Déréace rentra chez lui, trempé par son bain forcé mais aussi par une averse passagère. Ses parents l’attendaient. Ils paraissaient solennels. Mais selon l’adolescent, ils n’avaient jamais eu l’air aussi digne. Le genre de dignité que l’on a dans le regard, que quand l’on prend une décision qui changera une vie. Et Déréace ne s’était pas trompé, son père commença à lui expliquer certaines traditions familiales. Comme quoi une tradition n’était pas un chemin tout tracé à suivre mais bel bien une voix à honorer. Puis il continua à monologuer sur l’honneur et d’autres choses trop abstraites pour Déréace. Enfin il s’interrompit et déclara simplement que comme tous ses ancêtres, à l’âge symbolique des dix-sept ans, Déréace devrait quitter son foyer pour partir en pèlerinage et comprendre qui il était et ce pour quoi il vivrait. De manière implicite, il expliqua que demain, Déréace quitterait son foyer. Enfin et comme le veux la tradition, Déréace ne gardera que sur lui un objet de son choix et une bourse remplit. Il ne pourra revenir que quand il aura trouvé des réponses aux questions précédemment énoncées. Enfin, ses parents ne lui diront pas au revoir. Parce que la tradition le voulait. Six mois plus tard, Déréace vagabondait sur les routes à la recherche de réponses à des questions qu’il ne s’était jamais posé. Il vivait de la pêche et parfois de petits larsens. Cependant, les six mois vécu seul l’avait transformé. Il lui arrivait de plus en plus souvent de se parler tout seul, enfin en son sens non. Pas à lui. Un jour, il rencontra une dame accompagné de sa fille de l’âge de Déréace. Enfin c’est ce qu’il avait jugé. Elles rentraient toutes les deux d’un séminaire sur un aspect du monde. Ces jeunes femmes prirent pitié de l’apparence piteuse du pauvre hère et l’invitèrent à manger chez elle. Ensemble ils arrivèrent à une maison. La pancarte indiquait : Professeur Oswald. Déréace savait qui s’était, un grand homme. Un grand homme qui sauva maintes âmes de la déroute. Un érudit qui avait réponse à beaucoup de chose et qui en son sens, avait trouvé la vie parfaite. Déréace, une fois débarbouillé, alla s’asseoir avec ses hôtes. Il commença à leur raconter la raison de son exil temporaire, ce qu’il faisait maintenant, les tenants et les aboutissements de sa quête. Oswald, friand de ce genre d’histoire, l’écouta attentivement. Puis ils discutèrent. Beaucoup. Toute la nuit. Déréace se sentit bien, ce qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps. Le jeune homme sortit un bouquin de sa poche et le tendit à Oswald. L’ex-marin expliqua que c’était un manuscrit qu’il avait lui-même écrit et qu’il mettait régulièrement à jour. Déréace voulait connaître l’avis d’Oswald sur ce livre. Le professeur le saisit et le lut avec avidité durant des heures. Des heures que Déréace utilisa pour aider la famille du célèbre professeur. Le jour suivant Oswald rendit le manuscrit, un sourire sur les lèvres, à Déréace. Et se fit au tour d’Oswald de raconter une histoire. Il lui conta l’histoire d’un bûcheron qui fut son ami et qui partit à l’académie de l’ordre d’hérobrine. Ses querelles familiales, ses passions, ses phobies. Puis il conclu. Il dit simplement à Déréace que si lui aussi cherchait des réponses, il en trouverait peut-être au sein de cet ordre savant. Même si les réponses qu’il risquait de trouver n’étaient pas celles des questions qu’il se posait. Déréace fidèle à lui-même, toujours près à courir plus loin remercia l’érudit et le lendemain quitta la demeure. Il partit vers l’académie.

    Présentation du joueur

    Bonjour, bonsoir ou bon quelque chose en fonction de l'avancement du temps. Je me pseudonne (bah oui on se prénomme pour un prénom donc on se pseudonne pour un pseudonyme) Déréace. Mais j'utilise régulièrement celui de Encre aussi. Sinon que dire de moi, je joue à minecraft depuis un certain temps, voir un temps certain... Tout les aspects de ce jeu me plaisent, que se soit l'exploration, la mort par noyade dans de la lave, la pêche avec le lag etc... J'ai un léger penchant schizophrénique. Et sinon j'aime dessiner et écrire mais surtout écrire et dessine. Et rêver aussi. Voilà.
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