Tellement de choses à dire... Mais pas assez de papier pour les écrire. Tout d'abord, mes parents, quand ils se sont aperçu de mon anomalie, ils m'ont reniés. Pas tout de suite, non, ils ont attendu jusqu'à mes 10 ans pour voir si ça s'arrangerait, mais ils ont du se rendre à l'évidence. Pendant ces 10 longues années je les ai entendu s'inquiéter, se poser des questions, et même se disputer. Tout ça pour expliquer où j'en étais : seul, abandonné, sans foyer et sans argent, vivant au jour le jour en volant tant bien que mal sur les étals des marchés. Plusieurs personnes ont eu une importance plus ou moins forte sur ma vie. Sans parler de tout les enfants des rues ni des marchands qui me prenaient la main dans le sac à voler l'une de leur pomme, l'homme qui reste ancré dans ma mémoire reste le capitaine Jack Dogfish. C'était lors de l'une de mes nombreuses courses poursuites, je devais avoir une quinzaine d'années. Trois gardes me pourchassaient pour avoir voler un croûton de pain. Ce gros commerçant en avait jeté tout un panier dans l’écuelle de son chien et j'avais eu l'affront de lui en prendre un. Heureusement que je suis bien plus rapide et agile que bon voleur, même si cette fois là, les gardes m'ont attrapés. Après m'avoir roué de coup pour que je leur donne des excuses, excuses que je n'ai pas pu donner, ils me saisirent le poignet et l’aplatirent sur un rondin de bois. L'un d'eux leva son sabre, je fermai les yeux, j'entendis le bruit du mouvement du sabre qui fendait l'air puis celui de l'impact. Je décelai très vite l'odeur du sang qui me remontait au nez et je n'eus pas le courage de rouvrir les yeux. Après quelques temps, une main se posa délicatement sur mon épaule et une voix douce me prévint que je pouvais me lever. Je regardai enfin ma main, mais elle était encore là. Un vif coup d’œil me permis de comprendre : le garde a abattu son sabre mais le mystérieux homme lui as transpercé le cœur avant qu'il ne puisse finir son geste. Néanmoins le sabre a surement continué sa course, légèrement dévié et s'est coincé dans le tronc, à quelques millimètre de l'endroit où se tenait mon poignet. Les deux autres gardes avaient sans doute pris la fuite car je ne voyait aucune trace de cadavre, autre que celui de mon bourreau. J'aurai voulu remercier cet homme mais comment le faire ? Je ne sais comment, il compris rapidement le problème. Il réfléchi quelques instant après quoi il me proposa de l'accompagner sur son navire. Il me proposait un travail, un logement mais surtout, une éducation. Lassé de cette vie, je décidai de partir avec lui. Il m'appris les bases : la lecture et l'écriture, pour que je puisse m'exprimer, à compter mais aussi d'autres choses comme la danse ou les règles de bienséance. Mon poste sur le bateau était important : j'étais chargé de sa gestion : vérifier les inventaires, distribuer les salaires et le plus important j'étais de bon conseil auprès de mon capitaine. Je m'aperçoit que je m'égare, je vais essayer de revenir sur mon sujet principal. Ainsi donc, il m'avait nommé à ce poste parce qu’il avait remarqué que je n'étais pas très manuel. Je ne sais comment il faisait mais il me comprenait. Le jour où nous dûmes nous séparer, il m'offrit une plume avec le nécessaire pour écrire et me dit "Tu es le fils que je n'ai jamais eu", c'est à ce moment que je lui rendis son carnet de voyage en prenant soin d'écrire sur la deuxième de couverture : "Et vous, je ne vous remercierai jamais assez". Avant de repartir il me demanda mon nom. Je signai alors mon petit mot avec de belles lettres bien formées, des boucles majestueuses... Ezekiel

Fabien, 17 ans, joueur de minecraft depuis la beta 1.3. Je découvre l'expérience multijoueur très rapidement et après avoir parcouru le PvP, le FreeBuild et le Semi-RP, je découvre le RP qualifié de "full" grâce à herobrine.fr Après une expérience d'un an plus ou moins ratée, je reviens aujourd'hui avec Ezekiel, un personnage qui se veut moins égocentrique, moins prétentieux et moins asocial. Grâce à cette pause, j'ai pu me ressourcer, me reprendre en main niveau diabète (disons que les hauts et les bas de glycémies, plus fréquents pendant les vacances sont devenus trop importants pour que je continuent comme ça, surtout que les reins commençaient à trinquer sérieusement...), et me refaire des relations extérieures à mon cercle familiale : Je reste un passionné mais pas un addict no-life non plus.