Histoire du personnage
Levylan - « La ville de la Neige »
De la neige... Voici ce qui caractérise le début de ma vie. La neige fût le premier élément qui accompagna mon existence. Je suis née dans une petite ville de montagne, enneigée durant toute l'année, Levylan. Fille d'une famille modeste, la vie était simple mais belle. Le travail de Gardien de la Paix de mon père était suffisant pour nous faire vivre sans avoir à nous inquiéter du lendemain. Ma mère, quant à elle, veillait sur moi depuis mon plus jeune âge. Elle était si belle... Avec ses magnifiques yeux bleus et ses beaux cheveux blonds... Elle était comme mon père les aimait. Petite, ni trop fine, ni trop grosse, des formes "avantageuses"... Bref, le style de fille qu’il aimait. Lui, c'était un grand gaillard musclé, brun, les cheveux toujours en bataille, la barbe naissante et rasée dès qu'elle prenait trop d'ampleur sur sa mâchoire carrée. Avec une famille comme ça, je ne pouvais que me sentir à l'aise et dans un monde en sécurité. Le temps passait, tranquillement, sans se brusquer. J'adorais passer mes journée à jouer dans la neige dès que j’appris à marcher. Mais l'endroit que je préférais par-dessus tout, dès que j’y ai mis les pieds vers l'âge de 6 ans, fût la forge. Le feu fût mon second élément. L'ambiance chaude et accueillante qui y régnait était réellement bienfaisante. Dane, le forgeron m'avait "adopté" et avait l'habitude de me voir souvent dans cette forge. Il me montrait les gestes à faire pour forger, le temps qu'il fallait laisser tel ou tel matériau dans l'eau pour le rafraîchir... A côté de ça, ma mère, qui s’inquiétait de m’y voir aussi souvent, m'apprenait la couture. Dès l'âge de 9 ans, je savais donc faire des tenues et connaissait assez de choses en forge pour créer de beaux anneaux, bagues et colliers. J'arrivais à vendre assez de mes créations pour permettre à notre famille de devenir un peu plus aisée... Mais, comme on dit, l'argent fait perdre la tête. Et, au bout d’un moment, il ne suffisait d'ailleurs plus. Mon père devenait ambitieux. Il voulait plus, toujours plus. A tel point que ma mère était partie, de peur de découvrir la suite. Elle ne m'avait pas abandonnée, non. Elle savait qu’une personne veillait sur moi. Mais mon père me demandait de redoubler d'efforts. Quand je pense que je faisais ça par passion et par envie, non pour "travailler" tout simplement... Une nuit, alors que je me tuais une nouvelle fois au travail, le forgeron m'a surpris en train de me tuer à la tâche. Quand je lui ai finalement tout raconté, il est parti sans rien dire chez mon père. Il est entré dans ma maison, est resté un bref instant et en est ressortis doucement, sans geste brusque, sans signe de bataille ou d'échanges de coups. Il m'a dit que maintenant, il allait s'occuper de moi, que mon père ne m'embêterais plus. Je me demande toujours comment il a fait aujourd'hui, même si je pense que la menace de révéler au peuple qu'un Gardien de la Paix exploite sa fille pour son confort serait assez mal vu. Sans adieu, je suis partie aux côtés de cet homme. Et tout a vraiment commencé à partir d’ici !
Davillon - « La ville du Feu »
Nous faisions route vers une cité portuaire luxuriante du nom de Davillon. Avant d'y parvenir, nous avions effectué un grand tour du continent. Cette ville était notre terminus, mais le forgeron avait toujours voulu me montrer d'autres endroits, d'autres éléments, d’autres cultures. Mais rien de tout ça ne m'avait vraiment intéressé. Au fur et à mesure qu’on se rapprochait de Davillon, Dane, m'appris alors à sculpter des bâtons. C'était assez utile pour grimper les montagnes ou pour avoir une meilleure allonge pour faire fuir les bandits. Car Dane m'a rapidement appris à utiliser cet « outil » pour me défendre, car les malfrats ne manquaient pas sur les grandes routes. Mais bref, je m'égare... Davillon. Après deux années de voyages, nous nous sommes installés en bordure de la ville. Nous avons bâtis une forge après demande et acquisition d'un terrain. Et ma vie aurait pût se finir ainsi, si le destin ne c'était pas mêlé à tout ça. Un jour, je suis partie en ville pour je ne sais quelle futilités. Acheter des pommes, je crois. Bref... C'est là que j'ai rencontré cet homme : Nihilem, l'homme qui allait tout changer dans ma vie. Ce jour-là, j'avais eu mes 14 ans. Il m'a abordé et a commencé à me parler d'une organisation qui me permettrait de gagner gros sans trop me dépenser. L'idée paraissait intéressante, cependant, de peur de devenir comme mon père, j'ai préféré demander l'avis de Dane. En rentrant à la forge, je suis tombé sur un Dane malade et une forge qui manquait d'argent. Nous avions toujours vécu de façon modeste avec juste l'argent qui nous fallait. Mais... Dane cloué au lit, je me devais de faire quelque chose. Et malgré qu'il m'ait dit de ne pas faire ça, j'ai accepté la proposition de l’inconnu et je suis devenue une mercenaire. Vol, Agression, Enlèvement... Tout cela a duré presque un an, juste avant mes 15 ans. C’est à ce moment-là que Dane est mort. Sa maladie était trop grave et je me retrouvais de nouveau seule. Juste avant de mourir, il m'a alors cédé une flûte de pan. Nihilem m'a alors repris sous son aile et a continué à m'élever comme sa fille, m'enseignant furtivité et discrétion. Pour honorer la mémoire de Dane, j'ai alors appris à jouer de la flûte de pan, c'était comme une sorte d'hommage en son honneur. Puis, à 15 ans et 2 mois, il m'a confié un assassinant. Mon tout premier. Une fillette du nom d’Aurore et ce devait être un assassinat tout ce qu'il y a de plus « normal ». Une cible, un endroit, une heure. Rien de plus, rien de moins. Il s'agissait d'une fille tout ce qu'il y a de plus banale. Naïve et frêle, elle devait être une cible simple à abattre. Nihilem avait cependant voulu assurer nos arrières et m'avait donné une nouvelle identité : une vagabonde du nom de Clelya. Je me suis donc rendue à l'endroit que l'on m'avait indiqué, une cabane perché en haut des toits, et m'y suis installé. Le reste des mercenaires était censé aiguiller cette jeune fille pour qu'elle arrive jusqu'à moi. Mais, rien ne se passa comme prévue. J'ai été prise d'empathie pour cette jeune fille. J'ai vu en elle la fille que j'étais il y a quelques temps, en perdant Dane : apeurée, perdue, en quête de soutien... J'ai craqué. Les 2 années suivantes, je les ai passées à protéger cette fille du monde cruel dans lequel elle a toujours vécu. Je mentais à Nihilem, lui assurant que je faisais juste durer le plaisir et que tout irais bien. Mais un jour, un évènement fit chambouler tout ça ... Un baiser. Je ne m'attarderais pas dessus, même s'il explique mon départ des mercenaires. Car oui, j'étais tombée amoureuse de cette jeune fille, étrangement. Elle était si complémentaire avec moi que je ne pouvais pas rêver mieux. Je lui ai rédigé une lettre que j'ai laissée en évidence pour qu'elle la trouve, une sorte de confession... Et lorsque nous avons pris le chemin pour retourner à l'endroit du baiser... La troisième partie de ma vie s'est déclenchée.
Solaria - « La ville du Soleil »
Des mercenaires nous ont attaqués. En voulant protéger Aurore, je suis tombée des remparts et ai fini dans le ravin, dans un courant d'eau qui était au fond de ce dernier. J'ai ainsi rencontré le 3ème élément de ma vie : l'eau. Cependant, je ne savais pas nager. Je me suis laissée emportée par le courant alors que j'avais avalé trop d'eau et m'étais évanouie. Je me suis réveillé dans une cabane, prêt d'un village d'hommes des bois. La personne qui m'avait sauvé s'appelait... Flacli. C'est fou comme nos prénoms étaient proches l'un de l'autre. Cette fille m'avait sauvé la vie. Je lui ai dit qu'à partir de maintenant, je serais à sa disposition et ferait tout ce qu'elle souhaitera que je fasse pour son plaisir. Elle ria et se contenta de m'emmener au village. Elle me présenta de loin sa famille qui semblait joyeuse, comme si quelqu'un était rentré d’un long voyage. Ils ne me remarquèrent pas, tant pis. Flacli m'invita à dormir dans la cabane pour cette nuit. Elle parlerait de moi à ses parents le lendemain. Cependant, pendant la nuit, le village d'hommes des bois fût attaqué, mit à feu et à sang, je ne pouvais rien faire. J'étais paralysée et je regardais sans rien dire. Lorsque je me suis rendue compte de ce qui arrivait, je me suis précipitée vers la maison de Flacli... Et je l'ai trouvée gisante, au sol, encore à demi éveillé, aux portes de la mort. Malgré l’issue inévitable qui arrivait sous peu, elle souriait, ne pleurait pas, ne semblait pas avoir peur de mourir. Je me suis jetée à ses côtés, la suppliant de ne pas partir. Mais, la seule chose qu'elle me répondit fût :
"Est-ce que tu veux toujours faire ce que je souhaite ?"
J'acceptais sans réfléchir. Elle m'expliqua alors que son frère que j'avais pût apercevoir la veille et que je pouvais voir sur les peintures que Flacli avait réalisé de lui autour de moi était partie de la maison en entendant l'alerte du village. Elle me fît signe de me pencher et susurra à mon oreille ses ultimes ordres : "Retrouve mon frère et rend le heureux. Lui et son entourage." Et elle me quitta. J'étais de nouveau toute seule. J'ai fuis, loin, loin de toute cette violence, loin de ce sang, loin de l'odeur de la mort, loin de cette fille que j'avais perdue, cette Flacli. Je ne pensais plus à Nihilem, ni à Aurore, ni à Dane, ni à ma famille. Plus à personne. Je ne pensais plus qu'aux dernières paroles de Flacli. Et j'ai alors cherché Lezard Light. En remontant sa trace, je suis ainsi arrivée ici, dans l'Ordre, à Sangha, à vos côtés. Ceci est mon histoire, et c'est ici qu'elle continue.
Présentation du joueur
Roliste plus ou moins doué, MJ plus ou moins organisé, je baigne dans le RP, les JDR et les RPG depuis des années. Je pense avoir fait mes preuves pour ce milieu. Le reste n'importe pas.