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Dans une canopée antique, un Sage s'élève, se faisant porteur de la flamme d'une Oracle disparue. Félicitations à Yazor qui passe Sage !

  • Membre DaarShah

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  • Fonction

    Membre

    Race

    Humaine

    Sexe

    Féminin

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    220 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    ___Cette jeune femme était issue d'une modeste famille de paysans ; ses parents n'ayant que de maigres revenus, décidèrent de la faire travailler comme domestique à ses douze ans. Elle serait sûrement mieux nourrie, légèrement plus entretenue, et ne dépendrait plus de ses vieux parents, mais de ses maîtres. Elle se trouva rapidement une place en tant que bonne, au manoir. Ce fut d'abord une vieille femme qui l'accueillit. Une femme fort-sympathique, assez simple, toujours bien entretenue, sans arrêt accompagnée d'un jeune enfant, le prénommé Hayate. Il était facilement imaginable qu'Hayate soit son fils. Mais, en réalité, il ne l'était pas. Cet enfant avait appris les bonnes manières, savait lire et écrire, tandis que Daar'Shah ne connaissait que la politesse. __Malgré l'écart d'âge important entre les deux jeunes gens, ils passèrent une bonne partie de leur temps ensembles, durant leur enfance. Hayate appris à lire et écrire à Daar'Shah, sous sa demande. Il corrigeait ses fautes de prononciation et de liaison. Elle apprit très vite grâce à son jeune âge. Le reste des journées, Daar'Shah était domestique. Elle allait au lavoir nettoyer les beaux vêtements de ses maîtres, dressait la table à l'heure du souper, et apprit même les bases de la cuisine. __Toutefois, Daar'Shah ne manifestait pas réellement une certaine joie, elle ne le semblait pas, en tout cas. Elle n'était pas bavarde, mais avait tout de même besoin d'exprimer ses sentiments. Alors, le soir, en rentrant dans sa petite chambre de bonne, elle parlait à deux souris, qui avaient élu domicile sous les lattes de parquet vieillit. Elle volait fréquemment une pauvre miche de pain pour les nourrir. Le propriétaire du manoir, et mari de sa maîtresse, n'était guère présent. Elle ne le connaissait que très peu, et ne l'appréciait déjà pas : c'était une personne très sarcastique et prétentieuse. Le genre de personnage qui n'hésite pas à vous rabaisser et à vous montrer à quel point votre existence est futile. __Daar'Shah avait pris la mauvaise habitude d'épier les conversations de ses maîtres ; il n'était pas bien sympathique non-plus avec son épouse, selon elle. Il n'aimait pas non-plus Hayate, semblant éprouver un particulier sentiment de haine envers lui. Il ne comprenait pas l'attachement qu'avait sa femme pour cet enfant. Il n'appréciait pas Daar'Shah, d'ailleurs. Il l'aurait même vendue avec plaisir, s'il en avait la possibilité ; mais, son épouse l'en interdirait, elle savait qu'Hayate en aurait le cœur déchiré, et que la jeune femme n'aurait plus aucun domicile. Les années s'étaient écoulées, et ses parents moururent. Les paysans n'ont pas une large espérance de vie. Sans doutes emportés par la fatigue et la vieillesse. Daar'Shah ne les avait plus vus depuis son départ. Elle était maintenant épanouie et avait appris à lire et écrire grâce à celui-ci, mais ne pouvait s'empêcher de leur en vouloir. Elle se demande sans arrêts ce que sa vie aurait été si elle était restée. Le temps passe, les personnes vieillissent, les enfants grandissent... Daar'Shah a 21 ans, 9 années se sont passées depuis son arrivée au manoir. La vieille Dame est souffrante. Hayate reste à ses côtés. Le propriétaire du manoir, le maître, est à la porte de la petite chambrette, dévisageant Daar'Shah. Elle cherche à éviter son regard à tout-prix, la main posée sur son visage, recouvrant la blessure. __L'état de sa maîtresse n'est, bien sûr, pas meilleur qu'à son arrivée, mais ce soir, elle prenait le thé ; Daar'Shah s'occupait de dresser la table. Elle servit le thé brûlant dans les petites tasses. Mais au moment de verser le liquide, la théière glissa d'entre ses doigts, et se brisa dans une rafale d'éclats au contact de la table. Daar'Shah se jeta sur le support, tentant d'éviter le pire, mais ce fut en vain. L'eau brûlante se déversa sur la Dame ; Daar'Shah avait toujours été maladroite, mais une telle chose n'avait jamais eut lieu. Les cris et les pleurs s'entremêlaient. __Daar'Shah, encore sonnée, se redressa, la tête comme "compressée", du sang coulant sur la nappe de dentelle blanche ; un des éclats avait coupé la peau de son visage, une coupure longeant son œil. Elle bondissa sur sa maîtresse, sanglotant. La vieille femme avait été ébouillantée ; de la tête à la poitrine. Les domestiques, affolées, poussèrent violemment la fille, et emportèrent la maîtresse dans sa chambre, laissant Daar'Shah seule, pantoise, et effrayée par les événements. Elle resta assise au milieu de la pièce, où semblait avoir eût lieu un cataclysme ; le verre, éparpillé au sol, quelques tâches, la table renversée, ayant emportée la vaisselle de porcelaine. Daar'Shah se dirigea alors vers la chambre, la tête basse, morte de honte, rongée par les remords, une boule au ventre. Elle avait l'air si fragile, tremblant, dans la pénombre du couloir, écoutant les bonnes au chevet de la maîtresse, accompagnées du médecin. Le regard insistant de son maître l'a dérangeait. Il se saisit de ses maigres bras, l'entraînant au fond du couloir, le regard menaçant. Il lui ordonna de rester ici, la poussant en arrière, se retirant en direction de la chambre. Daar'Shah eut l'impression que les minutes s'étaient transformées en une éternité, attendant le retour de son maître. __La porte s'entre-ouvrit doucement, laissant percevoir une légère ombre, celle d'un homme maigre et de petite taille. Le médecin traversa le couloir, le regard désolé, réajustant son haut-de-forme. Daar'Shah comprit immédiatement ; elle se précipita dans la chambrette, tombant nez-à-nez avec son maître, qui, lui, afficha instantanément un visage furieux. Il repoussa brutalement la jeune femme, en prononçant des injures. La Dame a succombé à ses blessures, trop importantes, d'après le médecin. __Les jours suivants, elle inspira le mépris de tous. Elle fut jugée comme seule coupable de la mort de la Dame. Elle fût conduite à la garde par son maître; celui-ci la haïssant ; tout d'abord, pour cet incident, mais aussi pour sa maladresse et son travail jugé trop futile, ainsi que pour le vol de pain et de garde d'animaux sans autorisation. Daar'Shah se vu enfermée un certain temps après ceci mais relâchée relativement rapidement, les faits n'étant pas réellement de sa faute et la prison déjà assez pleine. __Elle erra sans réels buts, passant de village en village, mendiant de quoi se nourrir. Elle entendu fréquemment parlé de l'Ordre; ceux qui étudiaient le fameux mythe... N'étant plus retenu sur ces terres, elle prit la décision de partir pour l'Ordre, débutant un fastidieux voyage. Sur son chemin, les passants ne cessaient de la dévisager; femme au visage éraflé, couverte par ces deux cicatrices; marques de son malheureux passé. Daar'Shah n'avait pas peur des regards mais ne souhaitait cependant pas attiser une pareille curiosité; certainement trop malsaine à ses yeux. Elle souhaitait taire son passé mais ne surtout pas l'oublier ; c'est ainsi que Daar'Shah étouffa son réel visage; visage de lamentations, par son fameux masque: ce voile à l'aspect argentée;la protégeant des regards indiscrets et langues biens pendues, conservant ainsi son passé derrière celui-ci et lui laissant le choix d'un nouvel avenir. ___C'est ainsi que Daar'Shah foula enfin les terres de l'Ordre, de ses chevilles fébriles; masquée et placide, comme nouvelle.

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