Histoire du personnage
(Un feuillet est glissé entre deux pages d'un livre anonyme retrouvé dans un coffret. La serrure de ce dernier a été forcée. Des indications sur un individu, semblent y être rassemblées, de manière autobiographique.)
Je me nomme Kryllarn Pearson, fils de Tauron Pearson et d'Elenna Heriol, deux personnes très investies dans la société. Le premier est le conseiller du chef du village, et la seconde tenait l'auberge la plus réputée de la contrée.
Mon pays natal s'étend d'innombrables lieues à l'Est d'ici. Il s'agit d'un vaste archipel dont l'île principale est volcanique. Je viens de cette île. La partie Nord de celle-ci est entièrement boisée, et mon village natal s'y situe. Le reste de l'île est assez escarpé et réputé pour ses calanques.
J'ai passé mon enfance à me balader, que ce soit dans ces calanques, ou dans les forêts denses de l'île, emporté par ma curiosité. J'avais un groupe d'amis à l'époque... J'étais accompagné de Kyragan Pearson, mon frère, et d'Andrew Trand. Nous avions pour points communs notre témérité et notre détermination. C'est d'ailleurs ces qualités qui nous ont changé nos vies. Lors du retour d'une de nos expéditions dans la nature, nous avons surpris une conversation entre "Les grands". Ils semblaient ne pas vouloir être dérangés. Du fait que le père d'Andrew faisait parti de ce groupe, notre ami refusa donc de nous accompagner. Kyragan et moi sommes ensuite grimpés en haut d'un arbre, afin d'espionner les manigances des adultes. Une fois au courant de ce qu'il se passait, nous sommes rentrés chez nous, mais nous ne pouvions pas révéler à nos parents ce que nous avions vu et entendu.
Les jours s'écoulèrent sans que nous revoyions Andrew. Une semaine après notre aventure, cinq coups de cloche résonnèrent dans le village. Cela signifiait qu'il y aurait une exécution publique. Je n'appréciais guère cette tradition qui consistait à humilier puis à tuer des individus.
La surprise fut de taille lorsque mon père m'annonça, en entrant dans la chambre, que Kyragan et moi étions les victimes. Nous étions devenus gênant pour cette société qui reposait sur le secret des haut-placés. Nous nous sommes donc enfuit en enjambant la balustrade.
J'étais certain de savoir qui nous avait trahi, mais je ne pouvais pas le dire publiquement, puisque j'étais désormais en cavale. Je partis donc vers le port, situé à l'Ouest de l'île, pour m'enfuir avec Kyragan. Nous y avons emprunté une barque.
Arrivé sur l'île de la capitale, le risque n'était plus le même. Nous devions survivre à tout prix ; si nous ne parvenions pas à nous nourrir, nos précédents efforts auraient été vains. Nous nous sommes établis dans une grotte de la forêt avoisinante. Nos méfaits commencèrent par l'emprunt à long terme de vivres des marchands passant sur la route qui traversait notre forêt.
Mon frère, malgré la récurrence de nos actes n'avait toujours pas compris qu'il ne fallait pas hésiter pour survivre. Ceci causa sa perte. Il voulut voler des fruits à un petit marchand de passage, et ne fut pas capable d'agir assez rapidement. En effet, il se fut surpris par la Garde qui patrouillait, et fut emprisonné. Or les prisons de la capitale étaient déjà très remplies... Ce qui sous-entendait que les nouveaux détenus étaient constamment exécuté discrètement... Je n'allais donc plus jamais revoir Kyragan.
Je me sentais mal à l'aise : J'étais désormais seul, et je n'avais plus la capacité d'agir comme je le voulais : cette société m'avait embrigadé. Je devais à nouveau partir, afin d'assouvir ma volonté de découvertes. Cette fois, il n'était pas question de partir seul. Je devais me trouver un bateau sur lequel m'engager, afin d'avoir une plus grande sécurité sur ces mers inconnues. Après moult recherches, je parvins à être employé par un navire étranger provenant d'un pays lointain dont le nom m'étais inconnu. Je me suis vite intégré dans l'équipage. L'un des marins me servait de responsable. Celui-ci, au cours d'une de mes longues journées de vigie, me raconta d'où ils venaient, lui et ses compagnons. Il me raconta ainsi sa vie, de son pays d'origine, et de sa famille. Il était nostalgique d'une île, qui selon lui, était magnifique. Elle était appelée Sangha.
Les septiels passèrent, et ces marins firent escale aux abords d'une étrange colonie. Enfin chez lui, mon responsable me conseilla de rester ici, puis de partir étudier à l'académie, avant de savoir, si je m'engagerai à nouveau sur un navire.
Présentation du joueur
Bon jeu.