Menu
Logo Herobrine.fr

Une main gantelée écarte le rideau des ombres, mandatée par le Triumvirat, l'Ecarlate Sylkabe impose le respect du Dharma, de gré, ou de force.

  • Profane Arissaen

  • Aucune citation.

  • Fonction

    Profane

    Race

    Humain

    Sexe

    Masculin

  • Ampoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    165 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    C'est recroquevillé, à moitié endormi dans le calme et la sécurité, au creux des racines d'une souche, que mes pensées se laissent enfin aller. Je sens enfin mon esprit s’apaiser, et sans même y penser, tout mes questionnements s'envoler au fur et à mesure que ma respiration ralentis et que mes yeux se ferment. Un battement de cœur pour chaque souvenir, mes pensées s'égarent finalement dans un soupir aussi long que cet instant qui semble éternel. Je me vois accroupi dans les hautes herbes à faire un dessin simpliste d'une fougère dans le carnet offert par le prêtre de mon village à l'occasion de mon septième anniversaire. Je sent le regard préoccupé de mon père pesant sur moi, me regardant m'épanouir à travers l'observation et la découverte du monde. Le son grave du Cor de la Providence retenti soudainement, à travers toute la vallée, rebondissant sur chaque paroi rocailleuse et dans chaque creux. Puis suivi de la pluie de tintement sourds des outils soudainement lâchés des mains des villageois se mettant à genoux, mains jointes et doigts entrelacés, échine courbée et yeux fermés, psalmodiant avec passion les vers pleins de dévotion enseignés depuis la tendre enfance. Puis le brouhaha ecclésiastique se dissipe, et j'entends mon père se relever puis marquer une pause ce qui me fait me retourner pour le découvrir paralysé, tétanisé de terreur. Plus tard, je connaissais le sort réservé à ceux ratant la prière journalière et encore plus tard une cicatrice à l'avant-bras faite au fer rouge me le rappelle encore. Le crépitement assourdissant des langues de feu ardentes léchant la façade de la ferme familiale. Mon père et ma mère tordus de chagrin et de rancœur se blottissant dans la poussière et la terre à même le sol. Les yeux embués de cendres chaudes et de rage, mon père défoule sa haine sur un enfant se tenant face au brasero de foin et de planches. Tout le monde sait que cet enfant n'a rien fait, mais personne dans l'assemblée brandissant fourches, faux et torches n'intervient pour rétablir la justice. Le justicier des livres de mon enfance n'existe pas, ou alors il à du se faire brûler vif. Je cours les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, vers le seul endroit qui m'est véritablement sacré en suivant un chemin que je pourrai emprunter les yeux fermés. Depuis mes sept ans les rues de mon village m'ont toujours parues vides les quelques fois où je passais, j'en ai désormais dix-sept et rien n'a changé. Seuls le sifflement du vent et les messes-basses des paysans pour m'accompagner dans les rues de ce village que je méprise tant. J'arrive finalement devant la porte de la bibliothèque. Encore une journée humide à courir à travers l'interminable foret. Le bruissement de mes pas précipités dans l'herbe mouillé et ma respiration haletante rompent avec une impressionnante régularité le silence glaçant du paysage. La boucle de l’anse de mon sac me faisant mal, je la déplace sur l'autre épaule en faisant attention à ne pas décrocher par inadvertance le luth de mon dos. Levant les yeux vers où est censé être visible le ciel, je constate que je suis encore trop au cœur de la forêt pour espérer voir le soleil. La dense canopée de cet endroit ne laisse qu'à de rare endroit passer de minces rayons de lumière. Alors que me yeux sont rivés vers le ciel je sens mon pied se prendre dans une racine et la seconde d'après je dévale une pente en roulade non contrôlée dans un grand vacarme peu glorieux. C'est au moment ou je pensais la chute interminable et que m’imaginais continuer mon voyage en roulade libre à travers tout le pays, que mon épopée fut prématurément stoppé par une souche . Le réveil fut brutal. Des hurlements indistincts de militaires hébétés m'avaient encerclé de toutes parts dans ma torpeur. Un frisson glacial parcouru ma colonne vertébrale. Mes dents se serrèrent de fureur. C'est comme ça que je fini ? A cause d'une foutue souche mal placée ? Je vois alors le premier soldat sortir des fourrés, lance à la main. L'instant d'après il était accompagné d'une dizaine d'autres. Quelques minutes plupart, le calme était revenu dans la foret. Les soldats étaient partis, me laissant seul, au creux des racines d'une souche. Plus loin, le contenu de mon sac éparpillée sur le sol. Des carnets de notes, des romans, mon luth en miettes, et moi, et mes mains ensanglantées pressées contre ma cage thoracique. Les pensées se bousculent dans ma tête alors que je comprend et témoigne de la cruauté de l'homme. Je pense à toute allure alors que pour une fois j'aimerai que mon cerveau se calme. J'ai froid. J'ai faim. J'ai mal. Je pense à ma famille. J'ai honte. Je suis furieux. Pourquoi moi ? Pas de réponse. C'est dans la mort que l'on découvre la vie. Je sens mon cœur qui s'arrête. Puis il se remet a battre.

    Présentation du joueur

    Mon personnage est assez grand 1m95, il est aussi plutôt fin mais n'est pas maigre. Il a les cheveux noir et possède une mèche de stress blanche. Ses yeux sont d'un bleu très clair, donnant l'impression d'êtres gris. Quand au joueur, il n'aime pas qu'on parle de lui, mais en tout cas, IRL, il s'appelle --Une fléchette est tirée dans le cou du narrateur-- *ARGHL*
    Chatbox - Dialogue en direct

    Discussion en direct