Il y a peu, ma vie étais tranquille et paisible. Je passais mes journées à la mine en quête de richesses et de trésors. Puis viens un temps durant lequel j’eus épuise la quasi-intégralité de mes torches. Avide, curieux et légèrement paranoïaque j'entrepris tout de même de poursuivre car l'arrêt signifiais, pour moi, la possibilité de perdre un fabuleux butin. L'obscurité m'écarta de ma zone de travail et c'est au fil des minerais que je finis par me perdre. Une chauve-souris troublas soudainement mes sens, elle me déstabilisa puis... une chute. Ma chute fut rude, seulement, c'est au bout de celle-ci que j'aperçue la douce lumière d'une pierre étincelante au bord d'une source de magma. Attiré par celle-ci je décida de m’avancer sans précautions. C'est une fois arrivé à sa hauteur que ma péripétie débuta. Je pris ma pioche et commença à frapper de manière précise et acharnée sur ce pauvre morceaux de cailloux à tel point que les morceaux de silex projeté m’entaillèrent bras et visage. Une fois brisé j'en récupéra une belle et rayonnante pépite; soulagé d'avoir poursuivis dans l'obscurité et d'avoir amassé un bon butin, mes yeux ne la quittèrent plus et mes pas n'étaient plus que guidé pour ma salle aux trésors. Je m'enfonçais de plus en plus dans la grotte. Tellement obsédé par ma pépite, je ne faisais même plus attention à là où je mettais les pieds. Mes pas rythmé me menèrent jusqu'à un couloir sombre et lugubre dans la roche. C'était peut-être mon oeuvre me dis-je m'avançant prudemment dans ce passage. Une fois arrivé au bout je tomba sur une porte en bois, je que j'ouvris sceptique de ce que j'aillais voir derrière. Je vis tout d'abord une lumière anormale vers laquelle je fis quelques pas de plus. Et là, seule avec moi et ma pépite se retrouva une malle cadenassé. Je l’ouvris hâtif à l'aide de ma fidèle hache alors présente dans mon dos. Cette malle contenait une environ une trentaine de pommes. C'est du moins ce que m'en eurent dit mes yeux à ce moment. J'en mis cinq dans mon sac et je dévora les autres; une fois rassasié et dans une étrange forme je me remis en quête de trouver la sortie. Des torches, enfin. C'est là que je croisas à ma plus grande surprise un autre nain dans cette grotte; effrayé ? J'imagine, mais il n'avait alors pas de raison de l'être.Après tout, chacun sa barbe. C'est rare de trouver d'autres nains aussi proche de mon territoire, je suis plutôt solitaire et "ermite". J'étais bientôt à quelques mètres de la sortie quand j'entendu une voix grave m'hurlant "REVIENS LA !". C'était l'autre nain qui détaler vers moi à tout berzingue , il était complètement affolé; à en faire trembler un zombaki ! C'est d'un air énervé qu'il me sauta dessus et qu'il mit la main sur mon petit sac et hurlant "MES POMMES ! TU AS VOLE MES POMMES !". Surpris et tentant de calmer l'ambiance, je m'excusa et ouvrit mon sac pour lui donner les restes de pommes. C'est là, éclairée par les torches avoisinante que je découvrit non pas cinq pommes; mais cinq pommes dorée. Paniqué, excité et cupide quant à la rareté de ces pommes je poussa le nain d'un coup de manche, et je couru jusqu'à ma petite tanière sous-terraine. J'entend encore l'autre hurler... Après tout; qui va à la pêche perd sa chasse ! Une dizaine de jours plus tard des humains toquèrent à la porte de ma grotte accompagné du nain. Le stress et la panique me glacèrent le sang à m'en nouer la gorge. Les mines sont vastes, je vis seul, loin de tout et pourtant, j'étais à deux doigts de goûter à ce qu'ils nomment "la justice"... Je pris mon plus gros sac, je le rempli de tout mon l'or, de toutes mes plus précieuses pépites (dont celle que j'avais ramenée quelques jours plus tôt) ainsi que de mes cinq pommes dorées. Une fois en possession de toute ma richesse je pris la fuite vers le nord. Après quelques semaines de fuite, j'eût fabriqué une petite barque pour prendre la mer. Après quelques longues nuits de navigation, je n'avais plus aucune ressources. Je commençais a perdre espoir et à mettre en cause ma cupidité... Deux nuits plus tard j’atterris, maigre comme une baleine, sur une île en forme de croissant de lune dominé par un fort où ruisselait une petite cascade. Je laissa ma barque à coter de grands et majestueux navires. Soudain, une drôle de créature noire et aux larges yeux blancs s'approcha de moi me jetant un sac de carotte au nez. Par fierté et par mégarde je refusa en justifiant le fait ne d'avoir besoin de personne. Celui-ci reprit ses carrotes, mon ventre m'obligea à le suivre et ma cupidité à en savoir plus sur la richesse de ces terres. Où avais-je bien pu attérir ?

En attente.