Le sang gicla du dos du Mortel, accompagné par la lame d'une épée qui avait été enfoncé quelques instant plus tôt dans la cage thoracique du maintenant cadavre. Le corps glissa de la lame et s'écroula au sol tandis que l'épéiste enleva le sang de sa lame d'un coup rapide de son bras ganté de fer, tranchant l'air en envoyant le sang tacher les dalles ou ses bottes aux semelles de fer était posé, emplis de son porteur. Il était là, au-dessus de sa victime, se tenant droit, ses cheveux et son long manteau noir cendre flottant au gré du vent accompagné des braises du village enflammé environnant. En voyant son jeune visage ont aurait pu imaginer l'innocence qu'il possédait encore il y a quelques années de cela, mais ce n'est plus le cas a son visage arbore une expression de mépris et de haine envers les villageois attaqués. En effet, ce si paisible village venait de subir le premier et dernier assaut de son histoire marquant la fin de celle-ci. Et lorsque tout se qu'abritait ce village fut piller dans les flammes et le sang. Les assaillants repartir en direction de la mer leurs butins dans leurs charrettes. Quelques semaines plus tard, ce même garçon arborait un air calme et paisible, quoique fermé. Grimpant les marches menant à la plus haute tour de la citadelle dans laquelle il se trouvait, il passa rapidement à l'ombre de la tour malgré une si belle journée. Cette tour plus noir que l'obsidienne portait un nom aussi fantaisiste que son origine. La tour étoilée ; autrefois bâti au centre du cratère du matériau premier qui composait la toute, un météore. Autrefois gigantesque, cette roche de l'espace n'était que maintenant le mur d'une des plus magnifiques forteresses des territoires de Nurl. En haut des marches, la porte était gardée par deux armures immobiles qui semblaient être portées par des humains, mais difficile à affirmer en voyant la droiture et l'immobilité de ces deux hommes. On m'a fait demander Archiviste ? Hurla le jeune homme une fois dans la tour. Les paroles de celui-ci résonnèrent dans la complexe structure d'escalier qu'était le hall du bâtiment. Au milieu de celles-ci, se tenait un vieillard qui rangeait des livres dans la bibliothèque centrale, qui avait été creuser là dans les restes inutilisés du météore, lui donnant ainsi une allure des plus impressionnante. En effet jeune Shaar, mais pas la peine de hurler ainsi veux-tu. Répondit calmement le vieillard. Gorjak devrait bientôt arriver. Surenchérit-il avant de s'en aller calmement en tapotant l'épaule du jeune homme. Shaar, tel est son nom, portait à sa ceinture l'épée qui lui avait servis à de nombreuses reprises à accomplir ses missions, même si la lame était cachée par le fourreau, on pouvait deviner qu'elle était de nouveau propre en voyant l'état de son pommeau, de l'autre coté de la ceinture Shaar portait un livre orné de fer et cadenassé, lié à la ceinture par une chaîne pendante. Et tandis que le vieillard partait, un grand homme déscendit les escaliers en riant fortement, attirant tout de suite l'attention de Shaar qui reconnu le rire. Ce grand homme portait le même manteau que Shaar, mais portait aussi par-dessus une armure solide et brillante arborant une épée a ça ceinture et un livre comme celui de Shaar, mais cette fois orné d'or. L'homme était aussi chevelu et barbu au point que l'on ne voit presque plus son visage. Une fois en bas des marches, Shaar salua le grand homme en posant le genou au sol et en disant quelques mots ; Je te salue ô Gorjak. Après ce cours instant, il se releva face au barbu qui commença à lui parler. - J'ai une mission toutes particulière pour toi, Shaar, dit-il en sortant une carte et en l'étalant sur une table de pierre qui avait été installer dans un coin du hall. Comme tu le sais déjà la lune est aujourd'hui séparé en deux pour des raisons encore inconnus... Et même si ces raisons sont inconnues, ça n'empêche pas d'agir. - On sait enfin qui sont les auteurs de cet acte ? - En effet jeune.. Émissaire.. Et oui, à partir d'aujourd'hui, je te donne le titre d'émissaire. - Que ? Mais... ... C'est trop d'honneur, mais pourquoi moi ? - Parce que grâce à ta dernière excursion dans nos nouvelles contrées, nous avons mis la main sur cette carte dans une bibliothèque Sapère. Elle valide nos informations et nous donne l'emplacement approximatif du sanctuaire de l'Ordre. - L'Ordre ? - Un culte mystérieux qui vit dans le secret. Leurs savoirs sont très puissants.. Même la Bibliothèque de Fer du territoire d'Aurc ne possède pas de savoir aussi mystique que celui que possède l'Ordre. Mais se pouvoir est trop accessible et pourrait mener à la destruction de notre cube monde. - Quoi ? Comment est-ce possible... Les Bibliothèques sont l'apogée du savoir même. Personne ne peut posséder plus puissant que nous en terme de savoir ! - Et bien, tu trompes.. Ce monde est vaste et de nombreuse choses nous son encore inconnu. Et c'est la leçon que tu en tireras. ... Nous devons nous ouvrir à plus d'Horizon et faire en sorte que l'Ordre conserve son savoir. Ou alors tu seras contraint de renoncer au titre d'émissaire et à t'installer définitivement là-bas.. Pour préserver le savoir et l'ordre dans le monde. - Très bien, si tel sont vos ordres. Et si je ne dois jamais revenir, je ferai en sorte d'accomplir mon devoir.. Par le savoir ou par la force. - Ce sont les paroles que je voulais entendre. Tu partiras dès que tu seras près en direction de la Bibliothèque de Fer. Certains ouvrages t'y attendront, puis tu partiras accomplir ta mission. Après cette conversation des plus intéressante. Gorjak tandis son bras armuré, Shaar l'attrapa d'un geste fort et chaleureux de la main portant le même gantelet. Et après cette poignée de main. Shaar partit se préparer pour le long voyage qui l'attendait.

En attente.