[HRP : Vous trouvez un carnet à la couverture abîmée. HRP] Je suis Galastia Hemswar, j'ai 34 ans et je fais partie de l'Ordre. Laissez moi vous raconter mon histoire. Je viens d'une cité nommée Clevaran, au sein du royaume Calmonian. Un royaume prospère, neutre où l'on trouve beaucoup de terres cultivables et où les vies étaient paisibles et ordinaires. Une magnifique contrée lointaine avec ces plaines verdoyantes bercées par une légère brise. L'odeur de l'herbe et des fleurs de bon matin. Des champs à perte de vue, avec des moulins, chacun possédé par une famille de fermiers. Sur le côté Ouest, une grande rivière que nous appelons : Agomian, où se trouvent les habitations modestes de nos pêcheurs. Quant à ma famille, nous possédons la ferme la plus proche des remparts de la cité, un point stratégique qui facilite le commerce. Mon père se nomme Lothslaug Hemswar, homme respecté de tous et vers qui les fermiers se tournent pour demander conseils. Ma mère Jessalyn m'a toujours appris de ne prendre que le nécessaire, une âme paisible en soi. Et enfin mon frère, Alster Dokaven, une tête en l'air. Ce monde, cette contrée n'est plus qu'un lointain souvenir, la guerre a fait rage... Opposant notre royaume à celui de Tremeva, un royaume bien plus au Nord et qui n'est pas réputé pour être pacifique. Je suppose que les terres devaient manquer pour que les forces Tremeviennes entrent dans nos cités. Je me souviens encore des événements, je ne pourrais jamais les oublier. J'avais à peine 24 printemps, la récolte des champs venait de commencer et la journée avait été plus chaude que les années précédentes. Travaillant la terre du mieux que je pouvais jusqu'au soleil couchant. Vint le moment de l'attaque, le ciel était comme rouge sang, pour cause. Nous entendîmes les cloches de Clevaran, puis les cris firent place, ce n'est pas quelque chose que nous connaissions. Je n'ai eu aussi peur que ce soir là, je voyais les moulins s'embraser un à un alors que je tentais de regagner mon foyer. Des corps gisaient de ça, de là. Je ne pouvais rester et risquer ma vie, père n'a jamais voulu que je me batte, pourtant j'ai pu trouver un arc et quelques flèches... Je fis demi-tour et courus comme jamais. Sans me retourner, sans avoir le temps de me dire "Et s'ils étaient encore en vie." J'ai fuis alors que résonnait les paroles de mon père. "Ce n'est pas pour toi, je ne veux pas que tu tombes au combat. Tu es ma fille." Me voici à vagabonder, complètement perdue et seule. J'ai dû me débrouiller pour survivre, me rappeler de ce qu'on m'avait appris. Des techniques de chasse, oh ça bien sûr j'en ai raté des prises, les premières semaines. Restant des jours entiers sans manger, je ne m'arrêtais que la nuit histoire de m'assurer que je n'étais pas suivie et je trouvais refuge dans les endroits les plus insolites. Ce qui surprend le plus c'est quand le temps se met à changer et qu'on se réveille recouverte de neige, en haut d'un arbre. Les semaines se transformèrent en années. J'observais la nature changer selon où j'étais, captivée par les arbres et les fleurs. Le renouvellement incessant de la flore, la beauté des paysages. Traversant les forêts denses, escaladant les montagnes, oh certes je me suis blessée nombre de fois, j'ai appris seule à me faire des bandages. Toujours aidée d'une canne pour marcher quand le temps était plus rude. Je suis tombée malade, à force de courir et de me pousser toujours plus loin dans ma fuite. La peur au ventre à chaque fois que je m'endormais. C'est à bout de force qu'on m'a trouvée, au bord d'un lac, une main tendue vers moi. Je fis la connaissance d'Ol'dric Vanassan, il m'a accueillie dans sa famille et soignée. Me faisant boire un étrange remède qui, je dois l'avouer, était répugnant. Enfin remise sur pieds, je me rendis compte que je me trouvais dans un village, peuplé de personnes étranges. La race des "Hon" peut être ? Plus tard, j'appris qu'on les appelait les Nezloyans. Il me fallait repartir, non pas qu'on m'a chassée mais je ne me voyais pas rester auprès d'eux. Ol'dric m'offrit des provisions pour que je ne manque pas de faim pendant ma route et me souhaita bonne chance, je lui affirmais que je reviendrais le voir. Une nouvelle aventure s'offrait à moi, la peur en moins j'étais plus sereine. Une nuit sans lune alors que je cherchais un endroit pour me reposer, je sentis le sol se dérober sous mes pieds puis, plus rien. Étourdie et blessée, j'ai tenté de remonter. Une personne m'attendait en haut, une nouvelle main tendue. Une blonde vêtue de bleu affichait un grand sourire. Il n'y a eu qu'une seule phrase : "Bienvenue sur les Terres de l'Ordre."

Une rapide explication de ce bout d'femme qu'est Galastia. C'est une personne de sage et de très respectueuse. Cependant, elle ne se laissera pas aller à la familiarité avec des personnes qu'elle ne connait pas et ne se gênera pas pour le faire remarquer. Vous croiserez souvent Galastia dans le réfectoire de l'Académie, elle est de nature gourmande. Après tout, dix ans à se nourrir de baies. Férue de savoir, si elle ne mange pas, elle sera entourée de livres. Se baladant dans les rayons de la Bibliothèque. Elle aidera toute personne qui croisera son chemin et n'hésitera pas à écouter. Cependant, si on cherche à connaître son passé, elle se montrera évasive et évitera d'en parler. La seule limite de Minecraft ? Notre propre imagination. Voilà ce qui me fait aimer ce jeu. Ce n'est pas le seul jeu que j'ai. Du moment que ça me plait, je prends. Le RP ? Ca fait longtemps que j'en fais, plutôt habituée au RP papier. Je ne vais pas raconter grand chose de plus sur moi pour autant. Mais voilà. A bientôt en jeu ;)