Je me prénomme Sinocliz Catair. Je suis un obsyde de la tribu des Trest et j'ai 22 ans. Celle-ci est essentiellement constituée d'humains. Je n'ai jamais connu mes parents... Dans ma famille, nous sommes pêcheurs de père en fils. Je n'ai aucun souvenir de ma mère adoptive. Mon père me dit souvent qu'elle est morte mais je n'y crois pas. Il m'arrive de tant à autre d’apercevoir des signes de son existence. Il m'arrive d'entendre sa voix mais elle me paraît si lointaine... Mais je n'avais pas de certitude. Je vais souvent pêcher en barque, sur le lac, non loin du glacier. Mon père dit que les poissons y sont abondants et que leur chair est bien plus tendre que celle des autres poissons. Mais moi, je n'étais pas patient et je ne parvenais à rien. C'est alors qu'il me répétait inlassablement: "Tu sais mon fils. Ce n'est pas le coin qui fait le pêcheur mais le pêcheur lui-même qui fait le coin." Ces mots resteront à jamais gravés. Et pourtant. À l'âge de mes 15 ans, j'ai trouvé un tissu sur lequel était brodé : "Mon enfant. Puisses-tu vivre éternellement. N.C". Nayalah Catair. Jamais je n'avais compris ce que cela voulait dire... Mais une chose était sure, mon père m'avait menti! J'ai donc décidé de m’enfuir de la tribu. A partir de ce moment, je vivait tel un vagabond, aux crochets des personnes appréciant ma musique qui m'offraient l'hospitalité. Eh oui, mon père n'aimait pas la musique. Et puis un jour, un homme m'a dit qu'il faisait parti d'un "Ordre" qui étudiait un mythe. Il m'a dit également que les gens sauraient m'accueillir, me nourrir et me loger à condition que je veuille étudier à leurs côtés. C'est alors que j'acceptai. -Quelques mois plus tard: cet "Ordre" est désormais ma nouvelle famille. Beaucoup de moment de joie, une véritable expérience intellectuelle et avant tout une grande famille. Désormais je comprends ce que ma mère m'a écrit sur ce tissu : chaque fois que je meurs, c'est difficile à croire mais je revis...

En attente.