Mon nom est Serena. Je suis née dans une famille de marchands, de l'union de la famille de ma mère, Dawill, et de celle de mon père, Ediward. Mon prénom viens de la ville où était la demeure de ma famille, Paarishel, la Sérénissime. J'ai subit une très bonne éducation de la part de mes professeurs. J'ai appris à me tenir à la manière de ma mère, et à penser à la manière de mon père. On me disait très habile dès mon plus jeune âge pour mes tactiques de négociation. J'ai appris à parler la langue commune, laissant de côté le Wardhel, pour pouvoir poursuivre mes études sur les différentes civilisations qui parsèment notre monde. Je suis passionnée par toutes ces cultures, et je rêvait de pouvoir accompagner mon père et mon frère dans leurs voyages. Mais je suis une femme. Et les femmes ne sont pas porteuses de chance en navigation. D'autant plus que ma mère refusait de me laisser partir, me vouant à une vie de fille courtisée. Je vivais donc là, dans cette ville si riche, si jolie, mais lassée d'ennui. La vie parmi les gens distingués m’indifférait, mon esprit constamment bercé par l'idée qu'il existe tant de choses dans le monde, impossibles à atteindre, si ce n'est par les livres et les histoires racontées par mon frère et mon père. J'adorais m'occuper d'eux, à leur retour de voyage. Ils me racontaient des choses extraordinaires. Ils faisaient vivre mes rêves, et me donnaient l'envie de partir, et de découvrir l'étendue du monde. Mais un jour, alors que j'attendais impatiemment leur retour.. Rien. Ils ne revenaient pas. Une année. Deux années. Trois années. Rien, plus aucun signe de vie, plus une lettre, plus un signal, plus une nouvelle. Ils avaient disparu. Je pensais à partir, les chercher, vivre alors mon rêve, tout en ayant pour excuse et objectif la recherche de mon père et mon frère. Mais toujours le même problème : je suis une femme. J'attendais, sans volonté, emplie de tristesse leur retour. Mais.. Soudainement, tout s'effaça. Tout disparu. Je me réveillais loin de chez moi.. Dans un village de Nezloyans. Aucun d'eux ne su me dire ce qui m'était arrivé. Ne sachant pas où aller, je restais dans ce village, me liant d'amitié avec eux, mais je n'oubliais pas mon rêve. Un matin, je récupérais mes affaires, de quoi voyager, puis fis mes adieux, sans savoir où le destin me mènerait.

En attente.