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  • Apprenti Mathilde

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  • Fonction

    Apprenti

    Race

    Humain

    Sexe

    Indéterminé

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    2 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    Mathilde brossait ses cheveux noirs dans sa chambre vaste et décorée, donnant vue sur le grand patrimoine que ses parents possédait. Un immense miroir se dressait devant elle, réfléchissant l’éblouissante petite fille qu’elle n’était bientôt plus. C’est dans sa longue robe mauve et parée de bijoux sublimes qu’aussi chère pouvaient ils être, qu’elle allait fêter son dix-septième anniversaire. Une douce musique accompagnait sa toilette, dégagée par un vieux et poussiéreux sonophone qui avait une fâcheuse tendance à saturer dans son cornet de cuivre. Ses mains coulait le long de l’océan noir qu’elle portait sur sa tête, et sa mine blanche était alors maquillée d’un peu de rose sur ses pommettes que peu prononcée. Un petit cri se faisait entendre dans l’immense cage d’escalier qui découlait du dernier étage, là où nichait Mathilde à longueur de journée. C’était sa mère qui l’invitait à venir à la réception organisée à son effigie, les invités du banquet se faisait nombreux, tous plus chic les uns que les autres, la haute société était présente. Nombreux semblaient être les même, vêtu d’un chapeau haut de forme, des rouflaquettes grises poivre et sel, et une barbe poussante au niveau du menton, le regard perçant et une petite lunette attachée à leur montre à gousset, sans oublier le commun costume trois pièce que tous sauf son père portait, Maître de la soirée. Et c’est dans la musique que formaient les instruments de l’orchestre que la jeune fille descendit les escaliers, ses talons noirs tapant dans un rythme régulier les marches de bois grinçante de la demeure. Cela dura bien quelques instants le temps qu’elle passe tout les étages. Les regards étaient rivés vers ceux-ci, attendant que le joyau de la fête se manifeste dans une tenue splendide, tous autant qu’ils étaient voulaient voir le fruit enfanté des riches Ellvim. La voici enfin, les bouches s'entrouvrirent légèrement et les yeux s’écarquillèrent peinardement, en voyant l'étincelante Mathilde, aussi jeune, aussi belle que l’on aurait pu le croire. Sa silhouette marquée semblait tuer la petite fillette qui sommeillait désormais en ce jour. L’once d’un sourire s’esquissait sur visage, marquant une fossette sur sa joue blanche. Ses belles dents se dévoilaient alors. << - Vous êtes magnifique ma fille. Dit le père avec toute son admiration qu’il lui portait. - Je vous remercie, j’aurais une annonce à passer dans la salle de réception, retrouvez moi.>> Alors que tout le monde s’y trouvait, l’attendant, une lettre faisait office de parole pour celle-ci. Elle n’allait plus revenir, non. Mathilde détaillait de la fine écriture qu’elle possédait qu’elle n’était pas faite pour cette vie plus longtemps, qu’elle voulait sortir, faire bronzer sa peau si pâle, palper la nature et vagabonder de villes en villes. Elle s'arrêtât quelques jours ici, quelques jours là-bas. Ses yeux se baladaient et errèrent en tout sens une année durant, se délectant des plaisirs visuel que lui offrait les paysages du si grand et si froid Nord d’où elle provenait, les montagnes étaient si belles et la neige si blanche. Mathilde aimait le soir s’endormir dans les auberges, yeux rivés à la fenêtre sous les reflets de sa chandelle. Elle pouvait alors contempler son spectacle, exaucer en ses soirées son pêché mignon, regarder l’horizon. Un soleil rouge-orange éclatant descendait doucement derrière l'horizon. La lumière orange chatoyante baignait l'océan glacé proche des plus beaux reflets jaunâtres et rougés qu'il pouvait exister. Toutes ces couleurs donnaient un aspect féerique à ce paysage de rêve... La mer faisait de petites vagues sur la plage de galets grise. Ces fins rouleaux d'eau donnait un aspect encore plus magique à cet endroit. Quelques oiseaux volaient au large et apparaissaient comme des ombres grandissantes. Lorsque que le soleil toucha l'eau froide, un rayon d'un rare beauté émana de cet astre brulant. Un rayon vert… Puis des aurores boréales caractéristique de son si beau pays nordique. Mais cette nuit fût la dernière, en bateau l’attendait au port, pour la mener au sud. Mathilde vivait désormais du voyage et de l’écriture, elle décrivait de sa plume tout ce que ses yeux pouvaient traiter, mais malgré tout elle gardait un fin souvenir de sa vie aristocratique, bourgeoise. Cette nuit fut la dernière, les draps fins et les fourrures blanches dans lesquelles elle s’était blottie devait être rendues, quittant l’endroit aux premiers signe du jour. Pourquoi avoir tout quitté ainsi, pourquoi partir vers le sud ? Cette si belle femme ne passait, tout de même pas, inaperçue. C’est en grimpant au port, aux alentours de midi qu’elle fut remarquée par un groupe de jeunes hommes fort mal habillés, des sans toits peut-être, ils se réchauffaient prêt d’un feu qui grandissait dans un fut d'hydromel vide. A leurs vue, Mathilde prit panique et commença à comprendre pourquoi les jeunes filles devaient rester cachées chez elle.. Les hommes bien d'intelligent, laissent parfois parler leurs instincts primitifs. Ils peuvent aussi bien être généreux, que tuer, violer, tromper, arnaquer. Elle fuyait, regardant derrière elles les six hommes agiles la suivre. Elle pû les semer, au bout d’une quinzaine de minutes, mais elle se retrouvât en milieu d’une forêt. Seule et innocente. Mathilde fit un pas. Le sol recouvert de feuilles séchées craqua doucement, exaltant la mélodie de la forêt. Cette dernière, immense, était si vaste et si haute qu'on ne percevait même pas le ciel. Tout était vert et blanc, recouvert d’une fine pellicule de neige. L'atmosphère, les plantes, le parterre, le toit de verdure desséchée et figée. Tout était sinistre, excepté peut-être la silhouette fine qui s'avançait vers l’inconnu de ce monde uniforme. Elle fit un autre pas. Et encore un autre. Sa démarche, légère et coulante, était toute caractéristique de son espèce noble. Elle glissait comme de l'eau, dansait comme sur de la glace. Elle ferma donc les yeux, et écouta la musique de la nature pour se guider. Il avait peur, et devait se concentrer. Mais le temps qu’elle perdit pour trouver son chemin la laissa ici, s’endormir à tout jamais dans un lit de fine branche et d’épines, ses paupières se fermèrent pour se figer ensuite, sa peau passât d’un violet au bleu, jusqu’au blanc extrême, se confondant à là où elle était posée. Morte et inconsciente dans la neige. Les coureurs arrivèrent et constatèrent que le froid du nord prirent la vie de Mathilde, et contrairement à ce qu’aurait fait quelqu’un de souciant et compatissant envers un cadavre, ils se la partagèrent pour laisser leurs plaisirs charnels et leurs voluptés sinistre et morbide s’exprimer sur un être si pur et acharné. Le noir, les chemins, des visions atroces, les limbes. Elle renaissait sans savoir pourquoi ni comment, une angoisse et une panique la traumatisèrent pour la laisser constater que les lois naturelles qu’elle connaissait pouvait être défiées. La bourgeoise cherchait des réponses, son cadavre. Elle ne le trouvât pas. Disparu… Mathilde avait besoin de réponse et s’établi dans un village nommé Klaquis-sur-mer. Il s’agissait là plus d’un hameau mais quoi qu’il en soit, il donnait sur la mer, non plus sur l’océan aux reflets verts. Les plans pour son voyage étaient prêts, il ne lui restait plus qu’à écrire une lettre à sa famille, les prévenant une seconde fois de sa destination, et du choix de destinée qu’elle se dû de prendre, pour répondre à l’incompréhensible qui la torturait psychiquement. “ Père, mère, Priscillia ma petite soeur adorée, je vous doit information quant à ma destination. Je pars vers une destination lointaine, afin de rejoindre un ordre monastique qui peut d’après les récits et les études que j’ai menées, répondre à mes questions. Je pars demain, je joint avec ce cacheté le magnifique bracelet que vous m’aviez offert lors de mon dix-septième anniversaire, voilà bientôt un an. Donnez-le à ma petite soeur, elle en ferra bon usage ou gage, comme elle le souhaitera. Je vous chérie et vous aime, parents, vous me manquez affreusement tandis que je me languit de ma natalité. Envoyez moi des lettres, peut-être pourrions nous continuer à correspondre. J’ai un navire qui m’y emmène bientôt, je dois m’empresser de boucler cette lettre qui je l’espère dégagera tout l’amour que j’ai pour mes géniteurs. Avec la plus grande amicalité et l’amour d’une fille, à ses chéries et bienfaisants parents, Mathilde.” Et la voici déjà partie, prenant navire en direction du monde d’en bas. Le bateau qu’elle prit portait pour nom “Le piqué mal bouclé”. Il n’avait pas très bonne réputation, et les planches nouvelles qui recouvraient une partie de la coque montrait qu’il s’était déjà prit d’obstacles rocailleux par le passé. Peu importe ce que pouvait avoir essuyé le voilier, elle se devait au plus grand soin de se rendre à l’horizon, à son chemin. La mer était calme, aucune tempête ou désagrément ne causa de tord au navire frêle qui s’écoulait sur l’herbe comme un dirigeable de papier pourrait planer dans les airs d’une fenêtre à un sol. Ils y étaient. Au bord. La marche fût longue il fallait l’accorder, très longue, jusqu’à l’île Sanghate. C’était désormais bon, elle l’a voyait cette si belle création, cette inconcevabilité naturelle qui lui faisait tourner la tête. Une île lévitante. Après son mal de crâne passé, elle décida d’y monter et de commencer à apprendre. Mathilde était en ce jour devenue une profane de l’Ordre. Mais c’est alors que durant ses études minutieuse et studieuse qu’elle se rendit compte d’une chose, d’une chance qu’elle n’avait pas. “Il y a plein de choses que je voudrais désapprendre, mais on ne peut feindre l'innocence. Ne pas savoir est une chose, faire semblant de n'avoir jamais su, c'est une imposture. Si un secret peut épargner celui qui le détient, il en est de même pour celui qui le réclame. Ne pas savoir c'était pouvoir.” Ainsi va t-il, alors ainsi va t-elle.

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