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Une main gantelée écarte le rideau des ombres, mandatée par le Triumvirat, l'Ecarlate Sylkabe impose le respect du Dharma, de gré, ou de force.

  • Profane Brumanil

  • Aucune citation.

  • Fonction

    Profane

    Race

    Humain

    Sexe

    Indéterminé

  • Ampoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    Aucune heure

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    ; Brumanil ; - « Ah ! » s’exclama Brumanil en se réveillant en sursaut d’un horrible cauchemar. Il était trempé, autant de sueur que de peur ou de frottements contre son lit de soie. Il gigota, se frottant le crâne d’une main tremblante et hésitante. Il abaissa la tête avant de se relever en silence, se dirigeant maintenant vers sa table de nuit. Il observa son pichet de vin rouge, serra le poing tout en lâchant une larme, proche de la crise nerveuse. Il était alcoolique, il n’en pouvait plus. Il ne voulait pas replonger dedans, mais il fût attiré par une force inconnue vers le pichet et la coupe de cristal vide. Il s’empara du pichet, le mettant à travers la lumière du soleil traversant les carreaux brisés de sa maison délabrée et sale. En vérité, Brumanil avait perdu tout goût à la vie depuis la mort de sa jeune fille. Il versa alors quelques gouttes du pichet jusqu’à la coupe de cristal, avant de se poser sur le fauteuil non loin. Il s’apprêtait à passer une journée comme les autres, répétitives, à boire et dormir. Une odeur sale empreignait la pièce où il se trouvait. Il était tellement au bord du gouffre qu’il ne se lavait plus, et ne sortait plus. Il était désespéré. Il porta donc sa coupe emplie de vin jusqu’à ses lèvres, et il eut un lourd frisson ; de la peur, de l’angoisse ou encore un fil le raccrochant à la vie ? Il ne savait pas, il se contenta de baisser la tête et de boire la coupe de cristal d’une traite. A côté, il avait un traitement médicamenteux qu’il ne prenait jamais, non seulement contre l’avis du médecin, mais également contre celui de ses parents. Il se releva de ses jambes frêles d’un coup, avant de se diriger vers son bureau en bois de bouleau sombre et poussiéreux. Un livre trônait parmi tous les autres. Il était disposé au milieu du bureau, bien visible. Un symbole distinctif qu’il ne connaissait pas ornait la couverture du livre : C’était la quadrature du cube. En dessous de cet étrange symbole, il était marqué, d’une dorure argenté : « L’Ordre d’Herobrine ». Il avait trouvé ce livre dans une étagère ancienne d’un village Nezloyan abandonné, et l’avait ramené chez lui avec tant d’autres. C’était de l’époque où il avait encore sa fille, et sa femme. Il avait une famille heureuse, mais il avait fallu qu’il arrive Le Drame. Une horde de zombis envahissait la ville. Les paysans s’étaient armés d’armes et de fourches, de faux, de masses et de marteaux, certains même d’épées pour essayer de combattre ceux-ci, mais ils ne le purent. Ils étaient trop faibles, et c’est alors que Brumanil, accompagné de sa femme et de ses enfants, a préféré courir se réfugier dans la ferme la plus proche. Ils étaient seuls... Puis d’un coup, le grand vide. Plus rien, ni son, ni image, ni air. Le néant. Il se réveilla par terre, il était seul, seulement accompagné d’une boussole dans la poche de sa veste. Il retourna chez lui, troublé, il ne comprenait pas. Il vit alors le massacre dans les lotissements, il vit cette scène macabre, mais il se dirigea rapidement vers la ferme où ils s’étaient réfugiés. Il les vits. Ils étaient par terre, bras dans les bras, mère et fille. Son genou droit tremblait, de peur, de haine et de l’oppression procurée par le spectacle sanglant qui s’offrait à lui ! Il ne put en détacher les yeux, scotché à ce macabre spectacle. La scène précédente est ce qu’il ressentait chaque nuit pendant la période où il était chez lui. Mais après cet évènement tragique, il se dirigea directement chez ses parents. Ils étaient là, vivants, assis sur leur canapé de luxe. Oui, il était peut-être jeune et désespéré, mais il avait des parents sur lesquels compter, qui l’avaient éduqué, qui lui avait donné tout leur amour et toute l’éducation possible qu’un enfant puisse apprendre. Mais Brumanil avait plein de choses à vivre, c’est pourquoi, lorsque ça ne va pas, il se dirige chez ses parents pour discuter de ses problèmes avant de passer tout son temps dans leur bras et de les embrasser, dans le plus grand des amours possibles. Mais une chose le tracassait sans cesse : Il savait qu’il était mort, mais il ne l’était pas. Ses parents avaient également l’âge de leur fils physiquement... Pour lui, le temps était distordu, il ne comprenait pas ce qu’il se passait, il était réellement perdu dans ce nexus de souvenirs, de pensées et de sentiments des plus purs aux plus sombres de l’âme de Brumanil. Il voulait comprendre ? Oui. Mais comment ? Il n’était pas très bavard, mais il adorait entendre les gens se confier à lui. Ses parents étaient comme lui, doux, attentionnés et avec un bon cœur. Brumanil aime fortement ses parents. Plus tard, il rentra chez lui, dans le plus grand des calmes, sans dire un mot alors que ses pensées en disaient des milliers. Il se posait un tas de question … « Voyons, voyons… pourquoi un homme qui était si posé que moi a dû devenir comme je suis actuellement… ? Pourquoi c’est tombé sur moi, pourquoi… » Se demanda-t’il sans cesse, en se remémorant ses moments les plus noirs. Mais depuis quelques temps, il fréquente une couturière, qu’il considère comme sa grande sœur. Il reprend peu à peu goût à la vie, et il n’a qu’une envie… … Enlever ce « Pourquoi ? » de sa fichue tête. Il n’en pouvait plus. Quelques jours plus tard, il se réveilla, dans un cri strident et apeuré ; Le même cauchemar, encore et encore, il se réveille sans cesse en sueur, en pleurs et empli de sentiments néfastes à son mental. Quelques secondes après son réveil, quelqu’un toqua à sa porte. Elle s’appelait Meredith ; C’était la couturière, autrement dit, la « sœur » de Brumanil. Il se changea en vitesse, rangea son pichet de vin vide et se dirigea en vitesse vers la porte. Il lui ouvrit. Elle était magnifiquement vêtue, d’une soie rougeâtre mélangée avec une touche de doré et un soupçon de gris. Dans sa longue robe, qui laissait dévoiler ses épaules dénudées, elle vint à embrasser – sur la joue – Brumanil, dans le plus grand des calmes, Brumanil hoche la tête et lui dit de patienter. Il ne souhaitait pas la faire entrer dans cette maison sale et délabrée, il ne voulait pas qu’elle voit ses affaires, son vin et l’épouvante odeur qui enfumait sa maison. Elle afficha un air assez spécial : Aujourd’hui, elle semblait déterminée à quelque chose. Il s’en douta, et parti s’habiller en vitesse. Il jeta un rapide œil au bouquin de la « Quadrature du Cube » sur son bureau, s’en approcha, et le déposa dans son sac à bagage au niveau de sa ceinture. Peu lui importe qu’il l’ait lu des dizaines de fois, il avait envie de le lire à nouveau, il avait envie de comprendre ce que ce livre cachait, il ne comprenait pas quoi qu’il y fasse. Il rejoignit Meredith à l’entrée de sa maison, il lui sourit et hocha la tête avant d’entamer une longue marche dans le village aux côtés de la couturière. Ils ont parlé tout le long du voyage, dans une amitié et complicité profonde. Ils étaient définitivement liés, d’après eux. Accompagnés d’un soupçon d’amour, ils se rapprochaient peu à peu l’un de l’autre, mais Meredith se recula d’un geste lent, et abaissa la tête avant de la tourner légèrement sur le bas, vers la droite, côté opposé à Brumanil. Il ne comprenait pas, mais il déposa sa main sur son épaule et il esquissa un léger sourire, presque forcé. Il lui chuchota d’une voix douce et agréable à l’écoute : - « Pardonne-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris ! Toutefois, je tenais, en t’accompagnant jusqu’ici, à te dire que j’apprécie énormément passer des moments avec toi et me sortir de ma vie quotidienne, et monotone. Alors, merci de me faire sortir de tout ce bordel et de m’accompagner dans les moments des plus doux aux plus durs, et de rester à mes côtés. Je resterai toujours aux tiens, et je serai pour toujours et à jamais une épaule sur laquelle tu peux t’appuyer et délivrer la moitié de tes fardeaux, comme tu l’as fait pour moi. » Susurre-t’il en accentuant légèrement la parole vers la fin de sa phrase, tout en souriant, larmes aux pupilles, les yeux humides, il la regarde. Elle tourna ensuite son regard vers celui-ci, et lui tapota l’épaule dans un élan d’humeur câline. Elle lui répondit simplement : - « Si je fais tout ceci, c’est pour toi. La première fois que je t’ai vu, c’était sur mon marché de couture, et je t’observais zyeuter la robe que je porte actuellement, amoureusement. Je sais qu’elle te plaît, et je tiens à t’informer que je serais toujours à tes côtés également. Brumanil, merci des agréables moments que tu me fais vivre. … … Mais d’ailleurs… Tu comptes partir pour l’ordre d’Herobrine ? » Dit-elle d’un air un peu perplexe, tout à fait sérieuse, elle tourna son regard vers sa sacoche. « Hu… ? » répondit-il d’une voix très surprise, presque coupée de la demande si soudaine de la jeune couturière à laquelle il tenait beaucoup. Il exclama ensuite un rictus assez surpris, mais il jeta un œil à sa sacoche, puis en sorti l’ouvrage, qu’il ouvrit dans un mouvement lent et calme. Il le feuilleta, puis il tourna à nouveau son regard vers Meredith, et déposa sa tête sur son épaule. Meredith continuait de le regarder avec un regard rempli de questionnements, puis il s’exprima d’une voix fluette, tentant de reprendre son calme. - « En vérité, j’ai cru ouïr que ce livre pouvait m’aider. Mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir comprendre ce que cet ouvrage renferme… L’innombrable quantité de livres que j’ai lu et ma maîtrise du commun ne me permet même pas de pouvoir comprendre ce livre. C’est à de tels moments que je comprends que mon mental est faible. Mais pourquoi me demandes-tu ça ? Tu as déjà entendu parler de cet ouvrage ? » dit-il finalement calmement, la regardant droit dans les yeux. Celle-ci hocha la tête avant de venir prendre la parole et d’affirmer la supposition de Brumanil. - « Oui, je connais parfaitement cet ouvrage. Je me suis même rendue au lieu de cet ouvrage, mais en suis repartie pour des raisons personnelles. - Tu y es allée ? Repartie pour des raisons personnelles ? - Oui, j’y suis allée. J’y ai vécu durant deux septiels, j’ai pu apprendre beaucoup de choses. Oui, j’en suis repartie pour des raisons personnelles. Peut-être les sauras-tu un jour ! - C’est étrange… Je ne comprends pas ce que tu veux dire. - Ce que je veux dire, c’est qu’il faut que tu y ailles ! Il n’y a pas meilleur moyen d’apprendre que la pratique, je me trompe ? - La pratique… ? Je ne comprends pas. Que veux-tu dire par là, Meredith ? » Elle mit un temps à répondre. Mais elle reprit tout aussi calmement, bien qu’ayant un soupçon d’angoisse en elle. Gênée, elle émit un petit rire nerveux. Brumanil passait un moment tellement heureux à ses côtés, mais d’un autre côté très bouleversant … Il ne comprit pas sur le moment. - « Bon, oublie ce que je viens de dire. Tu comprendras mieux une fois là-haut. Tu me fais confiance, non ? » Il hocha la tête doucement. Ils parlèrent pendant des heures encore, avant de finalement repartir chacun chez soi. Notes de voyage « Quelques jours plus tard, ma maison était propre. Oui, elle l’était. Je l’avais lavée et nettoyée de fond en comble, rangée également, et avais fait mon sac de voyage dès le lever du soleil. Ensuite, je me rendis directement vers le port le plus proche, accompagné de mes bagages, je pris le bateau menant aux terres escarpées de « L’Ordre d’Herobrine ». Après 6 jours de voyage, le bateau arriva enfin à terme. J’entamai alors un périple plus ou moins long qui dura je ne sais combien de temps. J’étais enfin arrivé sur le territoire de cet « Ordre », et, sur la carte que m’avait fournie au préalable Meredith, je découvris que j’étais sur le territoire de la « Harde ». Qu’allait-il se passer ensuite ? Je n’en savais rien.

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