Histoire du personnage
Bonjour, je m’appelle Nole Tulet, et ceci est le début de mon histoire…
Des années durant, je ne me souciais que de mon propre amusement et d’espérer avoir un lendemain à la météo toujours aussi magnifique, seulement, malgré que la pluie venait parfois assombrir ce paysage coloré, ma famille, toujours présente autour de moi, alimentait constamment la joie pour laquelle je grandissais.
Je suis un jeune homme aux cheveux châtains, à la peau relativement claire quoique très légèrement bronzée avec tout ce temps que je dépense là-dehors sous les doux rayons du soleil, et aux yeux vairons, l’un vert d’eau et l’autre bleu foncé. Cette particularité, je l’ai hérité de ma mère, qui, au détail près d’avoir un œil d’un vert plus foncé que le mien, a les mêmes yeux. Mon père, un vieux travailleur amoché par les années et le dur labeur du travail de la terre, bien que bourru, fait preuve d’une hospitalité exemplaire. Ma mère, elle, est née sous le signe d’une gentillesse infinie. Avec mon frère et ma sœur, si l’on ignore ces quelques rares disputes qui n’entachent jamais réellement nos relations, formons un trio infernal toujours prêt à tenter l’impossible pour nous amuser ou pour rendre service.
Mes parents, mon frère, ma sœur et moi-même vivions dans une modeste maison en bordure d’un simple village tout ce qu’il y a de plus classique. Les habitants, pour la plupart agriculteurs ou éleveurs, étaient tous très sympathiques, tout le monde s’entendait très bien, les récoltes étaient bonnes, personne ne manquait de rien. Une réelle communauté basée sur le partage et l’entraide était ancrée dans ce petit village prospère où j’ai passé toute mon enfance. Bien que je m’épanouisse comme tout enfant mériterait de s’épanouir, arrivé à mon adolescence, je me pris de passion pour les mécanismes tordus de la physique et la chimie tout en commençant à me baigner dans divers théorèmes et propriétés mathématiques. J’avais besoin de comprendre mon environnement. Pourquoi nos céréales poussent si bien ? Comment est-il possible que l’eau se déplace toujours d’un point haut vers un point bas ? D’où viennent tous ces nuages qui couvrent parfois le ciel ? Comment ce fait-il que certaines choses brûlent et se consument ? Etc… Je m’intéressais à peu près à tout ce que je pouvais trouver autour de moi pour en définir un sens approximatif.
J’aurais aimé intégrer une grande école, mais bien que nous vivions plutôt convenablement, mes parents n’avaient pas les moyens de me payer un tel voyage et tout ce dont j’avais besoin pour parfaire mes études. Ceci dit, je ne me décourageais pas, régulièrement, je partais en voyage dans les environs proches afin d’aller découvrir et étudier de nouvelles choses. Grâce à l’aide de certains habitants, je pus me constituer un petit paquetage, rien de très impressionnant, juste de quoi dormir à peu près au chaud, manger et boire, écrire, et c’est bien là tout ce que je possédais pour mes escapades. Le temps passait, et avec lui je repoussais toujours plus les distances que je parcourais, revenant parfois au bout de quelques jours à la maison, présentant mes écrits et dessins, expliquant du mieux que je le pouvais ce que je trouvais et découvrais. C’était toujours très agréable, toute ma famille appréciait cela.
Seulement, je ne m’attendais pas à une conclusion si rapide de mes petites péripéties étudiantes… Lors d’une énième balade, alors que je me présentais à la gorge béante d’une grotte dans laquelle je ne suis encore jamais passé pour m’y reposer le temps d’une simple nuit, j’avais comme un mauvais pressentiment, peut-être de la peur, elle n’était pas très accueillante, et avec tous les dangers existants, mon esprit me jouait peut-être des tours. Peu importe. Après avoir fait un petit tour dans le lieu humide et caillouteux afin de m’assurer qu’aucun danger immédiat ne guettait mon sommeil pour me prendre par surprise, je m’installais tranquillement et après avoir relu mes notes, je me laissais entraîner dans les limbes oniriques.
Cette nuit fut épouvantable, je revoyais encore ces cauchemars en boucle. Des visions de sang, des serres, des crocs, de la chair, des grognements incessants et d’autres bruits assez effrayants embrouillaient ma tête. Après un bon quart d’heure à remettre mes idées dans l’ordre et à éponger la sueur qui me coulait à grosses gouttes sur le front, je remarquais non loin de moi dans la caverne, à hauteur de la sortie, une structure de pierre bien étrange, mais pas moyen de me souvenir l’avoir déjà vu hier avant de me coucher… Je reprenais alors mes dessins et mes quelques écrits, non, rien ne faisait mention de cette structure… Je m’empressais alors d’y jeter un œil sous tous les angles possibles et d’en faire un rapide croquis avant de reprendre ma route me laissant parfaitement dubitatif de ce que je venais de trouver. Direction la maison à présent !... Enfin… Je pensais que c’était ce chemin…
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Une fois sorti de la grotte où je venais de passer la nuit, impossible de retrouver le chemin pour rentrer chez moi... A la place, une terre encore inconnue pour mes yeux. Je traversais alors un territoire défendu, et je le regretta très vite...
Avant que je ne puisse comprendre ce qui m'arrivait, je vis un groupe d'araignées sortir de l'obscurité et se ruer sur moi ! N'ayant que mes mains et mes réflexes pour me défendre, je rebroussais chemin en courant à en perdre haleine pour me réfugier dans une petite caverne. Une fois à l'intérieur, plus rien... Je venais de réussir à leur échapper... Jusqu'à ce que j'entende un sifflement au dessus de ma tête. A peine eus-je le temps de lever les yeux pour ne voir que des pattes noires velues et... Plus rien. Le vide, le néant, l'obscurité tout autour de moi avant de me retrouver dans un endroit semblable à l'enfer, ou au purgatoire peut-être, impossible à dire vraiment avec toutes les versions de ces deux endroits que j'ai pu lire.
Le temps semblait interminable dans cet endroit, surtout après avoir été plongé à nouveau dans l'obscurité. Mon corps semblait flotter mais j'avais en même temps la sensation d'être comprimé de tous les côtés... C'était long, si long... Puis, je pus rouvrir les yeux, la lumière environnante m'éblouissait, j'avais froid, très froid. A mesure que mes sens revenaient, je me rendis compte que j'étais au bord d'un tout petit étang, à moitié dans l'eau, d'où cette horrible sensation de froid. Une fois sorti de là dedans, impossible de me repérer. Je croyais que ma vie était terminé depuis l'interlude avec les araignées, mais je respirais, je ressentais, et je pouvais voir, impossible d'affirmer que je sois mort avec tous mes sens en fonction, pourtant, ce que je venais de "vivre" tend à me prouver l'inverse. Et il est hors de question que j'expérimente cela à nouveau, quoi qu'il m'en coûte, plus jamais je ne risque autant ma peau.
Je me mis en marche, dans ce nouvel endroit semblant être de construction humaine, et pas des moindres d'ailleurs vu la grandeurs des architectures m'entourant, afin de trouver quelqu'un, une idée de l'endroit où je me trouve, ou tout simplement des informations pour rentrer chez moi.
Et, par chance, je fis la rencontre de Noshi, une jeune femme vêtue d'une grande toge verte qui m'indiqua l'accès à la gare du lieu dans lequel je me trouvais pour me rendre à "Sangha" où je trouverais une académie pouvant m'accorder les réponses dont j'ai besoin.
Quelques autres péripéties plus tard, je me retrouvais sous une île gigantesque flottant au dessus de la terre, mais me voilà à nouveau acculé par une araignée sans rien non plus pour me défendre... A croire que le sort s'acharne sur moi. Par chance de nouveau, un individu sorti de nul part, lui aussi habillé d'une longue toge verte, évinça l'araignée en question bien que j'aurais peut-être pu m'en sortir seul, et m'indiqua comment monter sur cette fameuse île.
Un petit voyage en ballon plus tard,me voilà arrivé sur ce bout de terre lévitant par une magie bien au delà de mes connaissances... L'individu à la toge verte m’emmena vers un autre résident, lui habillé d'une toge rouge, et l'appela Maître Onyx puis se présenta à son tour sous le nom de Darbar. Enchanté !
Tous deux me montrèrent l'académie et m'expliquèrent brièvement ce que je trouverais ici avant de repartir à leurs travaux respectifs. Je venais de croiser beaucoup de monde, et découvrais avec stupeur que je me trouvais actuellement sur le sol de l'Ordre d'Herobrine... Je pense que je ne vais rentrer tout de suite à la maison !!
Présentation du joueur
En attente.