Noirceur, obscurité, lambeaux… Des mots qui définissent mon passé. Ce n'est que par une nuit sombre et pluvieuse qu'un périple se préparait. C'est aussi à ce moment-là que se déroulait des atrocités. Dans un village de plaines mauves, se trouvaient des êtres grands et sombres. Ceux-ci allaient périr. Appelons-les « noirs ». Dans un autre village, celui-ci de plaines vertes, se trouvait des êtres petits et clairs. Ceux-ci allaient sombrer. Appelons-les « blancs ». Et tout ceci, arriva dans une nuit ténébreuse et pleine de sang, où la lune était à son maximum ainsi que pleinement ouverte, telle une rose qui fleurit. Mais une rose a des épines et se protège face à son ennemi. Ce qu'essaya tant bien que mal le peuple « noir » face au peuple « blanc ». Évidemment, des ennemis tombèrent des deux côtés de la montagne, lieu de bataille entre deux peuples meurtris par le fer et le feu. Tous allaient être transformés, mais aucun de la même façon. Ce périple dont j'ai parlé, m'appartient. Il va le définir plus tard, mais il est également défini, et ce, par la connaissance, le savoir… Des composantes qui serviront pour contrer l’obscurantisme des deux peuples. Mais avant ce départ, ces peuples s'entrechoquent, laissant place au vide, à l'incompréhension, au désarroi, que sont-ils devenus ? Les familles, les amis, la nation ? Le vide, sûrement. De ce fait, il ne reste plus qu'une chose à la survivante « noire », l'envie. L'envie d'apprendre pour ne pas recommencer. L'envie d'apprendre à aimer de nouveau. Mais surtout, l'envie de recommencer une vie parmi des inconnus, comme une inconnue. Alors, la quête de la seule et unique « noire » prend alors forme, et son destin s'écrit sous ses pas

En attente.