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Dans une canopée antique, un Sage s'élève, se faisant porteur de la flamme d'une Oracle disparue. Félicitations à Yazor qui passe Sage !

  • Honoré Aleiksei Zéro

  • Vois-tu venir le premier des hommes ? Celui qui loin des étoiles a fait son grand royaume sur la terre.



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    J'ai donné mon coeur à la Science. Et par elle, je le récupèrerais.
    "Pourquoi pas vous ?" Dit-elle.

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    Je suis le Sommet de la Montagne et j'ai inscris mon Nom en lettres cosmiques dans le ciel des idées.

  • Fonction

    Honoré

    Race

    Humain

    Sexe

    Masculin

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule éteinte
  • Réput. HRP

    Présence

    8613 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    Au travail, le combat continue.

    Présentation du joueur

    +1500h Ancienne description par Antanaclase (fin Sangha): C’est en me dirigeant vers le coffre noir de la Tour de l’Horloge, que je l'aperçu. Il fallut quelques secondes à mon esprit fatigué pour faire le lien entre l’apparence de ce jeune garçon, les derniers évènements, et son nom. Je ne cacha pas alors une grimace de dégoût. Le tout jeune membre Aleiksei Markuss Pierre était assis là, sur l’un des bancs de la place Sanghate. D’un premier regard, il ne dégageait que de la peine. La pitié, qui ne m’était pas la chose la plus familière, fut exactement le premier ressenti que j’eu à sa vue. Le membre était recroquevillé sur lui-même, et quelques-unes de ses anciennes mèches blondes étaient tombées sur ses genoux, sans qu’il ne semble réellement y faire attention. Son ancienne chevelure d’un blond flamboyant, assez inattendue, crépue et si dense qu'elle formait un arrondie, avait perdu toute sa couleur, et était retombée en de multiple mèches informes, sans vie. Bien entendu, avec cela, il avait maigri. Ces joues s’étaient creusées, et de larges cernes étaient visibles sous ses yeux. Il n’avait jamais été homme très fort, mais il était là plus question de mort-vivant qu’autre chose. La chose la plus ignoble qui l’avait atteint était ce qui couvrait son dos. En mon angle, je n’avais pu qu’entendre la désharmonie grotesque qu’avait produit cet assemblage osseux lorsqu’il avait fait mine de se redresser. Ce n’est ainsi que, lorsque je m’en alla, et que je jeta un coup d’œil à son échine que je perçus la réelle atrocité qui couvrait son corps. Une soixantaine de phalanges s’extirpaient de sa peau, et se faisaient un chemin par-delà sa sombre tenue, pour tenter, misérablement, de se mouvoir en l’air. Comme une dizaine de mains qui appelaient à l’aide, ses doigts s’agitaient par moment en de faibles soubresauts. Sur l’instant, je fus pris d’un frisson de dégoût, et je partis d’un pas encore plus rapide qu’à mon habitude. J’avais rarement pu croiser la route de ce membre, duquel je n’avais jamais pensé grand chose. Il était pour moi de ceux qui vivaient, et qui, pour l’horyel, vivaient bien. Mais il semblait que le Destin, mesquin, l’eût irrémédiablement rattrapé dans cette sempiternelle course. En vérité, il n’y avait rien à en penser. Car il était évident que la chose allait, un jour ou l’autre, arriver. Et ce jour était ainsi advenu. Nouvelle description par Antanaclase (22 Aout 2021) : Rares étaient les remortels de l'Ordre dont j'avais pu suivre l'évolution. La plupart d'entre eux quittaient l'Ordre peu après leurs gradations membres, dégoûtés et marqués de leurs expériences, conscient de cette incapacité à s'adapter aux vérités qu'ils découvraient, et qu'ils avaient pourtant recherché. Le membre Aleiksei ne rentrait pas dans cette seconde catégorie. Il s'était accroché avec toute l'ardeur que pouvait posséder un Remortel. Et malgré la douleur, malgré les incertitudes, il est resté. Et, d'une manière ou d'une autre, la chose m'intriguait et me dérangeait. Il n'avait plus rien à voir avec le tout jeune membre que j'avais observé lors des derniers cyclames de notre monde de naissance. À l'époque, il était rachitique, fatigué, le corps marqué de cicatrice et de mutation énergétique, et son esprit était des plus hagard, perdu dans une tempête de réflexions cryptiques, dont lui-même ne comprenait certainement pas le contenu. Je l'avais jugé comme misérable, affaiblit, faiblard, et je pensais que mon avis ne changerait jamais à son égard tant il paraissait loin d'un renouveau quelconque. Qu'il était déterminé à rester un scientifique à l'allure chétive et au moral sans conviction. Il ne me semblait pas qu'il ait trouvé d'attache assez forte pour faire fi de la souffrance qu'il avait pu ressentir. Mais pourtant, il en avait trouvé une. Ce n'était pas une famille, pas des camarades, mais plus un sujet, un objectif final qui se trouvait au centre de ses préoccupations, plus important encore que l'état de son âme et de son corps. Et ainsi, j'eu tord. Il se présentait devant moi, depuis son mètre quatre-vingt, m'affirmant des choses diverses et variées sur des sujets mythiques qui nous étaient tout autant flous l'un que pour l'autre. Il était désormais assez large d'épaule, et était, à mon humble avis, capable de se défendre un minimum seul, quand bien même il ne maniait toujours ni l'épée ni la hache. Ces mains elles-mêmes étaient devenues les mains d'un chercheur, mais aussi d'un travailleur. Il n'était plus uniquement un remortel de l'esprit, mais aussi un remortel apte à agir de lui-même malgré les difficultés du monde environnant. Il s'était vêtu d'une fine chemise en laine légèrement ouverte, couverte d'un ample manteau d'un bleu marine qui lui convenait assez bien, lui donnant l'allure d'un homme distingué. Son avant-bras droit portait la marque des Radiants, en une simple attache faite de rouge et d'or. Il attachait son veston d'une lourde ceinture à la boucle de vifargent qui renvoyait particulièrement bien les rayons des soleils de Sacrefeu. Le tout était accompagné d'un simple pantalon gris et de bottines d'un marron bistre. Tout en continuant ses explications que je ne suivais d'une seule oreille, je relevai les yeux vers sa mine. Il possédait désormais un visage un peu plus large, sans trop l'être. Si je devais être honnête, il avait les traits d'un beau garçon, ni trop large, ni trop fin. Il faisait impression d'un bel homme, encore jeune, dont les quelques cicatrices qui se glissaient des hauteurs de son front jusqu'en bas de ses yeux laissaient comprendre la connaissance de l'adversité. Ses yeux, d'un mélange de vert prasin et de vert pomme, se figeaient tantôt dans une légère moquerie, tantôt dans une brève fatigue, avant d'adopter un flegme naturel. Le tout était accompagné de ses longues mèches dorées qu'il ne cherchait pas à coiffer, et qui s'écoulaient tout autour de son visage et de sa nuque, libres de leurs propres mouvements. Il était amusant de voir la manière dont il changeait de comportement en fonction de son interlocuteur. Il se montrait dur, mais ouvert aux apprentis. Il était droit mais parfois moqueur avec ses égaux. Enfin, il se faisait savant devant ses supérieurs. Mais peu importe avec qui il discutait, il parlait sans cesse de ce Mythe qui se trouvait au cœur de toutes ses interrogations, comme seul sujet apte à donner sens à chacune de ses actions, aussi étranges puissent-elles être. Il redressa finalement son attention vers moi, guettant une réponse. Sortant de mes propres réflexions, je lui adressa quelques mots sans guère de saveurs, auxquels il répondit avec bien trop d'ardeur et de conviction. L'échange dura quelques minutes, avant qu'il ne fut appelé pour je ne sais qu'elle tâche dont seuls les radiants connaissaient le véritable sens. Il me salua avec respect, et tourna les talons, alors que je le suivais des yeux. Son dos était toujours couvert de multiples phalanges, comme un million de mains qui tentaient tant bien que mal de s'extirper de son dos, prenant vie quand elles le souhaitaient pour faire entendre leur fracas. Le tout était serpenté d'une sombre brûlure, une fissure qui parcourait son dos entre quelques doigts mal placés, telle une ouverture vers son être entier, qui, pourtant, rester dissimulé et protégé. Certains, par humour, par dérision, ou simplement par sympathie, le surnommaient "le pianiste". D'autre ne cachaient pas leur dégoût. Le reste, enfin, s'était habitué à cette vue, qui n'étonnait plus grand monde. Pour ma part, j'étais étonnée. Étonnée, mais à la fois amusée. Il ne s'en cachait aucunement. Il en était presque fier de porter ses blessures aux grands jours. Fier d'avoir grandi, et de pouvoir se montrer droit, savant, et capable. Il était désormais prêt. Prêt à agir pour la Remortalité, et pour le Cube-Monde, sans s'attarder de doute et d'incertitudes.
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