-Sang. Le sang et les cendres. Dans un tourbillon violent de douleur humaine et d’impuissance, dans un dernier geste, teinté des cendres, de la sueur, et du sang, elle chute. Et le mois commença. -Douleur. La douleur et ses flammes. Flammes. Flammes pernicieuses et déchirantes. Un mois durant, elle hurla. Elle hurlait, elle hurle et elle hurlera. L’incarnation inhumaine de la douleur, sous forme humaine. Si la douleur est humaine, alors son incarnation doit rester humaine… Oui, c’est ça, Eureka ! Son incarnation n’est pas inhumaine. Le tragique vient de sa profonde humanité. Alors, pendant un mois, elle crie. L’incarnation de la douleur crie, hurle, seulement pour rester une incarnation humaine de la douleur. De la souffrance. De l’humanité. -Fer. Fer rouillé et pourtant indestructible Une odeur de rouille. Une sensation de mal-aise. Quelques bruits de mers et d’être humains. Est-ce si important ? Non. ça ne l’es plus. Une odeur de rouille. Une sensation de mort. Quelques bruits de l’eau, qui s’efforce de l’attirer en ses profondeurs. De la noyer. Est-ce si important ? Oui. ça l’est. L’odeur de rouille a disparu. Des menottes brisés. Une respiration. Un paysage. Une vie encore imaginable. Est-ce si important ? Non. ça ne l’est plus.

(Visage de Talia pour mieux se le représenter : http://image.noelshack.com/fichiers/2018/40/3/1538579891-talia.jpg ) (Tenue de Talia par Sylkabe, bientôt uptade mieux fait, mais ça donne une idée :D ) : http://image.noelshack.com/fichiers/2018/43/1/1540207710-apprentie-sylkabe.png )