J'ai toujours adoré les étoiles... Petit, lorsque j'allais aux champs avec mon père et son jumeau, je préférais les jours où nous finissions tard, et où par conséquent le ciel nocturne s'étalait au-dessus de nos têtes. Et j'adorais hiverner dans la montagne, allongé dans les pâtures au milieu de brebis et d'agneaux, les yeux fixés sur la voûte céleste. Je me souviens de ces soirs où mon parrain, de sa voix grave, me décrivait les constellations et leurs histoires, y ajoutant toujours son petit grain de sel féerique. Les champs, les bêtes, les étoiles... Tout ce qui me fait rêver... Maintenant que les temps sont plus durs, que la ferme familiale a mis la clé sous la porte, mon seul refuge est de me porter volontaire pour chasser aux alentours du village. En traquant des jours durant dans les bois et les champs, les collines et les montagnes, je retrouve ma nature adorée. Mais surtout, je peux à nouveau admirer la nuit, admirer ces constellations, ces étoiles si brillantes, si belles, si merveilleuses... Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour comprendre leur danse, percer le secret de leurs schémas ? Je suis persuadé que quelque grand savant architecte de l'univers les a placées là-haut sciemment... Ou peut-être est-ce un artiste grandiloquent, un peintre géant qui prit le ciel noir pour une toile vierge ? A nouveau je divague... Mes chères étoiles, si belles, si brillantes... Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour vous comprendre...

En attente.