Aujourd'hui devait être un jour comme un autre, à l'exception que c'était le premier jour de la saison des Eaux-Dansantes. Enfin une période où je peux me balader sans capuche ou autre chapeau pour me couvrir la tête. La Clairière a beau être au milieu d'une immense forêt, le soleil tape aussi fort qu'ailleurs dans la cité. C'est une des raisons qui m'a poussé à devenir chasseur d'ailleurs. Pour fêter ce jour qui me délivre de l'éternelle capuche qui me couvre la tête, j'ai décidé de partir chassé un peu plus tôt que d'habitude. De toute façon, c'est une bien meilleure heure pour aller chasser qu'en pleine journée, lorsque la forêt est réveillée. Cela fait maintenant dix minutes que je suis parti. Pour certain ce serait dangereux, mais mon sens aiguisé de l'orientation m'a toujours permis de rentrer à la maison. J’aperçois enfin quelque chose bouger dans un buisson. Je tends mon arc, attendant que l'animal sorte. Un lapin. "Première prise du jour", je penses, avant de voir un loup lui sauter dessus. "Tant pis pour le lapin, et puis le loup est bien plus gros". Mais alors que je m'ajustais, une arachnide ouvrière sortie de derrière un arbre et attrapa le jeune loup dans la gueule. Étonné de voir une arachnide alors que la lueur du soleil commençait à apparaître, je baisse mon arc pour me reposer le bras. En général, à cette heure, les arachnides retournent à leur colonie. Je décide alors de l'abattre d'une flèche pour pouvoir l'étudier. M'approchant de l'arachnide sans vie, je compris: Elle était plus mince qu'une arachnide normale. Ce devait être la faim qui l'a poussée à rester si tard (ou plutôt tôt) dans la forêt. C'est étrange qu'à cette période de l'année les arachnides n'aient pas de quoi manger, surtout que dans la Clairière, la nourriture ne manquait pas. C'est alors qu'une pensée me traverse l'esprit : les arachnides vivent en colonie, comme un tout. Si l'une d'elle est affamée, il est quasiment sûr qu'elle ne soit pas la seule dans ce cas. Quelle que soit la raison de leur faim, elle doit touchée plus d'une de ces bestioles. Je me relève alors rapidement et regarde tout autour de moi de manière précipitée. Quatre arachnides se trouvaient autour de moi. Quelle erreur de débutant, j'étais tellement sûr de moi que j'en ai oublié une règle des plus élémentaires de la chasse dans cette forêt : ne jamais porter son attention sur une seule chose, toujours rester à l'affût. Je bande alors mon arc et réussi à une abattre une, deux, la troisième est une guerrière, elle me demande un peu plus de temps. Mais j'avais déjà perdu. D'autres arachnides viennent de sortir des fourrés. La quatrième a presque réussi à m'atteindre. Une cinquième me mord la cheville, je lui plante une flèche dans la tête avec ma main. Une septième me saute dessus et me fait tomber, mon arc tombe et mes flèches s’éparpillent au sol. Alors que je me débats, d'autres arrivent, le soleil pointe maintenant le bout de son nez, mais ça ne va apparemment pas les arrêter. Alors que j'envoie valser l'arachnide qui m'avait sauté dessus, une autre me mord le bras, une autre encore m'attrape le flanc, d'autres arrivent aussi, c'est fini. La dernière pensée qui me traverse l'esprit alors que je sens les arachnides me manger petit à petit, c'est qu'au moins le festin que je suis empêchera peut-être ces arachnides d'attaquer la Clairière. Enfin, "la dernière pensée", c'est ce que je croyais. Tout est calme, mais tout semble étrangement réel. J'ouvre les yeux, un ciel chargé en nuage ce trouve au dessus de ma tête. Le monde après la mort est plus gris que je ne le pensais. Je me lève et regarde alors autour de moi, cet endroit ne me disais rien. Une plaine à perte de vue, avec quelques bosquets ici et là. Et une forêt au loin. Cette forêt, je pourrais la reconnaître entre mille, c'est la Forêt de Bristan, la forêt où je vis, où vivent... les arachnides. Le souvenir de ces horreurs me dévorant vivant refit alors surface accompagné des sensations. Je tombe alors à quatre pattes rend tout le contenu de mon estomac, bien que celui-ci soit vide, ce qui en est encore plus douloureux. Plus jamais je n'approche ces bestioles, c'est décidé. Remis de mes émotions, je réalise alors. Si je vois la Forêt de Bristan, alors je suis encore en vie. Mais comment ? Je me rappelle alors de ces histoires que me racontait ma mère quand j'étais petit à propos d'être immortels. Serais-je un de ces êtres ? Impossible, enfin, je ne crois pas, je n'ai rien fait de spécial durant ma vie. Mais je n'ai plus beaucoup de choix dorénavant. je suis dans un endroit inconnu, et il m'est impensable de remettre les pieds dans cette forêt pour l'instant. Je décide donc de faire la seule chose qui me traverse l'esprit, vérifier si l'existence des ces êtres est bien réelle.

Je m'appelle Martin, 19 ans, actuellement en deuxième année de Droit. Le rollplay est pour moi une vrai passion. J'ai commencé il y a quelques temps le RP papier et un ami m'a conseillé de venir jeter un coup d’œil ici, sachant que Minecraft avait alimenté une bonne partie de mon collège et qu'il était encore en raccourci sur mon bureau. Le RP et Minecraft, deux chose que j'aime, c'est sur ce raisonnement plutôt limité que j'ai décidé de me renseigner sur cette communauté, et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai tout de suite accroché. De ce que j'ai pu lire dans l'Encyclopédie, cette communauté est quelque chose que je recherche depuis longtemps. je suis d'accord avec ce dernier, une belle défaite est bien mieux qu'une victoire sans profondeur. Nous jouons un rôle, pas notre vie. Il me tarde dorénavant de participer à cette aventure qui, j'en suis sûr, promet d'être riche et pleine de surprises.