Je la voyais des le miroir. Je la voyais comme toutes ces choses m'apparaissaient. Ces mensonges. Ces peurs. Ces peurs. Et pourtant elles venaient me nourrir, elles m'offraient des draps, un lit. Je les voyais au travers des miroirs, les démons qui hantent ce monde, de feu, de glace, de noirceur et de lumière. Je voyais leurs apparences. Je la voyais elle, parfois, déesse de Sagesse. Comme les autres démons elle venait me parler, mais cette fois, oui cette fois, je voulais lui répondre. Alors ils brisèrent ce lieu... Ils brisèrent ma chambre !Sombres fous ! Vous allez les libérer ! Vous allez libérer tous les démons ! J'ai essayé de leur faire comprendre. J'ai essayé de retenir le mal en moi. Oui, leurs mensonges, leurs peurs... Oui, cette chose qui pousse. Qui grandit. Ils avaient raison. Raison. Ils avaient envoyés le forgeron, il me posa des chaînes. Oui des chaînes noires, noires comme la montagne. C'est alors que je l'ai vue, oui la preuve qu'ils avaient raison. Ce mal en moi, qui essaye de sortir. Ce labyrinthe infini ! O qu'elle torture ! Non, non ils ne doivent jamais le connaître, cette horreur, ce supplice ! Je dois.. Je dois le retenir en moi ! Je dois écouter le forgeron. Je dois écouter le sage. Mais je revenais, encore... Encore.. ENCORE ! CA NE S'ARRETE PAS. JE NE PEUX PAS L'ARRETER. COMMENT EST-CE QUE JE L'ARRETE ?! Les chaines. Les chaines m'arrêtent. Oui. Elles me tiennent. C'est alors qu'elle réapparut. Un oeil, des yeux, des centaines de yeux. Partout autour de moi, ils avaient brisés les miroirs, mais ils ne pouvaient pas la briser elle. Oui. Elle est mon échappatoire. Elle fera cesser cette folie. J'avais oublié les leçons qu'elle m'avait enseignée. J'avais oublié d'éteindre mon coeur comme elle me le dit. J'avais changé de la façon dont elle m'avait forgée. J'avais oublié mon but. Je n'oublierai plus. Ça ne se reproduira plus.

En attente.