Sa tête tournait, sa peau le brûlait, ses yeux le picotaient. Il était aveuglé par cette lumière, une lumière ni blanche, ni parfaitement jaune. Il ne se souvenait de rien, ni de son nom, ni de son âge, ni où il était. Peu à peu il commençait à retrouver ses esprits. Il regardait autour de lui, mais ce n'était qu'un paysage vide qui s'offrait à lui. Arbres, montagnes, herbe, animaux, terre, pierre, eau. Rien ne pouvait lui indiquer ce qu'il faisait ici ou encore ce qu'il était, pas l'ombre d'une personne. Il avait mal, il souffrait. Il tenait à peine debout, ses jambes étaient prêtes à céder sous le poids de son corps. Il commençait à peine à pouvoir bouger, chaque mouvement lui demander un effort considérable. Mais il sentait la douleur se dissiper, il s'accoutumait peu à peu à ce monde inconnu. Il ne savait quoi faire. Il était perdu, seul. Mais il ne pouvait pas se laisser aller, le soleil se coucherai bientôt et il avait l'étrange présentiment que durant cette nuit d'horribles choses allaient se passer. Il réussit à prendre quelques ressources de premières nécessitées telles que du bois, de la pierre taillée et du charbon. A vu d’œil il était près de vingts heures, le soleil ne tarderait pas à partir. Il devait trouver un refuge. Au bout d'un certain temps de réflexion il décida de s'installer dans la paroi d'une montagne. Son installation lui offrait une vue splendide, un lac à ses pieds et la cascade qui l'alimentait coulant à sa gauche. Les vaches et les moutons s'agitant en bas. Il les regardait, avec une certaine jalousie, pendant longtemps, c'était après tout la seule forme de vie qu'il avait rencontré jusque là. Mais voyant que le soleil avait disparu il préféra se retirer de sa place et rentrer dans son abri. Chez lui il faisait bon, les torches qu'il avait installées lui fournissait suffisamment de lumière pour se sentir à l'aise et la présence réconfortante de leurs flammes lui apportait un sentiment de chaleur, de bien être. Le clappement de la cascade le berçait, petit à petit il s'endormait. Alors qu'il dormait paisiblement un bruit sourd le réveilla en sursaut. Se forçant à reprendre ses esprits le plus rapidement possible il se dirigea vers la porte qu'il avait installé et il vu une armée de monstres attendant sur le seuil. Des êtres mort qui avait le pouvoir de se mouvoir était en train de détruire la porte, il n'avait que peu de temps et il devait se protéger. Il pris alors son arc et son épée et commença le combat avec une soif de sang insatiable. Il combattis durant des heures, enchaînant meurtre sur meurtre, piétinant les corps de ces créatures, et lorsque la dernière créature du Chaos fut tué il vit, au loin, sur une colline en face de son abri deux carrés blancs, d'une blancheur incroyable dans cette nuit noire. Ils dégageait un sentiment de malaise. Mais ils disparurent au travers d'un éclair causé par l'orage et la pluie qui tombait sur cette terre. Depuis ce jour cette blancheur remplis ses rêves, chaque nuit il les revoit. Que sont t-ils ? Voilà la question qui a animé sa vie dans ce monde, aujourd'hui il est plus proche de la vérité qu'il ne l'a jamais été.

En attente.