-*- [HRP] Une plume tombe des feuillages, virevoltante jusqu'à vos pieds, attirant votre regard sur une petite page de parchemin légèrement déchirée [/HRP] -*- Je n'ai aucune idée de ce qu'il va m'arriver ici. Pris de doute, je préfère concilier en ce parchemin Ce que j'ai pu retenir durant ma frivole et courte vie. Après tout, n'ai-je pas essayé de rattraper mon destin ? On me nomme Maxwell, on me surnomme "L'Albatros", Si l'on m'appelle comme tel, c'est qu'une plume fut de trop Pour changer entièrement mon histoire. Il y a dix-sept étés de cela, le soleil levait son voile Doré sur mon berceau, mes parents voyant en moi un idéal Demandèrent une éducation stricte, d'un maître bon. J'en sut plus en trois lunes que mes parents en leur temps. Je lisais, rédigeais quoi qu'il dicte, des textes longs, A longueur de journée j'étudiais, jusqu'à mes dix ans. L'homme qui m'avait élevé de son souffle érudit, Avait détaché une plume d'un bel Albatros, et me la remit. Ainsi, je commençais à rédiger de ma paume, et chaque nuit Je comprenais peu à peu que j'étais voué à l'écris. Un soir je rédigeais mon seul et dernier poème, "Altair" Gorgé d'images et de musique, dix pages d'envolées lyriques, Grattées sur un parchemin avant le désastre. Le matin même, mon père fut appelé au combat dans les terres Sacrées, sans même donner raison, on fit taire ma mère Et moi, tout s'accélérait devant nos yeux prit de larmes. Dans ma condition de paysan, les autres villageois qui haïssait l'art et mon écriture, m'exilèrent, en bas âge. Ainsi je marchais dans l'espoir de trouver une arme, Pour un combat de mon ressort, je trouvais cette page Car ma seule attaque reste le tranchant des mots, mordant Les plus érudits, fendant les plus faibles, tuant le temps. Les mots étant ma seule confiance, je parcourais le monde, Faisant preuve de patience, pour trouver mon Idéal. Un endroit où les livres auraient leur place, Un endroit où les mots s'embrassent pour embraser le Mal. C'est ainsi pourquoi on me surnomme "l'Albatros", L'oiseau qui vol chaque jour en quête de l'Idéal. Je pose aujourd'hui ma dernière plume sur ce parchemin, En espérant que quelqu'un le trouve là où je le laisse, Si vous lisez ces quelques vers, car vous êtes sur le chemin De l'Idéal, un futur mystérieux, de vérités qui blessent. Levez donc la tête, observez si vous apercevez l'ombre D'un oiseau à travers les feuillages, au vol sombre, Et si c'est le cas, j'espère que l'on se retrouvera, Loin de tout, proche du vide, près à s'envoler, Pour démêler le vrai du faux, s'enivrer d'un mythe à déchiffrer. *---*---* Un vent sublime les herbes folles, Faisant grincer les vétustes charpentes De l'Académie, figeant les esprits dans l'attente. Il s'écrase sur les statues des idoles, Se glisse dans les dortoirs silencieux Où les Hommes bercés par l'espoir creux D'un existence exemptée de sang, S'endorment paisiblement sous un blizzard glaçant. Une ombre survole l'abrupt paysage enneigé, Majestueuse, insensible aux rugissements des fers, Frappant comme givre et flamme, éléments déchaînés. Une rafale soudaine la plaque contre terre, La projetant au sein d'absurdes âmes, esprits frénétiques des guerriers. Ses ailes redorées d'une poussière ardente Se brisent au contact du chemin des érudits. De soudes plaintes viennent à ses sens meurtris, Criant les horreurs de la labre belligérante: «Un sombre culte mène le projet savant De soumettre le Cube-Monde à un vaste néant. Nos hommes s'écroulent dans les monts hostiles, Pour jeter les dés sur nos âmes futiles.» Ces funestes paroles précèdent la chute Du vaste Second Cube-Monde, Tandis que le guerriers de l'Ordre luttent, Et que les plus chétifs tombent. Quelques artistes repeignent les évènements D'un trait nouveau, d'un coup de pinceau. Ecrivains et Musiciens partagent l'avenir de quelques questionnements, Tandis que l'Ordre éclairé ajoute une touche lumineuse au tableau. Le cadran indique la fin, le vent se lève. L'aiguillon pointant le destin signe que cette vie s'achève. Le sombre oiseau boite pour fuir une triste fin. Coupé dans son élan par un rayon aveuglant, Métamorphosant la matière en un onirisme certain. Des plumes virevoltent dans l'Entre deux-mondes, Au milieu du chaos, portées par le souffle du désastre. Être et néant s'accordent en une dernière ronde, Accompagnés de débris, de chair et de bribes d'astres. De la vacuité renaît un nouveau départ. L'oiseau friand de la suite de l'histoire, Traîne ses pattes au cour de sombres édifices. Alors inconscient et effrayé par multiples artifices, Il s'envole aussi loin que porte son regard. Ayant laissé ses traces parmi les siens, L'oiseau s'envole sûr, l'esprit serein. Une légère brise porte en son sein Une plume brisée symbole de la fin. Des adieux, du hasard, De mystérieux au-revoirs, Tel un conte inachevé. Quelques-une d'entre elles Habitent encore les Bibliothèques des Remortels, Dans l'espoir du retour de leur propriétaire. Un zéphyr embrasse les nouvelles terres, Tandis que renaît l'histoire D'un partage fraternel, Lorsque se perdent dans le vaste ciel De fortuits et familiers regards. L'oiseau blême détends ses bras d'Ether Et s'envole de nouveau parmi ses frères. -*- Maxwell -*-

Maxwell répond au nom très original et différent de 'Maxime'. (Créativité 0) Maxwell est un littéraire comme une partie de ma personnalité IRL. Je suis aujourd'hui un étudiant de 20 ans, en licence de Japonais (et non, pas spécialement pour les mangas). Mes influences littéraires qui façonnent les textes de mon personnage sont, en grande partie, Baudelaire (d'où le surnom de Maxwell), Rimbaud, Musset, des récits mythiques japonais, ainsi que de quelques musiciens et groupes que j'apprécie pour leur maîtrise en allitérations et assonances (Stupeflip, Fauve, MC Solaar..) J'ai axé à l'époque le RP de Maxwell vers l'écriture car c'est ce que je sais faire de mieux, bien que je ne sois pas du tout un expert en la matière, mais c'est aussi ce qui me plaît le plus, et ça colle bien à la nature sage et érudite de Max'. (Même si ses activités n'ont pas vraiment de rapport avec le Mythe, mais après tout, il faut de tout pour faire un cube-monde, non ?) - Useless PS - J'ai commencé sur HB.fr en 2012/2013 puis j'ai arrêté de 2014 jusqu'à fin 2016. J'explique cette absence par mon implication dans mes études, le japonais n'étant pas un jeu d'enfant. Cependant le serveur m'avait beaucoup manqué, et beaucoup de ses membres aussi. Oui, vous m'aviez manqué. Pour plus d'info, n'hésitez pas à aller voir Maxwell IG :) Progression : Le 30/05/13 à 05:46 : Dignitaire Satinav vous a promu au rang de Apprenti Le 15/06/13 à 14:02 : Dignitaire Pavel vous a promu au rang de Membre "Ça fout la frousse Mon truc t’étouffe comme le couscous C’est la grosse secousse dans la brousse Pourvu qu’elles soient douces Et sincère, jamais faux-cul comme le MEDEF Et c’est born to lose comme les responsables d’AZF C’est Mururoa, toxique comme la mort aux rats Tu murmuras Ça te rend doux comme un koala T’es ze-na, mon truc t’attaque comme un zona Repense à tous ces jours où dans ta chambre, tu zonas Reste zen, arrête de t’en foutre dans l’zen Stup c’est d’la drogue, va l’écrire dans ton magazine C’est comme Materazzi et Zinédine Et j’te shoote dans la tête, envoie ton crâne jusqu’aux Philippines" <3 *------------------------* ( Si ça intéresse, j'ai à l'époque fais une version 'lue' de 'Lyar Azurtra' > https://soundcloud.com/maxime-zozord/lyar-azurtra-lecture/s-H9BdT )