<< La première chose qui sautait aux yeux, lorsque l’on rencontrait Clarence Vhaseyar, c’était qu’il n’aimait pas le silence. Il parlait fort. Il riait aux éclats. Il faisait de grands gestes pour tout -et pour rien-. Il applaudissait énergiquement lorsqu’un discours lui plaisait. Il reposait sans douceur sa chope sur le comptoir de la taverne pour appeler à ce qu’on la remplisse de nouveau. Un sourire plaqué sur ses lèvres en toutes circonstances, il prenait plaisir à impressionner ses interlocuteurs (et surtout ses interlocutrices) à l’aide de récits grandiloquents et exagérés, usant de mots compliqués et exotiques dès qu’il en avait l’occasion. Au combat, il en allait de même. Sous son heaume de métal, l’odeur de la sueur et du sang qui dégoulinaient de son front éveillait en lui une jouissance sans pareille. Son coeur vaillant battait avec force, pulsant son sang vif dans son corps. Le Chevalier au Héron s’était-il fait appeler, par le passé. Gracieux et puissant, le jeune maître errait sur le champ de bataille, d’adversaire en adversaire, au milieu du sifflement et du crépitement des flèches sur son armure de métal, au milieu des cris de combat de ses camarades, des hurlements métalliques des armes s’entrechoquant dans des gerbes d’étincelles ardentes. En une phrase, plus que tout, Clarence aimait la vie. >> - Le Rythme

j'ai pas besoin de nouveaux amis, j'ai besoin d'un nouveau calibre