Je me prénomme Kannah. Pendant une courte période, je ne me suis plus souvenue de mon passé. Ma vie, avant l'Ordre. De temps-à-autres, quelques souvenirs me reviennent. Je n'ai, cependant, jamais oubliée cette personne si importante; Ma mère. Ou plus exactement ma tutrice. Elle m'a recueillie à l'âge de Huit ans. J'étais seule, au milieux de nul-part, le visage ensanglanté. Je ne me souvient pas exactement de ce qu'il m'était arrivé. Mais, le sang présent sur mes paumettes provenait de mon oeil droit. Tout cela dût à une infection, qui l'a malmené jusqu'à sa perte. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est bien cela qui se produit. Il fût, par la suite, remplacé. Ma mère reproduisa le parfait prototype de mon second oeil. En effet, elle était passionnée par la création de poupées, personnages en cire. Elle était une femme seule. Aussi, elle n'appréciais pas la présence de l'inconnu. Lors de ses journées passées dans son étroit atelier, elle confectionnait bon nombres de ces jouets. Une peau blanche écarlate, de grands yeux bleus soulignés de longs cils parfaitement organisés. Des pommettes rosées, des lèvres d'un rouge profond. Glissées dans de magnifiques robes, arborant toutes sortes de vives couleurs, sublimant leur teint pâle et velouté. Ma mère m'appelait "Ma poupée". Elle a consacré beaucoup de temps à la fabriquation de cet oeil de poupée, remplacant de mon ancien. Elle passait un temps fou à brosser ma volumineuse chevelure, y attachant de longs rubans de couleurs extravaguantes. Rubans, que je garde, encore aujourd'hui, sans cesse sur moi, en guise de souvenir de ce temps. En souvenir de cette grâcieuse femme. Cette femme, qui m'a accueillie, acceptée, et considérée comme sa propre fille. Elle ne s'exprimait qu'à peine par la parole, mais plutôt par de nombreux et précis gestes, expressions faciales, et autres. J'ai aimée cette femme comme une mère. Parfois encore, je repense à mes douces années passées en sa compagnie apaisante. Elle m'a beaucoup appris. Nous n'avons pas chercher à retrouver les histoires de mon passé. Elle me répéta fréquemment que certaines choses ne devraient pas être sues. Nous en concluèrent qu'oublier serait le plus bénéfique. Peut-être a-t-elle dit cela pour éviter de me détourner d'elle? Ce que je comprend parfaitement. Ma mère à finit comme la plus-part de la population du village, emportée par la peste. Une épidémie se propageait sur le territoire entier, sans oublier de passer par nous-mêmes. Il ne me restait plus rien. J'ai donc décider de repartir-à-zéro. J'ai longtemps marcher. Krya. Longtemps. Puis, je finis par tomber. Tomber dans un tréfond qui me parût sans fin. La fatigue ne me jouait que simplement quelques tours. J'avais perdue connaissance, au fond d'une courte crevasse. On m'avait volées mes affaires. Ce lieux, une fois remontée à la surface, s'avérait être un territoire occupé, habité. Après avoir intérrogé de nombreuses personnes, inspectés les lieux minutieusement, je finis par connaître le nom de ce territoire inconnu; Andalaue. Ou "Le Monde d'En Bas". J'ai rencontré d'intéressantes personnes, qui ont accepté de me guider et de me présenter les lieux. Je suis maintenant à Andalaue, Profane de l'Ordre et Etudiante du Mythe d' "Herobrine".

En attente.