sur le sol d'une caravelle remplie de marchandises diverses et variées vous trouvez une feuille volante, usée, celle ci présente des trous dans ses phrases, où l'encre s'est mélangée à de l'eau, serait ce des trace de larmes ? vous y lisez : moi Olimos Croatis,humain s'est un jour épris pour une chimère. Un soir ou je répétait mes divers tirades pour mes spectacles à venir, J'ai pu percevoir une pair d'yeux flamboyants de roux. Sans rien paraître j'ai continué mon spectacle, juste pour les yeux de cette inconnue. A la fin je l'ai regardé et j'ai déclamé cette tirade : Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d'agate. Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique, Et que ma main s'enivre du plaisir De palper ton corps électrique, Je vois ma femme en esprit. Son regard, Comme le tien, aimable bête Profond et froid, coupe et fend comme un dard, Et, des pieds jusques à la tête, Un air subtil, un dangereux parfum Nagent autour de son corps brun. la jeune fille s'avança alors sous les rayons de la lune. elle me demanda alors si j'avais inventé ce poème, et je lui dit oui, dans un soupir. ce n'est que plus tard que je lui avoué avoir déclamé le poème d'un de mes amis, un certain Beaudelaire. mais sur le moment j'étais subjugué par la beauté sauvage que cette femme, mi-homme mi-lynx, qui malgré son coté animal, ressemblait dans l'allure te le regard à ma défunte femme. au fur et à mesure de la soirée j'ai réussi à force de pitreries et de poèmes à la faire venir près du feu, et c'est ainsi que j'ai rencontrer Anna. elle me dit alors qu'elle se rendait vers le lieux où l’Ordre d'Herobrine. elle voulait s'y faire soigner de sa malédiction qui la rendait si l'aide aux yeux des autres, mais surtout à ses yeux. le lendemain, après avoir réfléchi toute la nuit, j'ai décidé de la suivre dans son aventure. je n'avait aucunes obligations ici bas, justes quelques spectacles inutiles. c'est ainsi que subjugué par cette femme, que nous nous sommes mis en marche vers le soleil couchant. et où en sommes nous maintenant ? et bien Anna est morte. elle a été lynchée par des idiots de villageois, horrifiés par son apparence. je n'ai rien pu faire, à part lui donner une sépulture décente, et faire une promesse, ne jamais l'oublier. jamais.

En attente.