Magmaroth, l'une des trois grandes cités Naines du Nord. C'est ici que moi, Acanio, je vivais tranquillement et exerçai mon métier de bijoutier. J'étais bien entendu un Nain, plutôt grand par rapport à la normale avec une barbe brune bien tressée comme tout Nain qui se respecte. De nature joviale et d'une curiosité sans faille, j'avais un bon cercle social au sein de ma cité. J'avais jusque là une vie paisible, sans rien d’inattendu ou d'anormal. Un matin je partais donc pour accomplir ma journée de travail. Les clients affluaient ce jour là. La journée passa comme les autres : dans le bonheur d'exercer sa profession. Le soir venu, j'allais me désaltérer et retrouver quelques amis à la taverne du quartier. J'entrai dans l'établissement et je vis mes camarades, assis à l'une des tables du fond. je me dirigeai donc vers eux et je pris place à leur côté. Je commandai une chope de bière bien remplie et c'est ainsi que se déroula la soirée, entre amis et alcool. Je remarquai dans la soirée que Falgrim, un camarade, n'avait presque pas ouvert la bouche. Je lui demandai donc si un quelconque problème le troublait et celui-ci me fit part de son tourment : un vieillard lui avait parlé d'une confrérie appelée l'Ordre, se situant loin au Sud sur le continent voisin. Dans ma curiosité la plus accrue, je décidai donc d'aller à la rencontre de ce vieil Homme, là où Falgrim l'avait vu. L'individu s'était abrité dans un creux de la roche, contre la falaise. Un petit feu le réchauffait. Je m'avançai et engageai la conversation. Au bout de quelques minutes, nous vînmes à parler de cette confrérie mystérieuse. Il m'informa que cet "Ordre" se consacrait à l'étude d'une entité appelée Herobrine. La discussion continua jusqu'à ce que je commence à réellement fatiguer. Je le remerciai donc et je rentrai chez moi. Mais alors que j'étais confortablement installé dans mon lit, je ne pouvais pas dormir. Herobrine... ce nom hantait mon esprit... tout comme cet Ordre qui l'étudiait. Je me décidai alors : il fallait que je monte une expédition de volontaires en direction de ce nouveau continent. Le lendemain, j'allai voir mes amis pour leur parler de mon projet. Seuls deux d'entre eux furent intéressés : Falgrim et Garil. Nous passâmes le reste de la journée à nous préparer : vivres, armes, carte, sacs, moyens de transport... Au matin, nous partîmes en direction du Sud, sur nos chevaux. Nous galopâmes jusqu'à un petit village où nous laissâmes nos montures pour continuer à pieds dans une dense forêt. Nous marchions depuis trois bonnes heures. C'est alors que survint un drame : Garil ne fit pas attention où il marchait, en face de lui se trouvait un trou. Le temps que nous nous rendions compte qu'il allait tomber, Garil avait déjà mis le pied dans cette fosse. Il perdit l'équilibre et se rattrapa au rebord terreux. Nous arrivâmes à notre tour au bord du gouffre et tentâmes de le remonter. Le poids de son paquetage était trop lourd... Petit à petit, il glissait et échappait à l'emprise de nos mains. Je cherchai désespéramment une solution d'urgence alors que Falgrim commençait à paniquer. Malheureusement, c'était trop tard... Garil glissa et alla se briser sur les rochers effilés en contre-bas... s'en était fini de lui. Nous nous relevâmes, hébétés et tristes à la fois. Nous venions de perdre l'un de nos amis, par une simple faute inattention. Nous reprîmes difficilement la route, le moral au plus bas. Après huit jours de marches, nous nous trouvâmes enfin devant l'immensité bleutée de l'océan. Par chance, nous avions aperçu un petit village portuaire non-loin. Nous nous y rendîmes donc et achetâmes un petit bateau à une voile. Nous voilà sur les eaux, une première pour nous, Nains, fils de la roche. Notre traversée dura onze jours. Quand nous atteignîmes la côte, enfin, nous étions dans un état de grande faiblesse. Cette faiblesse mena mon ami Falgrim dans un état de folie intense. Je tentai de la retenir de toutes les forces qu'il me restaient encore mais ce fut en vain. Il alla se noyer dans les profondeurs de l'océan, sous mon regard impuissant. Je finis par perdre connaissance... Quand je fus réveillé, je me trouvais dans un lit. Un Homme s'approcha de moi. Je lui demandai où je me trouvai. " Mon brave, vous êtes au village de Sangha !" Sangha... ce nom, je le connaissais : c'était le nom de ma destination finale ! Je me levais donc et partis en direction de l'Abbaye. Mon désir ardent d'en savoir plus sur cet Herobrine, ce pays et même sur l'histoire de ce monde m'animait. Voici mon histoire au sein de l'Ordre, ma nouvelle vie...

En attente.