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  • Profane Isidore

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  • Fonction

    Profane

    Race

    Humain

    Sexe

    Masculin

  • Ampoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    11 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    "Je me défendrai moi-même ; vous n'en serez point surpris car vous ne ressemblez aucunement au tyran que vous combattez. Vous me placez aujourd'hui en despote, vous osez proférer des mots que vous savez pourtant faux. Craindriez-vous pour votre propre vie ? Craindriez-vous la justice pour laquelle je me suis engagé : celle du peuple souverain et de la raison véritable ? A qui devons-nous êtres redoutables ? Est-ce aux tyrans et aux fripons qu'il convient de me craindre, ou bien aux gens de bien et aux patriotes ? Nous avons poursuivi les scélérats qui se targuaient de remettre de l'ordre dans notre patrie ! Eux pensaient mieux diriger que le peuple souverain ; eux voulaient replacer à la tête un Homme ou un groupe d'Hommes et nous leur avons opposé notre résistance ; nous les avons condamnés pour ne plus que de telles terreurs dans les rangs du peuple s'élèvent à nouveau. Pourtant, les rangs même de notre convention s'en sont trouvés vacillant. Certains parmi vous se sont élevés et se sont laissés corrompre par un pouvoir que seul le peuple devrait être capable d'exercer alors il m'a fallu agir. A présent, c'est nous qu'on assassine, et c'est nous qu'on peint redoutables ! Quels sont donc ces grands actes de sévérité qu'on nous reproche ? Quelles ont été les victimes ? Est-ce leur punition qu'on nous reproche ? Oh, aucun n'oserait les défendre. Alors, si nous n'avons fait que dénoncer des monstres dont l'absence libère les cœurs et la patrie, qui peut nous accuser d'injustice et de tyrannie, si ce n'est ceux qui leur ressemblent ? Est-ce nous qui avons jeté l’innocence au cachot, et portés la terreur dans toutes nos circonscriptions ? Ce sont les monstres que nous avons accusés. Est-ce nous qui, oubliant les crimes des despotes d'autrefois et protégeant la trahison, avons déclaré la guerre aux citoyens paisibles pour trouver partout des coupables et rendre la patrie redoutable au peuple même ? Ce sont les monstres que nous avons accusés. Vous connaissez la marche de vos ennemis. Ils ont attaqué la convention en masse et nous leur avons fait payer. Ils ont attaqué la patrie et nous leur avons fait payer. Ils semblent à présent me déclarer la guerre ; ils semblent ne prétendre qu'à accabler un seul homme mais ne vous y trompez pas ; ils marchent toujours vers le même but. Que les tyrans étrangers osent s'opposer à un représentant de la patrie, c'est sans doute de l'insolence, mais que des citoyens qui se disent de la convention travaillent à exécuter cet arrêt de mort, c'est un scandale, c'est l'excès de l'opprobre... Disons donc qu'il existe une conspiration contre la liberté et qu'elle doit sa force à une coalition d'ennemi de la patrie au sein même de la convention ; la coalition ainsi formée cherche à perdre le peuple et la patrie. Quel fut et quel est le remède à ce mal ? Punir les traîtres, les menteurs, les agitateurs, les ennemis de la convention libre et raisonnée. Force est de constater que cette volonté de justice est pourtant impossible à réclamer sans passer pour un ambitieux, j'en conclurai que la tyrannie règne parmi-nous ; je ne la tairai pas car que contester à un homme de raison se sachant mort pour son pays ? Ainsi, prenez-en note, je suis né pour combattre le crime et l'injustice, pas pour les gouverner ; cependant le temps ne semble pas encore venu où les hommes de bien pourront servir impunément la patrie : les défenseurs de la liberté ne seront que des proscrits, tant que la horde des fripons, des audacieux et des agitateurs dominera." -Apologie à la Convention du condamné Isidore Borjois,

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