Bonjour à vous, je me présente, Elfreud Belmont, mais je préfère de loin le surnom que l'on m'a donné, à savoir : Anachronos. Drôle de surnom d'ailleurs ... Cela viendrait du métier que j'exerçais autrefois. En effet, j'étais un horloger, qui tenait une petite échoppe dans mon village d'origine, celui où je suis né, et où j'ai grandi. Je me suis toujours intéressé aux Sciences, et plus particulièrement au Temps, domaine qui m'a toujours passionné de par son aspect indomptable et infini. J'ai passé ma vie a travaillé et étudier, ce n'était pas quelque chose palpitant pour la plupart des gens, mais moi, ça me plaisait. Je m'étais donc habitué à cette vie monotone, je l'appréciais ... Mais comme dans toute vie, le temps finit par laisser ses marques, par tout faire changer ... Je suis vieux maintenant, je sentais que la vie allait bientôt me saluer, tirer sa révérence, que mon cœur cubique cesserait de battre et laissera mon sang croupir dans mes veines. Mais le temps en a décidé autrement. Alors que je rentrais de mon échoppe un soir, je me fis renverser par une calèche, les chevaux me broyant les os, les roues coupants mon corps vieux fragile, rependant mon sang sur le chaussé ... La vie m'avait quitté. Mais encore un peu de temps m'a été accordé, car étrangement, je me réveillai dans mon lit, au petit matin. Pensant à un rêve, j'étais sortie prendre l'air, pour me remettre de cette aventure du sommeil. Mais les gens me regardaient ... Comme s'ils avaient vu un fantôme. Je ne suis pas né de la dernière pluie, vous savez ... J'étais désormais sûr que quelque chose m'était arrivé. J'ai tout d'abord résonner de manière scientifique, mais rien de concluant ... Aucun livre, aucune science, aucune médecine n'a pu déceler mon cas ... J'ai dû finir par aller chez les "conteurs", ces gens qui vous racontent des légendes ... Spécialiser en mythe. C'est chez l'un d'eux que j'ai appris que j'étais un re mortel, un être qui vivait après la mort, pour l'éternité. Il m'a indiqué qu'un Ordre en était composé, et qu'une île venue du ciel avait récemment accosté de lointaines terres, lieu du Culte d'Herobrine. Ainsi, je pris mes affaires, le soir même, et je partis vers ces terres, lentement, tout le temps passé traînant à mes chevilles ligotées.

En attente.