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  • Profane Karanas

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  • Fonction

    Profane

    Race

    Humain

    Sexe

    Indéterminé

  • Ampoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    5 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    "Attend de voir la lune avant de penser à demain" Karanas entendait cette phrase presque tous les jours, lui qui se plaignait tout le temps du manque d'organisation de son père. Depuis sa naissance, celui-ci s'employait à faire pousser toutes sortes de légumes et autres végétaux comestibles, sous les cris de son père qui, lui, vouait ses journées à s'occuper de ses bêtes. Sa mère en revanche s'adonnait à de nombreuses tâches, une femme au foyer réussissant à concilier vie familiale et sociale. La seule chose qu'elle ne réussit pas à apaiser fut le conflit père-fils qu'engendrait de nombreuses altercations sur des sujets tout aussi divers. Le problème principal étant le manque de vision future du père du coté de Karanas et l'insouciance de Karanas du coté de son père. Les bêtes donnaient assez de nourritures lui disait son père mais Karanas argumentait, parlant de la mort ou de la maladie pouvant tomber sur l'une d'entre elles à tout moment. Ceci était arrivé une fois, ils avaient dû se faire prêter une vache, et avait bu du lait jusqu'à ce qu'ils aient assez d'argent pour acheter une sorte de décoction qui avait guérit tout le troupeau. Pour ses 20 ans la mère de Karanas fit organiser une petite sauterie près de son village, dans une petite grange, les boissons servies par les commères du village, dont elle faisait partie, et les discussions animées par les hommes et commerçant. C'est ainsi qu'après de nombreuses tournées de boissons, Patrick, le forgeron du village, s'attarda sur un détail qui troubla Karanas : Il lui avait fallu 3 jours de travail pour préparer une grande quantité d'outils demandée par un navire du port. Puis il ajouta que celui-ci comptait des commerçant en tout genre, boulanger, boucher... Les regards se détournèrent vers Orion, le boulanger, qui, n'ayant pas ouvert sa boutique d'une semaine, rougit d'un couleur rouge vif. "C'est vrai", ajouta t-il. Un brouhaha commença et s'amplifia au fur et à mesure qu'Orion essayait de trouver de bonnes raison pour justifier son refus de vendre du pain à tous les villageois ; Etant le seul boulanger du village, il est donc le seul à pouvoir les fournir en pain ! Mais Karanas n'écoutait plus, et cela depuis que Patrick avait mentionné la présence d'un boucher. Il se dit que c'était le moyen pour enfin rentabiliser les bêtes de son père, il fallait qu'il lui en parle. Eux qui ne savaient pas couper les bêtes, qui ne les regardaient que de loin, et qui étaient obligés d'acheter la viande toute faite en échange de la location de leur bête ! Il fallait que ce boucher les aide. La fin de soirée se déroula avec les altercations habituelles, "après la boisson vient la baston" comme disait le maire, sûrement élu dans le bar par les ivrognes du village, ce qui en représente les 3/4. Le lendemain Karanas se rendit au port. La route fut longue mais ce n'était rien par rapport à ce qu'il trouva en arrivant. Un bateau comme il n'en avait jamais vu, taillé pour le transport, il respirait le neuf et l'innovation ininterrompue de ses constructeurs. Le boucher cependant avait un tablier, comme celui de passage au village tous les premiers mercredi du mois ; C'est d'ailleurs à cette occasion qu'ils achetaient de la viande. Cependant quand il lui demanda ce qu'il faisait là Karanas, perdu dans ses pensées, n'avait pas du tout préparé ce qu'il avait à dire, et lui demanda donc en toute simplicité : "J'ai besoin que vous m'appreniez à découper de la viande". Le boucher le regarda fixement, le jaugeant de haut en bas, puis lui répondit sèchement : "Va voir un maître la haut", désignant le bateau du menton. Karanas hésita, puis mis le pied sur le pont reliant le port au bateau, fit un premier pas, puis enchaîna rapidement un second, testant la solidité de celui-ci. Une fois sûr de sa stabilité il se dirigea vers le pont principal du bateau. C'était sensationnel. Le bateau vu de l'extérieur ne montrait pas les rampes de bois sculpté, le plancher réfléchissant la lumière du soleil, le verre teinté ici et là disposé de façon à former une sorte d'emblèmes sur le pont. Mais il ne fallait pas se laisser dominer par ce flot d'émotions, il avait une tâche qu'il se devait d'accomplir. Le maître fut facilement repérable, de part ses vêtements différents des autres. "Je sais pourquoi tu es là" lui dit celui-ci alors que Karanas était encore à 10 mètres de lui, comment savait-il qu'il était là ? Il était dos à lui ! "Je sais aussi que tu es plus qu'un simple paysan" continua t-il. Lui parlait-il à lui ? Karanas regarda autour de lui, pourquoi disait-il cela ? Le Maître se retourna. "Je sens comme une odeur de céréale, me tromperais-je ?" Karanas sursauta, il passa la main dans sa poche et senti une graine, une seule graine de blé ! Lui qui d'habitude ne les laissait jamais traîner à cause de son père, qui lui avait interdit de les cultiver ! Il avait dû faire son champ à 2 Km de la maison, seule sa mère était au courant. Un homme vînt chuchoter à l'oreille du Maître, celui-ci lui chuchota en retour. "Je viens d'envoyer mon boucher apprendre à couper le bétail à ton père" Comment savait-il que c'était pour son père ?! Voilà trop de questions sans réponse, Karanas commença à trembler, inconsciemment il avait peur, qui était cet homme ? Le Maître posa sa main sur son épaule, il sursauta à nouveau. "Ecoute, n'aie pas peur de moi. assied toi avec moi" Il lui désigna une petite table et deux chaises que Karanas fixa les yeux écarquillés : Il aurait pourtant juré qu'elles n'étaient pas là quand il est arrivé ! Il s'assirent et c'est à ce moment précis que le Maître monta dans l'estime de Karanas à la vitesse d'un cheval au galop dans un prairie verdoyante (Il avait vu un cavalier une fois, il protégeait le boucher de passage)! Il lui parla de l'académie, du mythe d'Hérobrine, fit mention de la Quadrature du Cube, dont il détourna les réponses aux questions de Karanas à ce sujet. Le soleil commença à descendre, cela signifiait qu'ils discutaient depuis près de 5 heures ! Il n'avait pas vu le temps passer et ses parents devaient s'inquiéter ! Le Maître compris et ajouta : "Une dernière chose, si tu veux rejoindre l'académie, nous partons demain soir". Karanas se leva, tremblant, toute l'aventure, la recherche de l'inconnu, était là, à portée de main, mais il était impossible que ses parents acceptent de le laisser partir, son père avait trop besoin de lui ! C'est du moins ce que Karanas pensait en quittant le bateau. Il arrive 2 heures plus tard à la maison, et quelle ne fut sa surprise en découvrant ses parents riant près du feu, et un repas préparé sur la table avec non seulement de la viande mais aussi des légumes ! Ses parents se retournèrent vers lui quand il referma la porte, puis se mirent à table l'air souriant, sans dire un mot, mais que cachait cette attitude ? Son père commença "Un homme est venu chez nous cet après-midi.", Karanas lui jeta un regard, il avait toujours ce sourire au bord des lèvres ! "Il m'a appris à découper le bétail Karanas ! A le découper !" Sa mère l'embrassa, Karanas lui lança alors un regard interloqué. Son père rajouta "Il m'a dit que c'était toi qui était allé le voir." Il acquiesça. "Il m'a aussi montré tes champs". Ces mots lui glacèrent le sang, comment cet homme pouvait-il savoir ? Et pourquoi son père avait toujours ce sourire en coin ? "Il m'a expliqué les bienfaits des légumes, comment les cultiver, pourquoi il en fallait, et, si tu veux rejoindre leur académie tu vas devoir m'aider à faire des grand champ ici toute la journée de demain !". Sur ces mots Karanas releva la tête, souriant, tout aussi surpris de voir ses parents le fixer avec un sourire comme il n'en avait jamais vu. Alors le Maître avait tout planifié, et il avait tellement envie de rejoindre cette académie ! La soirée se termina en racontant toutes les disputes idiotes, évoquant déjà par nostalgie le travail de Karanas et son père avec le bétail, Karanas parla aussi de sa culture de légumes secrète et sa mère avoua qu'elle était au courant, mais peu importait, ce soir était un soir de fête ! (Et ce soir là, sans ivrognes !). Le lendemain Karanas se leva tôt avec son père, ils préparèrent d'abord les champs, les labourant avec une énergie comme ils n'en avaient jamais eu ! Ensuite, et c'est ce qui fut le plus dur, transporter tous les plants de Karanas, et allez chercher toutes les graines en surplus qu'il n'avait pu planter ! Tout en s'exécutant Karanas montrait les techniques qu'il avait acquis au cours de ces années de récolte à son père, celui-ci l'écoutant attentivement tel un élève écoute le maître. En pensant à ceci Karanas se souvint du Maître ce qui lui donna une énergie débordante ! Vînt la fin de ce chantier et le moment du départ. Ses parents l'accompagnèrent jusqu'au port, puis le moment des adieux arriva. Rien ne fut autant difficile ; Malgré les nombreuses disputes, Karanas aimait son père plus que tout au monde, et, serrant son père dans ses bras, ne fut étonné de sentir des larmes lui couler le long des joues. Vînt le tour de sa mère, qui, elle, pleurait déjà depuis le départ de la maison. Mais Karanas se devait de rester fort, ainsi il la serra dans ses bras et lui dit qu'il penserait à eux, et qu'il repasserait les voir. Karanas se retourna, mis un pied sur le pont, leva les yeux et vit le Maître qui l'attendait, il accéléra le pas, c'était le moment ; Le moment où sa vie allait changer. Tandis que la bateau s'éloignait du port, Karanas ne sentait pas la chaleur de sa maison le quittait, c'était comme si... Comme si il avait trouvé un nouveau chez soi.

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