Histoire du personnage
Je viens de bien loin. Bien plus loin que les larges forêts d'Eohl, où ma nouvelle vie prit forme. Bien plus loin que l'horizon, que les braves gens observent parfois. Je viens d'un village que beaucoup nommaient simplement "La Comté", et qui était réputé pour ses verts pâturages.
Enfance
Mon nom est Lommond Toke-Bitten, fils de Lila Bitten et Mungo Toke. Alors que certains naissaient nain, onyx ou parfois même chimère, j'étais un simple humain', brun, yeux vert, de taille moyenne, enfant d' un père fermier et d'une mère institutrice, qui nous élevèrent, mes frères et moi, avec toute l'attention qu'un enfant a besoin. En effet -et c'était sans doute ma seule particularité, j'étais le septième fils d'un septième fils.
Or, le nombre "sept" qui aurait du m'apporter une "vie éternelle" et du "bonheur" selon les dires, ce révéla bien dur à porter. En effet, sans réellement savoir pourquoi, j'entendais certaines choses. Je sentais ce que les autres ne sentaient pas. Oh ! Non, je ne suis pas fou, et encore moins un être exceptionnel, ni ce genre de demi dieu qui peuplent les contes qu'on raconte au coin du feu. Non non...J'avais juste un instinct. Une chose tapie dans mon esprit, qui m' avait évité de nombreuses situations désagréables autant qu'elle m'en avait apporté.
J'eu malgré tout une enfance facile et heureuse, auprès d'une famille aimante et grandissant dans une contrée où nous ne souffrions pas de l'hiver, quasi-inexistant.
Cependant, alors que j'atteignais mes 14 ans, et que la plupart de mes frères, placés ça et là dans la Comté, avaient quitté la maison, d'étranges rumeurs circulaient et passaient d'habitants en habitants. Herobrine, une créature mystique, non humaine (c'était tout ce qu'on savait d'elle) avait un rapport avec l'histoire de ce monde, et une association encore plus mystérieuse, chargée de l'étudier, trainait avec elle de lourds secrets.
Herobrine était-il un paysan, un riche, un sorcier ou encore un dieu qui avait mal tourné ? Je n'en savais rien, et même si ma curiosité était piqué à vif, je n'avais pas le loisir de me soucier de ses broutilles. En effet, d'autres rumeurs inquiétaient de bien plus loin mon père, qui frottait souvent sa barbe cubique en signe de désarroi. Certains disaient que l'Hiver, le vrai, arrivait. Les récoltes avaient été mauvaises, et les loups, ces redoutables prédateurs, étaient revenus, ne laissant souvent au matin que des amas de blocs de laines. Même si je savais qu'il y avait autre chose. Quelque chose de bien pire...Souvent, la nuit, j'entendais des râles, des "Braain" à glacer le sang.
Ma mère et deux de mes frères avaient beau nous aider, nous manquions cruellement de bras. Nous espérions tous secrètement que ces rumeurs resteraient infondées. Ce ne fut pas le cas. Le frimas arriva sans crier gare, tapi dans l'ombre, silencieux, mais glacial et mortel. Il emportait nouveaux nés et vieillards, les fauchants comme nous le faisions ave le blé. Parfois, même les plus robustes succombaient. Ce fut le cas de mon père, et quand on l'enterra, l'avenir me parut bien sombre. Trop sombre. Cette période marqua la fin de l'enfance. La ferme revint à mon frère aîné et je partit, n'emportant que de maigres affaires : du pain, des légumes et une faux.
Voyage
Grâce à l'enseignement de ma mère, je savais lire, écrire et compter, ce qui méconnaît un avantage certain. J'étais aussi habile de mes mains, ce qui me facilita la tâche au début de mon escapade. Je louais mes services et m'achetais de quoi manger. Mais bien vite, cela ne suffit plus. On me chassait parfois de village, et bien que le temps se radoucit, l'Hiver était toujours présent.
J'appris toutefois beaucoup de mon escapade : Certaines personnes l'aidaient à subsister, m'appenez à forger à miner, à construire des objets qui ne me seraient jamais venus à l'esprit. Je compris aussi que le mal ne venait pas de seigneur des ténèbres habillés de noir, dans une forteresse impensable comme me le contait ma mère, mais de personnes bien réelles, riche ou non. Il n'existaient ni bon ni mauvais. On me conseilla de me rendre à Eohl la cité des Thurges. Ce que je fis, impatient de commence mon histoire.
Renouveau
Je suis arrivé à Eohl. Enfin. J'ai établi un campement provisoire dans une grotte. Un véritable écrin de nature. C'est si beau. J'ai repris espoir. Je vais commencer mon aventure. Et puis je le sais maintenant. Je sais que l'hiver vient, mais que je peux allumer de torches, me réchauffer près du feu, boire du vin...et continuer le bon combat.
Présentation du joueur
J'ai la réponse à "Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?"
Ça rime !
Mais...on m'a dit que je cassais toute la magie du personnage ._.
Pardon.