Sur les routes desquelles j’allais être conduit d’un hasard inopiné jusqu’à l’ordre d’hérobrine. Je repensais alors au triste dessein qui m’avait emmené dans cette situation peu enviable. Sous les sombres nuages de la tempête, le torrent de pluie qui s’abattait sur moi me fit alors souvenir du confort jadis quotidien de ma maison, dont la douce chaleur de ces souvenirs restait ici, la seule lanterne pour éclairer mon passage, pour traverser ce chemin. Voici bientôt six mois que le désastre avait commencé. Une sorte de peste noire et morbide avait commencée à ravager la région de mon enfance dans une terrible peur et haine dont le souvenir me hante encore. ----0----0----0----0---- Le premier mois, tel un monstre invisible, incarné par le malin, la peste nous avait privés de nos récoltes, devenant fanées et flétries dans un premier temps afin de mieux nous affamer. Le second mois, ce sont nos élevages qui nous trahirent. Adieu, vaches, veau, cochons dont l’héritage ne fut que leur souvenir amer et une population de plus en plus affamée. Le troisième mois, la bête qui semblait à ce stade, insatiable et inarrêtable. Rongeât de ses dents à la fois tranchantes comme une hache et aussi insaisissables qu’un poison mortel, l’ensemble de nos maisons, qu’elles soient de pierres comme de marbre, de bois comme de terre. Laissant à peine le peuple se réfugier dans les cavernes. Le mois quatrième, les premiers symptômes apparut. Enfin, ils étaient tellement changeants, rapides et indéfinissables qu’on l’appelât la « contagions polychrome » par l’impossibilité des médecins, chamanes, et autres naturopathes d’en définir un quelconque remède. Le cinquième mois, la révolte et la colère gronda. Gronda plus encore que l’orage qui pèse au-dessus de mes épaules actuelles. On cherchait un coupable. On cherchait quelqu’un à sacrifier pour apaiser la colère des dieux. Un buvoir qui absorberait l’encre de leurs maux, l’encre de leurs peines. Enfin, le sixième et derniers mois, la poupée de chiffon fut enfin choisie. Parmi les présumés coupables, on choisit celle qui remplissait les critères nécessaires et suffisants à une vengeance justifiée, à un coup de poing dans le mur du désespoir dont la douleur soulage d’une certaine façon, cet alliage de colère et désespoir. ----0----0----0----0---- Cette poupée de chiffon, ce fut moi. Condamnée à la mort dans un premier temps. Un miracle Impromptu m’épargnât, me fit fuir de force ce village que j’aimais tant, pour ma propre survit. Mais en valais-je la peine ? Afin de m’extirper de mes fautes et des malheurs que j’avais pu commettre. Je me mis en route pour trouver le remède ultime qui serait capable de soigner toutes les maladies du monde à la fois pour me racheter auprès de mon village et lui venir en aide, mais aussi pour anéantir la bête et enfin, pour que le monde n’est plus jamais à se soucier de la maladie, du fléau, qu’elle soit physique ou psychique. Même si cela semble fou, j’ai au fond de moi l’intime conviction que cette grande mise en scène théâtrale qu’est notre monde, voir notre univers. Cache derrière le voile du grand rideau rouge sang de la connaissance. Le marionnettiste qui détient toutes les ficelles, s’amusant à nous manipuler et nous faire souffrir, car que serait un jeu si parfait comme l’est la vie si on ne peut même pas y participer… Je suis Celica Fellan Caern, Elfe Intyalë. Et aussi fou que cela puisse paraitre. Je retrouverais ce marionnettiste et je lui couperais les membres, pour qu’ainsi, plus aucun tort ne soit jamais commis. J’en fais le serment.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0 - Lundi 26 juin 2017 : entrée sur le serveur. - Mardi 4 juillet 2017 : on vous a promu au rang d'Apprentie. -0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0 Le thème de Celica : https://www.youtube.com/watch?v=e-YnzbW7gTU [Ecouter surtout à partir de 1;30] 18 ans, Bac ES mention bien o_o omg. Ki i croi ? (Mp pour conseilles bac es xD) (non, en vrai si vous voulez, n'hésitez pas ;)