
Histoire du personnage
Un soir, Thomas s'était arrêté dans une taverne afin de se reposer. Alors qu'il profitait de sa boisson, il surprit une conversation au sujet d’une secte étrange : l’Ordre d’Herobrine. Une bande de fous persuadés que la légende d’Herobrine, cet être spectral aux yeux blancs, était bien réelle. Thomas n’était pas superstitieux. Pour lui, ce n’étaient que des contes pour effrayer les enfants et attiser la peur des crédules.
Mais la nuit ne lui laissa pas le loisir de s’en moquer plus longtemps.
Un cri perça l’obscurité. Puis un autre. Le village était en flammes. Thomas bondit hors de son lit, attrapa son équipement et, sans attendre, se faufila dans l’ombre pour éviter la confrontation directe. Les pillards étaient nombreux, bien trop pour lui seul. Il préféra fuir. Mais le destin ne le laissa pas s’échapper aussi aisément.
Alors qu'il pénétrait dans la forêt, il tomba nez à nez avec trois assaillants. Pris au piège, il se prépara au pire, son coutelas fermement en main. Puis, soudain, deux silhouettes ont surgi, attaquant les pillards. Une escarmouche brève, brutale. Lorsque le silence retomba, l’un des inconnus gisait sans vie, tandis que l’autre, grièvement blessé, s’effondrait aux pieds de Thomas.
Le vagabond blessé, haletant, murmura quelques mots : « L’Ordre... Seul l’Ordre peut me sauver… » Thomas, sceptique, hésita. Mais il savait reconnaître un mourant lorsqu’il en voyait un. Sans soin, l’homme ne passerait pas la nuit.
Il banda tant bien que mal ses blessures, puis, malgré le poids du corps affaibli, il le hissa sur son dos et se mit en route. Vers où ? Il n’en savait rien. Mais les mots du vagabond résonnaient dans son esprit, creusant une brèche dans ses certitudes.
Les jours passèrent, marqués par la fatigue et la tension. Thomas avançait, s’aventurant toujours plus loin dans des terres inconnues, en quête de réponses et d’un abri pour son mystérieux compagnon.
Puis, une nuit, alors qu’il montait la garde, le blessé marmonna dans son sommeil.
Thomas se redressa, tendit l’oreille… et l’instant d’après, un frisson parcourut son échine.
Autour de lui, tout avait changé, l'arbre sur lequel il se reposait n'était plus le même, la rivière dans laquelle il avait pêché n'était plus là, mais encore pire, le blessé avait disparu, sans laisser la moindre trace.
Il était seul.