Hakay était un bûcheron, un vrai bûcheron ! De ceux qui restent durant plusieurs mois dans une foret pour en ramener la plus précieuse des essences végétales. Ceux qu'il fournissait, le connaissait de par la qualité de son travail, mais aussi par ses vices les plus profonds. Il avait été élevé par le bûcheron du village, un homme rustre qui le battait chaque jour. A l'aube de sa vingtième année, Hakay avait pris une décision, il devait soit partir de ce village, soit y rester mais supprimer son père adoptif pour tout ce qu'il avait subi. La décision fut rapide, et le bûcheron périt en buvant son dernier verre d'alcool de sucre de canne. Pendant plus de 30 ans, il vécut dans le village, estimé et craint de tous. Seul ! Un cyclame, il était alors âgé d'une cinquantaine d'années, il décida de s'attaquer à un grand chêne. Il revenait d'une soirée de beuverie solitaire, et sa hache tremblait dans sa main. Il commença à donner de grands coups dans le tronc du vieux chêne, celui ci grinçait de plus en plus. Alors que Hakay se reposait, une bourrasque jaillit du ciel et se fracassa contre l'arbre qui ploya et s'effondra sur le bûcheron ivre. Les habitants du village, alertés par le fracas accoururent pour voir l'accident, ils ne découvrirent qu'un corps écrasé sous un arbre. Craignant le retour du spectre de Hakay, s'ils ne l'enterrait pas, malgré leur dégoût, les habitants du village enterrèrent la bouillie de corps dans un cercueil taillé dans le même arbre qui l'avait tué. Bien des années plus tard, alors que la pluie avait rendu le cimetière si boueux que les cercueils flottaient a la surface. Le vieux cercueil se mit a trembler, comme si on le frappait de l’intérieur. Cela ne faisait aucun doute, Hakay s'était réveillé et cherchait à sortir Le bois du cercueil tremblait et sursautait a chaque coup donné. Puis une planche s'envola,puis une autre, Et une main ensanglantée sortit du tombeau. Puis un corps vieilli par le temps s'extirpa du cercueil. Hakay était revenu à la vie, mais comment ? Même lui ne le savait pas, tout ce qu'il se rappelait c'était sa douleur a cause l'arbre qui l'avait écrasé. Il tata son visage et senti d'horribles rides. Hakay parti donc au village, ou il vola un couteau long et effilé chez un armurier. Il se cacha près d'une église d'où les gens sortaient. Quelques minutes passèrent, et il aperçut une jeune femme, sublime, parfaite pour se réparer après ces longues années. Il la suivit jusqu'à une ruelle sombre, et l'attrapa par la taille. La jeune femme femme commença à se débattre mais Hakay lui taillada la bouche et la langue pour qu'elle ne crie pas. Il la traîna ainsi jusqu'à une cave entrouverte. Une fois à l’intérieur il l'attacha sur une table qui traînait, et sortit sa lame. La peur se reflétait dans les yeux de la jeune femme, elle voulut le supplier, mais Hakay était aveuglé par la haine de son corps vieilli. Il approcha son couteau du visage de la jeune fille et commença à découper sa peau si douce, encore empreinte de la jeunesse. Cette nuit, le village entendit deux cris inhumain. L'un était celui d'une jeune femme à laquelle on arrachait sa jeunesse et sa vie, l'autre bien plus rauque, était celui de Hakay, le bûcheron avait échangé la peau ridée de son visage par la douce et fraîche peau de la jeune fille, par un miracle connu de lui seul, il avait pu la faire tenir et à l'adapter à son corps abîmé Depuis cette nuit, Hakay erre à la recherche d'une explication de sa non-mort, il arbore un visage recousu et méconnaissable, mais au fond de ses yeux brille encore et toujours la haine qu'il a envers le monde qui l'a enterré sans savoir qu'il reviendrait, envers son père adoptif qu'il suppose "re vivant" lui aussi, et envers ceux que son geste sur la jeune fille a choqué. Il à entendu parler d'un Ordre, qui se consacre au savoir, peut être pourront ils l'aider à élucider le mystère de sa non mort, et peut être l'accepteront ils dans leur communauté...

ne se prononce pas