Maitre Bleomyr se tenait assit devant moi en train de m'examiner de ses 8 yeux."Maintenant que tu connais mon histoire à toi de me raconter la tienne": me dit' il. Je me suis raclée la gorge avant de me lancer: <<Je me nomme Bubu; je suis un Pacha. Les Pacha sont une race assez ancienne, issu de la fécondité d'une une femme et d'un chat. Mon peuple vit caché au milieu d'un gigantesque volcan éteint depuis des milliers d'années. Ce lieu quasi inaccessible, a développé un climat semi tropicale où règne une forte chaleur même pendant l'hiver. Un endroit où pousse d'immenses arbres, un endroit où la nature règne en maitre .Mon espèce est assez intéressante du fait est que nous avons hérité de certains avantages et inconvénient de nos deux souches: Par exemple nous avons perdu notre efficacité à voir dans le noir, mais en revanche on peut maintenant distinguer toutes les couleurs, autre chose notre corps est recouvert de poils et nous avons perdu notre queue, nous avons aussi une déformation du larynx qui nous permet de parler la langue des humains . Malgré tous ces changements notre race a plus un coté humain civilisé que chat sauvage. Mais même si nous avions tous plus ou moins un Q.I de dix, au moins nous vivions en paix : Pas de chef, pas de prédateur, de la nourriture à volonté et de l'eau fraiche et potable. Alors pourquoi avoir quitté tout ça ? Pourquoi avoir renoncé à une vie si facile ? Pour la simple bonne raison que j'étais différent…Je n'ai pas précisé un détail, qui a une grande importance, tous les Pacha sont…Blancs. Hormis le nez rose un Pacha est complètement blanc. Sauf dans un seul cas…Quand le Pacha est mort tous ses poils deviennent noir. Or moi, je suis noir depuis ma naissance .Quand je suis né, ma mère a cru que j'étais mort dans son ventre, pourtant je suis là. Bien vivant même…trop vivant peut être. Enfin bref mon développement intellectuel a été beaucoup plus rapide par rapport à mes frères et sœurs: à un an, je savais déjà marcher sur mes deux jambes et à deux ans je parlais correctement. J'ai vécu une enfance en étant seul. Les autres Pacha m'évitaient et on me surnommait le "Mort". J'en avais assez. Assez d'être considéré comme un monstre, une malédiction ou une erreur de la nature…Alors je suis parti à l'âge de 10 ans. Je me suis réfugié dans une forêt très éloignée du volcan. Et pour la première fois, la chance m'a sourit. Je suis tombé sur un gigantesque monastère enfouis sous terre, alors que je cherchais refuge dans une grotte. Je pense qu'il à été construit par des humains voulant méditer en préservant leur paix. Le bâtiment s'étendait sous une bonne partie de la forêt (des pans de plafond détaché laissaient entrevoir des racines).La plupart de ceux qui y vivaient autrefois avaient du mourir de vieillesse. C'est dans ce lieu pour le moins étonnant que je me suis installé. J'ai appris à lire, écrire et compter seul avec comme professeurs: des livres. Je me nourrissais de viande, de pain, de légumes… Tout ce qui pouvait être comestible. En fait pour moi, manger est un de mes passe temps favori: ça m'aide à réfléchir et me calmer. J'ai vécu comme cela pendant environ 9 ans. Jusqu'au jour où le plafond de la bibliothèque, c'est effondré. Je suis mort pour la première fois. Je me suis réveillé dans mon lit. Là je me suis rendu compte que je n'étais pas au "Paradis". J'avais lu dans un des livres que ce phénomène était du à ce que l'on appelait la remortalité. Je n'en avais pas cru un mot. Pour moi quand une personne normal mourait, elle ne se réveillait pas dans son lit comme si, de rien était. Mais je ne suis pas ce qu'on pourrait qualifier de quelqu'un de "normal". Le livre parlait d'un village que l'on trouvait si on suivait les "yeux" (un dessin à coté montrait une structure en forme de 8), les villageois vouaient un culte au dénommé "Herobrine". Peut être enfin je comprendrai enfin pourquoi j'étais différent, pourquoi je ne mourrais pas totalement Alors je suis parti de mon antre à la recherche de ces fameux yeux. Je les ai trouvés, suivi et je suis arrivée dans ce village…>> Le maitre m'a regardé, sourit et dis: Bienvenue dans L'Ordre, jeune profane…

En attente.