Je me nomme Aehryhs Oh'l Okhâr, du clan elfique des Nandors, venant d'un pays lointain. J'ai été élevé par deux elfes nommés Narghalia et Sagonas. Nous vivions dans la ville d'Örthand, dans une maison modeste mais qui nous convenait parfaitement. Ma mère ne travaillait pas et restait chez nous pour m'éduquer, tandis que mon père, travaillait dans le regroupement de personnes qui dirigeaient le village. Chaque semaine, mon père partait dans un village non loin du nôtre, pour la réunion des villages du Nandor. Il y restait environ quelques jours... un ou deux je ne sais plus trop... Mais en attendant, ma mère, Narghalia, m'accordait une pause. C'était encore le bon vieux temps, où je n'avais encore que 18 ans... Aux alentours de mes 28 ans, je me fis quelque bon amis, tous des hommes qui avaient à peu près le même caractère et les mêmes idées que moi, nous étions peu mais nous nous suffisions. Les anciens nous enseignaient les arts elfiques, les différentes plantes que peuplaient notre beau monde et beaucoup d'autres merveilles... À mes 35 ans, le jour où je suis devenu adulte, je tombai amoureux d'une femme elfe nommée Cassila, elle était un peu plus petite que moi, avec une chevelure brune et des yeux verts luisants. Elle était pour moi, le seul être qui comptait vraiment. Mais le jour suivant, elle partit à l'aventure, à travers le monde et m'encouragea à faire de même. C'est pour ça que je partis sans elle, poursuivre une route, où je pourrais sûrement apprendre des choses... tout seul... ma seule hantise... mais je vais devoir la surmonter, malheureusement. La nature et ses merveilles m'impressionneront toujours. Je ne me nourris désormais que de produits végétaux comme du pain, des œufs, voire même des pastèques quand j'ai la chance d'en trouver! Mais le goût de la viande me manque quand même ... Je ne risque pas de tenir ce régime alimentaire. J'ai été l'apprenti d'un menuisier humain, pendant un an. J'avoue que ce n'est pas mon point fort mais l'homme qui m'initia à cet art, lui, pensait le contraire et voulait que je travaille pour lui. Bien évidemment, je refusai, préfère continuer mon voyage, après tout, peut-être que je trouverais quelque chose d'intéressant...

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