Je me nomme Nordahll Hyrs, j'étais un simple guerrier, qui servait dans l'armée royale de la ville où je suis né... Bresor, une ville tourmentée par les assauts des royaumes adverses, et aujourd'hui, je suis là, assis sur une vieille chaise, à attendre la fin... Laissez-moi, vous racontez... Je suis né à Bresor, une grande ville gouvernée par Pabrard Runre, le commerce y était fluctuant, mais les attaques répétées des villes adverses, devenaient de plus en plus fréquentes... À l'âge de 15 ans aidant ma mère à la maison, je rêvais d'être avec mon père sur le champ de bataille... Il me disait toujours "Tu es trop jeune fiston ! Deviens un homme et tu viendras avec moi combattre !". Chaque jour après avoir aidé ma mère, j'allais m'entraîner, à manier l'épée contre un mannequin, je portais les seaux de lait pour me muscler... Pour devenir un homme, cela dura 3 ans. J'étais devenu un homme, un homme musclé, un homme en pleine forme et prêt à combattre. Ça y est ! Je suis engagé, je commence les entraînements intensifs demain ! Avec les autres recrues ! C'est ce que j'allais annoncer à mon père, j'étais si heureux... Je marchais sur le chemin de terre menant chez moi, puis je vis au loin ma mère dans les champs, devant deux Soldats, je lui fis signe, puis je l'ai vu pleurer... J'ai commencé à courir pour la rejoindre, elle tomba dans mes bras en pleure... L'un des soldats posa sa main sur mon épaule en me disant... "Désolé fiston..." Je comprenais enfin... Plusieurs sentiments me submergèrent... La tristesse... La peur... Mais celle que je ressentais le plus était la colère... Cinq années sont passées depuis ce jour... J'étais engagé la colère était toujours présente... Mais je devais penser à autre chose, les fortes chaleurs détruisaient nos plantations... Ma mère seule ne pouvait pas s'occuper de tout, je l'aidais après mon service... Mais tout ne se passa pas comme je l'aurais voulu, une attaque, j'étais obligé d'y aller... Arrivée sur place... La ville centre était en feu, des soldats d'une ville beaucoup plus puissante entrèrent dans nos maisons, tués nos femmes, nos enfants, je courus vers un soldat adverse, je le désarmai, pris son arme et partie rejoindre mes coéquipiers non loin... J'avais peur. Je ne pouvais rien faire, malgré nos efforts notre ville était perdue... Nous étions pris au piège dans une ruelle... Notre heure était venue, je pensais... Mais non, ces chiens nous ont faits prisonniers... Voilà comment je suis arrivé sur cette vieille chaise, dans cette cellule rongée par la moisissure, aujourd'hui, c'est mon heure... Je vais être conduit vers le prochain bateau, enchaîné comme un esclave... C'est la fin... Je garderais cette feuille pour

Je suis une personne.