Ah ! Je me souviens encore ! Ces belles années de ma jeunesse, celles qui m’ont faites aimer la peinture, l’écriture, la musique aussi. Mon père était peintre et ma mère danseuse le jour, et prostitué la nuit. Elle se démenait pour que je me nourrisse et que je grandisse bien. Mon père lui gagnait sa vie au jour le jour, cela dépendait des gens rencontrés dans la rue. J’ai grandis à une vitesse ahurissante, je ne me souviens même plus avoir vécu déjà vingt-cinq ans de mon existence. Pour mon vingt-cinquième anniversaire, mes parents mon offert une petite valise et m’ont dit avec joie que je n’avais plus rien à apprendre d’eux et que je pouvais voyager comme bon me semble. Je les ai quitté avec une grande peine, mais c’était pour vivre ma vie, et peut être avoir à mon tour des enfants ! En parcourant les villes je demandais aux passants ou se trouvait l’ordre, ah ! L’ordre, une communauté apparemment réduite mais très intellectuelle il me semble qu’ils étudient quelque chose mais on ne sait jamais de quoi il s’agit. Je pense faire une petite escale là-bas et si cela me plait, pourquoi pas y rester ! J’avoue que l’idée d’épouser une femme intelligente m’enchante au plus haut point !

Seuls les anciens sauront.