Un savoir vieux comme le temps, gardé par des générations de défenseurs. Nos vies vouées à sa défense, notre âme formée à sa garde. La bibliothèque était notre raison d’être, ma raison d’être. La beauté de ses rangées aux milliers de livres et de ses livres aux milliers de pages. Sa grandeur, égalant les plus beaux palais, aurait éblouie un aveugle, disait les plus sages. Invincible, inébranlable, éternelle. C’est ce que le monde pensait, c’est ce que je pensais. Mais la destruction a finalement décidé de s’abattre sur nous, répercussions de notre erreur. Pleurs, cris et supplications face au démon. Voilà ce que j’ai vu. Mais la bibliothèque est tel le phœnix, elle renaîtra de ses cendres. Mais seulement le jour où des réponses seront données. Par celui qui, tant de haine, a apporté. J’ai erré, le nom de celui que je cherchais tel un écho résonnant dans ma tête. Un simple nom, une simple raison. Une raison d’avancer, de marcher. A la recherche. De celui nommé Macdest. « Défenseur de l’antique bibliothèque, Helios »

[En Cours de Rédaction]