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  • Apprenti Eavy

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  • Fonction

    Apprenti

    Race

    Humain

    Sexe

    Indéterminé

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    Aucune heure

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    " Je me demande combien de temps encore cela va-t-il durer ... " J'avais bientôt 18 ans et voilà que mon père continuait éperdument à me corriger. Il me disait souvent que j'étais maladroite : " tu n'peux pas faire attention ?! " Alors je lui répondais : "pardon papa, je n'ai pas fait exprès... " Et lui : " c'est ça, espèce de bourrine ! La prochaine fois, ça sera une correction ! " J'étais prise de panique, mais je ne le montrais pas, je ne voulais pas qu'il me domine ainsi ... Ma mère prenait toujours ma défense : "Daitan, calme-toi, ce n'est qu'une enfant ! " Il répondait en hurlant : " J'm'en fous ! Qu'elle fasse gaffe, je n'veux pas de gâchis de nourriture ! Petite peste ! " Oui, j'étais, bien sûr, maladroite, mais ce n'était pas de ma faute, j'étais comme ça, voilà tout. Mes frères et ma petite sœur n'osaient jamais intervenir, ils passaient leur temps à ignorer la futile dispute. Ils étaient tantôt égoïstes, tantôt effrayés. Ce que je comprends... Ils avaient peur de notre père, de ses mots et nombreuses réprimandes. Mon père ; Daitan n'en faisait qu'à sa tête, et ce, depuis toujours. Un véritable égoïste. Contrairement à lui, ma mère, elle, était un ange. Un ange parfois trop protecteur ... Entre les rappels à l'ordre de mon père et la sur-protection de ma mère, nous étions gâtés. Nous n'avions que peu de libertés. Mes frères étant plus âgés que moi de 5 et 6 ans surent faire face à notre père pour s'imposer grâce à leur maturité. Mais pour moi et ma petite sœur, se fût bien plus compliqué. Nous étions difficiles, car nous n'étions pas de grandes mangeuses, les assiettes n'étaient jamais terminées. Alors notre père nous forçait, il nous tenait la mâchoire et versait son contenu ; comme pour nous gaver. Il ne l'avait peut-être fait seulement 2 fois, quand notre mère était absente ?... Il en profitait dans son dos. Seulement, en poussant des gémissements, notre mère nous a entendue. Elle était tellement choquée qu'elle eut agi par frénésie. Elle prit par les épaules notre père et le poussa violemment sur le côté. Elle lui criait sans cesse ; "Mais tu es fou ?!! Pourquoi tu fais ça ?! Et lui répliquait : " Non mais tu as vu ça ?! C'est une honte ! Elles n'ont rien sur la peau ! Elles vont crever comme des chiennes ! Elles doivent manger ! De grès ou de force ! " Mais on ne force pas à manger de la sorte... Idiot... Alors que je tenais ma sœur qui était cramponnée à moi, nous regardions ce stupide spectacle les larmes aux yeux, de la nourriture sur les joues et l'envie de vomir qui nous submergeait. C'est vrai aussi, que nous avions une carnation très frêle... Mais ce n'est toujours pas une raison valable pour avoir agit de la sorte. À cette époque, j'avais 9 ans, ma petite sœur, 5 ans. Et quand j'eus 12 ans, il recommença, mais d'une autre manière. Alors que j'avais un petit peu plus d'appétit tout comme ma sœur, grâce aux bons repas de notre mère, j'étais vite rassasiée, mais comme il restait une demie-assiette, mon père piqua de nouveau une crise de colère. Je tombai nez à nez avec son regard indigné, mais encore trop timide pour l'affronter, je décidais de l'ignorer en discutant avec mes frères. La colère de notre père grimpa et il saisit un objet et nous frappa avec. Je le reçus dans l'œil qui en devint aussitôt très rouge et larmoyant. Effarés, mes frères, ma sœur et ma mère jetèrent un regard terrorisé à notre père tandis que je maintenais ma manche, que j'avais trempé dans de l'eau, afin de soulager la douleur. Quand je la retirai, je vis du sang. Mon œil m'infligeait énormément de souffrance. En voyant ceci ; je vomis aussitôt. Les disputes persistaient... Mais en trois ans, j'eus grandi et pris de la maturité grâce à quoi j'arrivais légèrement à m'imposer. Seule ma petite sœur ne s'en sortait pas. Après chaque dispute, elle partait dans sa chambre et fondait en larmes. Tout comme moi et mes frères. Nous n'arrivions toujours pas à comprendre pourquoi nous nous faisions réprimander pour un rien. Les regards systématiques de notre père sur chacun de nos agissements, de nos mouvements ; il nous surveillait sans arrêt, comme un garde. Même un garde n'en ferait pas autant. Chez notre père, c'était maladif, une vrai manie, étouffante, lourde et pleine de jugements péjoratifs. Il y avait de quoi perdre confiance en soi. Avoir peur des regards extérieurs, du moindre faux pas en face des autres... Elle pleurait tellement... Je me demandais comment moi ; faisais pour ne plus pleurer. J'étais comme desséchée, vidée de toute tristesse. Il n'était peut-être pas la peine de pleurer pour tous ces accrochages si stupides. Pourtant combien de fois ai-je pleuré ? Combien de fois ... ? À en tomber malade et rester coucher au lit pendant une semaine entière ? À en avoir mal au cœur ? À en avoir la tête brûlante... Mon cœur s'est tellement desséché qu'il n'en ressort plus rien à part une froideur, une indifférence à ces banalités. Ma mère... Elle aussi a dû endurer tout cela, elle en est même tombée malade et l'est toujours depuis 3 ans. Notre père, quant à lui, ait aussi tombé malade ... Tellement il était nerveux. Bien qu'il fût apeuré par la maladie ça ne l'empêchait guère de continuer ses simagrées. Il eut même l'audace de guérir et d'être encore plus stupide qu'à l'habitude. Aujourd'hui, je suis dehors sous la pluie... Mes frères ont quitté le nid familial, ma sœur est une petite naïve... Craintive... Que je dois protéger sans cesse. Mais maintenant... Je me sens si bien... Avec toi... - Mais pourtant... Tu n'as toujours pas droit à la liberté... Tu ne peux toujours pas dépasser cette heure précise... -Je le sais que trop bien, mais j'ai envie de déroger à la règle pour qu'il éclate ... Comme un volcan. - Mais tu vas te faire battre ? Je t'en prie ,soi prudente... -Ne t'en fais pas, je le suis, il ne peut plus m'approcher depuis que j'ai "ça" en moi. -Pourquoi veux-tu t'en servir ? -Pour en finir une bonne fois pour toute. -Mais, et ta petite sœur ? -Je ne me fais pas de soucis pour elle, elle ira dans ta famille comme convenue. -Oui, c'est vrai, et elle sera heureuse, ma mère et très douce avec les enfants et ils l'apprécient pour cela. -Au moins, elle retrouvera une mère... -Cela fait combien de temps que ta mère et morte ? - Une semaine tout juste, mais maintenant, c'est décidé, je vais en finir une bonne fois pour toutes ! De retour à la maison, et en retard d'un quart d'heure, mon père était fou de rage. Il leva la main sur moi. Je fus éjectée contre le meuble à côté, où un vase de brisa par terre. J'en avais oublié ça, qu'il nous frappait aussi, et c'est pour ça que j'avais le nez qui saignait abondamment. Il me cracha à la figure : "Tu te fous encore de moi ?! As-tu vu l'heure ?" - Et alors ? Il n'est qu'une heure avant celle du repas du soir ; dis-je avec un ton ironique. - Tu en redemanderais bien hein ? ! Puisque c'est comme ça, je vais te châtier ! - Ho, mais je t'en pris, fais donc... Il revint avec son vieux katana rouillé qui grinça lors de sa sortie du fourreau. - Je vais te marquer à vie pour que tu comprennes qui je suis ! - Pas la peine chère père, je sais qui vous êtes... - Silence petite garce ! Il brandit son sabre vers moi ,je saisis un morceau de verre du vase et le lui planta dans le pied. Il hurla de douleur en tombant par terre. - Voyez-vous comment nous avons conservé ce cri dans nos cœurs ? Pour ne pas accroître votre courroux et ne pas faire pleurer notre mère ? Voyez-vous combien d'années avons-nous dû supporter votre stupidité ? - Qu'entends-tu par là ? - Vous ne l'ignorez point, dites-le avant que votre fille vous arrache de la vie ! - Je-je ne vois pas ce que tu veux dire ! - Allons, ne soyez pas timide, à cause de qui croyez-vous que mon tendre cœur s'est changé en pierre en votre présence ? Il rit, rit comme un fou, et me répondit : tu veux dire que c'est moi ? La cause de ta tristesse ? - Exactement - Héhéhé.. Hahahahaha ! Et toi alors ? Ne crois-tu pas que tu es une incapable ? ! - Pardon ? - Ta faiblesse ! C'est ça qui t'a rendu triste ! Ma pauvre enfant ! - Ne vous moquez pas père, non... Vous n'avez jamais été digne...! Daitan. - Et pourtant, c'est moi qui suis couché avec ta mère, le seul homme de sa vie ! - Et bien, je le regrette ! Vous lui avez donné quatre êtres dévoués à la tristesse ! Dont une ; qui n'est plus votre fille, mais votre bourreau ! Les rôles tournent ! À moi de vous faire comprendre quelque chose ! - Ne me fais pas rire petite effrontée ! Tu te crois tout permis maintenant que tu as 19 ans ? Et ce dont tu es seulement capable ; est la vengeance ? Que c'est petit ! Tu ne connais donc rien à la vie ! Pas même aux hommes ! Tu finiras bien bas ! - Pourquoi ? Vous avez l'intention de me jeter à la rue ? - Eavy, Eavy... Tu es peut-être légèrement intelligente finalement ! Mais ça ne te sera pas suffisant ! Je possède tout de notre famille, toi, tu n'as rien ! - C'en est assez ! Vous n'êtes qu'un diable ! Je vais ... Je vais vous ... - Me faire quoi ? Me tuer ? Hahaha ! Tu ne sais même pas te défendre ! Le coup dans le pied n'était un peu de chance ! Je me demandais combien de temps cela allait durer, cette envie de le faire taire ... De lui faire comprendre, de lui faire regretter tout ce qu'il nous avait fait. Combien de temps j'allais rester sans pleurer ? Avec cette froideur ? ... Mais maintenant... Tout cela est bel et bien terminé. Mon père se fut emprisonné pour tentative de meurtre sur ma personne et s'y suicida. Enfin, ça, c'est la version officielle... La vraie version est que je l'ai torturé là-bas, mentalement ; pendant 9 heures défilées à l'en rendre cinglé. Cette capacité à assimiler les monstruosités qu'ils nous avaient montrées. Ce sentiment qui vous serre le ventre... Qui fait monter votre adrénaline en flèche. Je m'en étais servi pour les lui redonner et m'en débarrasser. Combattre le mal, par le mal. Maintenant, une vie normale commençait, une vraie vie paisible que quiconque voudrait avoir pourtant avec un gout étrange dans le cœur, celle d'avoir envie de pleurer à nouveau. D'avoir envie de lui dire "Pourquoi, tu n'as pas été un bon père, pourquoi ai-je été privé de mon père ?" - Si tu as envie de pleurer, alors ne te prive pas Eavy, pleure, cela te fera un plus grand bien. Je me mis à pleurer ... Mon cœur n'était plus une éponge sèche, il était devenu une roche fragile capable de briller à nouveau ... Je suis parti, un départ à zéro, à Sangha ; l'île maudite des remortels... Car, moi aussi, est atteinte de ce phénomène... Je l'ai découvert peu de temps après la mort de mon père... Maintenant... J'apprend à vivre avec, j'essaye d'oublier...

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