Tout ce que vous avez besoin de savoir peut être résumé en quatre questions. Qui je suis ? Cela n’a aucune importance, pas plus que mon nom d’ailleurs. Si vous me cherchez un dénominatif, alors contentez de m’appeler Darkwing, comme les autres. Quelle est mon histoire ? Je viens d’une famille de bourgeois, où mon père était marchant tout comme son père avant lui. Je n’ai jamais connu ma mère, qui est morte en me donnant la vie. Contrairement à mon géniteur, je ne me destinais pas du tout aux affaires, malgré l’éducation que j’ai reçue. En effet, j’appréciais tellement le soir venu sortir de la ville et aller dans la forêt, chasser un peu, grimper aux arbres et observer les animaux. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai aiguisé mon sens de l’observation et appris les rudiments du camouflage. Je n’étais décidément pas fait pour une petite vie de marchant sans histoire, ce que mon père ne voulait absolument pas entendre. Le jour de mes seize ans, il décida qu’il était temps que je me mette au travail. S’en suivi une houleuse dispute dans l’entrepôt de marchandises. Puis vint l’enfer. Nul ne sait comment l’incendie a pris, mais il a enflammé les barils d’huile se trouvant à l’étage. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est douloureux de sentir sa peau fondre sous une chaleur infernale, et d’entendre les cris de douleurs et d’agonie de la seule personne qui représente votre famille. Ce n’est que grâce à un effort de volonté surhumain que j’ai pu m’extirper de l’entrepôt en flammes. Je ne sais toujours pas si je dois bénir ce jour qui m’a rendu ma liberté, ou alors maudire cet instant qui m’a ôté tout ce qui m’était cher. Depuis, j’erre sans but, je vais de village en village, de forêt en forêt. Je me suis fabriqué ce masque, que je n’ai jamais enlevé. Comment ai-je entendu parler du culte ? Alors qu’au fil de mes errances j’entrais dans une auberge, j’entendis un voyageur dire à un auditoire aussi ivre que lui que là où il était allé, ce trouvait une organisation qui étudiais un étrange mythe. Cela piqua mon intérêt, même si ce n’était peut-être que des divagations d’ivrogne. Je n’avais de toutes façons aucun objectif, aussi suis- je parti dès le lendemain. Au fil de mon voyage, je questionnais les gens sur cette organisation. Certain disais que vous êtes des fous, d’autre des illuminés. Mais ce que vous êtes n’a que peu d’importance pour moi. Seul ce que vous faite en a. Pourquoi suis-je ici ? Ma vie a brûlée. Je cherche juste à lui redonner un objectif. Pouvez-vous m’offrir cela ?

Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas ce que je suis, car si je suis ce que je suis je ne suis plus ce que je suis. Alors, qui suis-je ? Je suis une ombre, je suis la mort, je suis l'assassin parmi les courtisans, je suis la nuit obscure qui suit le jour le plus éclatant, je suis le poignard fiché dans ton dos... ______________________ Mon personnage n'est pas quelqu'un de bavard. Voir franchement ombrageux. Il ne cherche pas à faire du mal aux autres, mais son absence quasi totale d'émotions (à part deux : la haine et la peur)étant remplacé par une implacable logique, il lui arrive de prendre des décisions que d'autre qualifieraient d'inhumaines, mais qu'il considère comme étant les meilleures. Cela dit, ce n'est pas quelqu'un qui vous abandonnera (sauf si votre sacrifice lui parait nécessaire) et toutes personnes qui arrive à lui faire rejoindre sa cause sera récompensé par un respect des ordres frisant le fanatisme. Ah, oui, en fait, les deux émotions qui lui reste ciblent deux choses : les traître à sa cause et le feu. On ne hait pas le feu.